Du 18 juillet au 30 septembre 2015, le Musée d’art Ein Harod présente la première exposition du peintre franco-israélien Jacques Grinberg.
Premier bâtiment construit en Israël pour être un musée, Ein Harod est entièrement conçu pour capter la lumière naturelle. Il a, à ce titre, inspiré des architectes internationalement reconnus tels que Renzo Piano pour la construction de la Menil Fondation à Houston. Sa collection permanente est composée à la fois d’art juif de différentes époques et de nombreux objets culturels.
Première exposition du peintre franco Israélien
Né en Bulgarie en 1941, Jacques Grinberg émigre à l’âge de 13 ans en Israël, et étudie pendant 3 ans a l’Avni Art Institute à Tel-Aviv, auprès des professeurs Argov, Mokady, Streichman,Steimatzky et Krize., une chance pour Grinberg.
Il expose pour la première fois en 1959 à la Katz Gallery puis à la Chemerinsky Art Gallery.
A l’âge de 23 ans, il rejoint Paris et entre à la galerie Schoeller. Promoteur d’une approche figurative renouvelée, il impressionne les critiques d’art qui voient en lui une des forces vives de la nouvelle figuration.
Jacques Grinberg qui signait « Jacques » a poursuivi ses recherches en rejetant la conformité et les répétitions. Il a renouvelé continuellement ses sources d’inspiration (politiques, philosophiques, culturelles et spirituelles).
Caractérisée par des couleurs vives, une lumière jaillissante, des lignes souples et
maîtrisées, l’œuvre de Jacques Grinberg captive l’attention du spectateur.
Spontanéité et violence, lucidité et mélancolie, enthousiasme et humour composent et irradient une œuvre aux multiples facettes.
Travailleur infatigable, jacques Grinberg est l’auteur d’une œuvre considérable composée de milliers de peintures et de dessins.
Présentant un large panorama et réinscrivant jacques Grinberg dans l’histoire de l’art israélien, le Musée d’art Ein Herod offrira aux visiteurs un univers pictural original.
L’événement est organisé en collaboration avec l’association française l’homme bleu et avec l’aide de la fondation Jacqueline de Romilly qui soutient les échanges franco israéliens.
Un catalogue avec des textes de Galia Bar Or, directrice du Musée, du poète Meir Wieseltier et du jeune commissaire Nimrod Reitman
Après Israël, plusieurs expositions se tiendront dans des musées en Bulgarie ainsi qu’en France, notamment au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.
Une exposition à ne pas manquer Musée Ein Harod
Du dimanche au jeudi de 10h à 16h30 vendredi de 9h à 13h30 et samedi de 10h à 16h30.
Sylvie Bensaid
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