Iran Entends-tu Résonner les Shofars dans la Plaine…? Par François Celier

Lecteurs de toutes obédiences, notre civilisation déchristianisée est en déclin de toutes les valeurs qui l’édifièrent. Ce vide éthique contemporain engendra une grande menace, celle du regain moyenâgeux de l’Islam qui s’y engouffra.
Or, nous détenons un résidu non négligeable de forces spirituelles et morales. Associé à celles d’hommes Justes et lucides dispersés dans les EU, USA et autre pays libres Onusiens, l’Occident judéo-chrétien qui dérive et tangue comme un bateau ivre, peut encore actionner quelques réflexes salutaires.
I. Celui du 2ème Livre des Chroniques bibliques, chap. 7 : 14 signifiant une parole de sagesse que Dieu adressa au Roi Salomon : » … si mon peuple, auquel mon nom se trouve associé, s’humilie, m’adresse des prières, recherche ma présence et abandonne ses mauvaises voies, à mon tour je l’exaucerai du haut du ciel, je lui pardonnerai ses péchés et réparerai les ruines de son pays. Dès lors, mes yeux seront ouverts et mes oreilles attentives aux prières que vous allez murmurer dans vos cœurs« .

Bataille livrée par Gedeon
Bataille livrée par Gedeon

II. Celle du prophète hébreu Daniel qui refusa publiquement d’obéir à une loi de l’Empereur Darius le Mède décrétant l’interdiction de prier un autre Dieu que lui-même. Manigancé par des conseillers de l’Empereur, ce décret avait pour but de nuire à l’influent prophète Daniel qu’ils jalousaient.
A la vue de tous, celui-ci s’agenouilla pour prier publiquement le Dieu d’Israël.
Contraint à contre-coeur, d’appliquer son décret, l’empereur donna l’ordre de le jeter en pâture dans la fosse aux lions… de laquelle le prophète Daniel ressortit le lendemain, sans aucune blessure.
 
De nos jours, pour préserver l’avenir de nos pays, nombreux sont ceux qui doivent s’élever contre l’oppression d’un Islam mondialiste conquérant, tout autant que celui d’un Nouvel Ordre Mondial dominateur. Ces deux périls furent mis en place depuis des décennies par une oligarchie politico-financière masquée. Nous devons nous y opposer sans craindre leurs forces militaro-politiques dominantes, leurs méthodes occultes, leurs techniques de terreur, de désinformation systématique par leurs médias asservis et leurs mensonges d’Etats… Il suffit de nous placer sous la protection de l’Eternel, avec humilité.
 
III. L’exemple contemporain de Pat Robertson, télé-évangéliste mondialement connu avec lequel je fis plusieurs TV aux USA devant près de 20 millions de téléspectateurs. Dès notre première émission, il s’agenouilla devant les caméras et m’invita à faire de même à ses côtés, pour prier Dieu de nous délivrer de la puissance du mensonge qui empoisonne les nations, les dirigeants et leurs citoyens.
Mais ce qui m’interpella sur le plateau fut le geste de nous agenouiller devant Dieu alors qu’une multitude de gens invisibles à nos yeux participaient à notre prière.
 
Dans l’imbroglio géopolitique actuel et les incertitudes qui nous hantent, l’histoire d’un simple hébreu de la tribu de Manassé nommé Gédéon peut nous inspirer. Il fut un type de libérateur et précurseur d’un Charles Martel qui nous fait défaut. La stratégie du combat de Gédéon contre des forces infiniment supérieures fut magistrale. Nous savons que nos gouvernements et leur Présidences sont aveuglément nos opposants les plus obstinés à vouloir nous soumettre à leur soif de pouvoir illusoire. Nous savons aussi que la majorité des occidentaux sont verrouillés et entravés par des lois à géométrie variable, des taxes empiriques écrasantes, des décrets imposés (en catimini), le tout sous la surveillance de forces policières, d’agents des services de renseignements et d’enfumage médiatique quotidien. Cela pèse lourdement sur l’esprit de millions de consciences citoyennes de l’EU, des USA et nombres de pays onusiens encore libres, les contraignant à s’y soumettre par peur, lassitude et fatalisme.
 
Conséquence sur nombre de pays aux géopolitiques improbables et aux économies en chute libre : des millions de corps affamés errants dans les bidonvilles, les décombres de cités et villes ravagées, des conflits télécommandés par des puissances financières sans scrupule ni état d’âme.
On y découvre çà et là des charniers d’innocents massacrés, des milliers de femmes, d’enfants, de fillettes violées puis vendues comme esclaves sexuelles à des barbares déshumanisés. Ces faits sont connus de tous, particulièrement des autorités socialo-politiques, lesquelles les orchestrent parfois selon les lois du marché et de feintes alliances depuis leurs bureaux brillants, leurs cocktails d’Ambassades, leurs interviews mensongers et l’occulte appui de puissances d’argent et fabricants d’armes dévastatrices.
 
Au temps de Gédéon, dont nous avons le rapport de guerre biblique dans le Livre des Juges 7:1-7, les tribus d’Israël étaient opprimées et agressées par des ennemis impitoyables. C’est pourquoi, de même qu’elles le firent à la suite de Gédéon, osons élever l’étendard de la foi judéo-chrétienne et de justes parmi les nations. Constituons une armée de résistants d’un nouveau type, à la fois spirituels et guerriers. De même discernons parmi des prétendants leaders un profil de nouveaux Chefs d’Etats, à la fois pragmatiques, soucieux du bien public, ayant une vision politique novatrice, une défiance absolue contre le mensonge d’Etat et une foi intime dans le Dieu de tous les hommes.
 
Encore faut-il les découvrir et impulser en eux une manière nouvelle de voir et de penser, une façon de communiquer par des moyens originaux à de grandes foules, sur l’urgence d’intervenir au plus tôt.
 
Dès à présent, autrement que dans les Ecoles de guerre, Académies et Universités fameuses, ayons le courage des disciples de Jésus, pour devenir des leaders formés sur le terrain des réalités, aptes aux combats spirituels, aussi bien que stratèges concrets et pragmatiques.
C’est ce que firent Gédéon et son armée des 300 sous le regard de Dieu.
Certes, son exemple relève du providentiel. Or, 3000 ans plus tard, il peut nous instruire sur la formation d’une armée-commando, à l’insu de l’ennemi.
 
L’Eternel s’adressa à Gédéon avec ses mots : « Va avec la force que tu as et délivre Israël de l’oppression de Madian. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? »
Gédéon lui dit : « Ah ! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je mon pays ? Mon clan est le plus faible de la tribu de Manassé et je suis le plus petit dans la famille de mon père« .
L’Eternel lui répondit : « Mais je serai avec toi et tu battras les Madianites, comme s’il s’agissait d’un seul homme« .
Gédéon en informa le peuple qui était avec lui.
Très tôt le matin, ils installèrent leur camp près de la source de Harod, car le camp de Madian se trouvait dans la vallée.
L’Eternel dit à Gédéon : « Le peuple que tu as avec toi est trop nombreux pour que je livre les armées de Madian entre ses mains. Il pourrait en tirer gloire et dire : « C’est ma main qui m’a délivré « . L’Eternel poursuivit: « Proclame ce message aux oreilles du peuple : Que celui qui a peur et tremble retourne chez lui…  »
 
Il y eut 22 000 hommes du peuple qui retournèrent chez eux, et il en resta 10 000.
L’Eternel dit à Gédéon : « Le peuple est encore trop nombreux. Fais-les descendre au bord de l’eau et là je ferai un tri parmi eux. Tous ceux qui laperont l’eau avec la langue comme le ferait un chien, tu les sépareras de tous ceux qui se mettront à genoux pour boire« .
Gédéon fit descendre les 10 000 : Ceux qui lapèrent l’eau en la portant à la bouche avec leur main furent au nombre de 300, tout le reste du peuple se mit à genoux pour boire. L’Eternel dit alors à Gédéon : « C’est par les 300 hommes qui ont lapé l’eau que je vous sauverai et livrerai Madian entre tes mains« .
 
D’après cette scène, bien que les 9700 recalés étaient décidés à combattre, les 300 hommes choisis par Dieu étaient plus motivés, en état de vigilance extrême.  Autrement dit, ils se tenaient en état d’intervention immédiate. Les 300 guerriers de Gédéon se munirent de provisions ainsi que de 300 « Shofar » auprès du peuple qui se retirait.
 
Le Camp de l’armée de Madian se trouvait au-dessous d’eux, dans la vallée, avec les Amalécites et les groupes de mercenaires armés (les jihadistes et Daeschiens de jadis), dispersés dans la vallée comme des essaims de sauterelles, armés d’épées, lances, arcs, massues (kalachnikovs, lance-roquettes et missiles actuels). Etrangement, une rumeur commença à se répandre dans l’armée ensommeillée de Madian : celle de la victoire de Gédéon, alors qu’aucune bataille n’était engagée.
Gédéon divisa les 300 hommes en trois groupes et leur remit à chacun un Shofar, une cruche et une torche allumée à placer à l’intérieur. 
Il leur dit : « Vous me regarderez et vous ferez ce que je ferai.
Quand je sonnerai du Shofar, vous sonnerez aussi de vos Shofars face au camp Madianite situé en contre-bas, en criant « Pour l’Eternel et pour Gédéon ! »
Gédéon et la première colonne de 100 hommes arrivèrent aux abords du camp peu avant minuit, alors qu’on venait de remplacer les gardes.
Les 300 sonnèrent des Shofars et brisèrent leurs cruches dans lesquelles se trouvaient les torches allumées qui devinrent visibles, formant une armada de lueurs menaçantes dans la nuit. Successivement, les deux autres colonnes se massèrent derrière la première colonne, main gauche brandissant une torche allumée, et main droite portant leur shofar à leur bouche pour émettre des sons puissants. Puis tous s’écrièrent d’une même voix : « A nos épées pour l’Eternel et pour Gédéon ! », tout en restant immobiles, agitant seulement leurs torches flamboyantes qui faisaient étinceler leurs épées.
 
Le camp des Madianites, des Amalécites, des milices mercenaires et des hordes de terroristes affolés se mirent à courir en tous sens, à pousser des cris et à prendre la fuite. Les 300 hommes sonnèrent une nouvelle fois du Shofar et, dans tout le camp ennemi, l’Eternel fit en sorte que les hommes paniqués tournèrent leurs épées les uns contre les autres, cependant que certains parvenaient à fuir.
Les hommes d’Israël, des tribus de Naphtali, d’Asher et de Manassé se rassemblèrent et poursuivirent les Madianites rescapés.
Devenu bon stratège, Gédéon envoya des messagers dans toute la région montagneuse de la tribu d’Ephraïm pour dire : « Descendez à la rencontre des Madianites et coupez-leur le passage de l’eau jusqu’à Beth-Bara, tout le long du Jourdain« . Tous les hommes d’Ephraïm s’emparèrent des gués du Jourdain.
 
Grâce à la stratégie de l’Eternel et à la foi d’un homme simple, suivi de 300 guerriers incorruptibles, la victoire de Gédéon retentit jusqu’à nos jours.
Chers lecteurs, dont certains sont disciples de Jésus, croyez-vous que ce récit prophétique vieux de 3000 ans ait pour but de nous instruire et de nous guider en nos temps de conflits croissants et de bruits de guerre totale ?
Aimeriez-vous faire partie d’une armée-commando à la Gédéon et vous engager ainsi dans une autre dimension de votre vie : leader spirituel et guerrier de la foi en action ?
 
Notes 
Le pouvoir que détient une petite lumière d’éclairer la nuit la plus noire est un symbole universel de liberté de la foi.
Fabriqué à partir d’une corne de bélier, le Shofar est l’instrument de musique à vent le plus vieux au monde. Le livre de Josué (autre héros de guerre antique) décrit l’impact de ses sonorités contre les formidables murailles de Jéricho qui s’effondrèrent lors de la conquête du pays de Canaan. Le son du Shofar est associé à la nécessité de s’éveiller, de se dresser, d’être en alerte et de combattre pour Dieu et pour la liberté qu’il nous a donnée.
François Celier est pasteur et chef d’entreprise

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