Nicolas Domenach n'avait jamais prononcé les mots qu'on lui prêtait.

L’article intitulé :  » Domenach: il faut remettre la communauté juive à sa place » était signé du nom de son auteur « Cassandra Troie » et avait été publié par « Riposte laïque ». Ce que nous  avions indiqué en le publiant à notre tour.domenach
Il s’agissait d’une critique incendiaire contre Canal+ en général et Nicolas Domenach, chroniqueur politique de « La Nouvelle Emission » en particulier, prétendant que ce dernier avait déclaré sur cette chaine qu’il fallait « remettre la communauté juive à sa place ».
Ce texte étant libre, nous l’avons publié de bonne foi mais après vérification il s’avère que Nicolas Domenach n’avait rien dit de semblable. Il parlait de Roger Cukierman, Président du CRIF, et de sa  maladresse à vouloir exprimer son opinion personnelle, (même si elle est plus que largement partagée…), au lieu de se borner au discours consensuel (politiquement correct?) qui convient mieux à sa fonction.
Un de nos lecteurs nous a demandé de nous référer aux mots authentiquement prononcés par Domenach et nous lui avons fourni le lien. Il s’avère qu’il a parfaitement raison et que Nicolas Domenach n’a jamais dit ce que Cassandra Troie lui fait dire.
Voilà sa véritable phrase : «Si il y a un problème d’organisation, oh combien, de la communauté musulmane qui n’a pas de représentants cohérents auxquels on puisse s’adresser, eh ben, la communauté juive aussi a besoin d’une remise à niveau de ses représentants. »
Nous présentons nos excuses à Nicolas Domenach et nous sommes heureux de ne pas le compter au nombre de ceux qui sont hostiles à la communauté.
Nous souhaitons qu’il nous pardonne ce faux pas. Nous sommes tombés dans un piège incroyable : une diatribe enflammée sur une phrase  NON PRONONCÉE !
Et nous remercions notre lecteur d’avoir attiré notre attention et de nous avoir éclairés. Et que l’ensemble des lecteurs de Tribune juive sache bien que nous essayons de faire de notre mieux pour leur délivrer des informations vérifiées en laissant la paternité des commentaires à leurs auteurs désignés. Mais là, il s’agissait d’un piège à double détente!
 
André Mamou

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