Les proches de "Jihadi John" sous étroite surveillance au Koweït

Les autorités koweïtiennes soumettent les proches de Mohammed Emwazi, le Londonien qui serait « Jihadi John », à une étroite surveillance, a rapporté dimanche le quotidien Al-Qabas.jihadi johnDes membres de la famille de l’homme identifié par des médias et des experts comme le jihadiste qui apparaît sur plusieurs vidéos du groupe Etat islamique (EI) de décapitation d’otages occidentaux, vivent et travaillent au Koweït et sont détenteurs comme lui de la nationalité britannique, a affirmé le quotidien.
« Les services de sécurité ont pris les mesures nécessaires pour les surveiller 24 heures sur 24 », a écrit Al-Qabas, en citant des « sources informées ». Le journal n’a pas précisé le nombre de proches de Mohammed Emwazi se trouvant au Koweït et les autorités gardent le silence sur cette question.
Selon les médias locaux, Mohammed Emwazi est d’origine irakienne et il est né au Koweït. Sa famille, apatride, avait demandé la nationalité koweïtienne. Le jihadiste présumé a visité, depuis son départ en Grande-Bretagne, le Koweït à plusieurs reprises, dont la dernière en 2010. Arrivé le 18 janvier 2010, il est resté dans le pays jusqu’au 26 avril, a affirmé Al-Qabas.
Il était alors arrivé en provenance des Emirats arabes unis et avait demandé un visa en utilisant son passeport britannique. Mais, en 2014, il avait été interdit d’entrer au Koweït après que son nom eut été lié à une attaque « terroriste » en Grande-Bretagne, selon le même quotidien.
Les séjours au Koweït de Mohammed Emwazi avait un caractère familial, selon l’une des sources citées par Al-Qabas. Il avait été fiancé à une jeune femme apatride avant de s’en séparer rapidement. Comme des milliers d’apatrides, appelés localement Bidoun, la famille du jihadiste présumé était en attente d’une éventuelle naturalisation.

Diplôme d’informaticien à Londres

Mohammed Emwazi est né au Koweït et a quitté ce pays à l’âge de six ans lorsque sa famille aisée est venue s’établir dans l’ouest de Londres. Il a passé sa scolarité dans la capitale britannique et a obtenu un diplôme d’informaticien à la Westminster University, et serait parti pour la Syrie en 2012 ou 2013.
Le MI5 et la police ont été en contact au moins une douzaine de fois depuis 2009 avec celui qui a été surnommé « jihadi John », avant qu’il ne réussisse à rejoindre la Syrie en 2012, soulignait vendredi le quotidien Daily Telegraph, dénonçant des « erreurs stupides ».

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