En Israël, des négociations dans tous les sens mais toujours pas de gouvernement . Netanyahu, chargé le 25 mars par le président Reuven Rivlin de former un gouvernement israélien, n’est toujours pas parvenu à constituer une coalition.
M. Netanyahu doit former un gouvernement avant le 22 avril prochain. S’il n’y parvient pas il pourrait demander deux semaines de délai supplémentaire pour poursuivre les négociations avec les partis de droite — ses alliés naturels — de centre, voire de gauche pour former une coalition.
Lundi, la télévision publique a en effet fait état d’une entrevue secrète entre Benjamin Netanyahu et son rival aux législatives du 17 mars dernier, le travailliste Isaac Herzog, une rencontre que les deux formations se sont empressées de démentir.
Mais mercredi matin, un responsable du parti travailliste a confirmé sous couvert d’anonymat au quotidien Maariv que cette rencontre avait bien eu lieu.
« Tous les députés du parti travailliste ont été surpris, passablement énervés et redoutent que ces rencontres (entre M. Netanyahu et M. Herzog) continuent », a ajouté cette même source.
Pour certains observateurs, M. Netanyahu serait en train d’agiter le chiffon rouge d’un gouvernement d’union avec la gauche, pour tenter d’arracher des compromis aux autres partis de droite et religieux, braqués par la répartition complexe des portefeuilles ministériels.
« Si les partenaires naturels (de la droite) s’entêtent sans raisons à mettre le Likoud dos au mur, le Likoud n’hésitera pas à aller voir Herzog et à lui proposer un gouvernement d’union ou même à organiser de nouvelles élections », a menacé la forte tête du Likoud, la député Miri Regev, à la radio.
Les discussions entre les partis de droite échoppent principalement sur l’attribution des postes de ministre des Affaires étrangères que se disputent Naftali Bennett (droite nationaliste religieuse) et Avigdor Lieberman ( droite nationaliste) et sur le portefeuille de l’Intérieur, lorgné par le parti orthodoxe Shass.
AFP
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