Je connais beaucoup de mes amis et de mes parents qui ne verseront jamais une larme à un enterrement mais qui répriment des sanglots aux cérémonie des mariages.
C’est un moment de grâce suspendue : cette jeune fille, cette femme vêtue de blanc, que le bonheur transfigure et irradie et cet homme âgé qui conduit son enfant sous le dais nuptial pendant que l’assistance retient son souffle puis éclate en applaudissements sinon en you you .
Elles sont toutes belles le jour de leur mariage, elles sourient et souvent elles tremblent, ces fragiles esquifs qui sortent du port et qui prennent la mer, la haute mer. On sait les vagues, on connait la houle, on devine les tempêtes puis on se souvient des aubes magnifiques et des couchers de soleil avec « l’or du soir qui tombe » et on a pour ce couple, homme et femme qui semblent être frère et sœur, une boule d’émotion qui monte et les yeux qui se mouillent.
Elle est belle la bénédiction nuptiale et l’air de « con te partirò » qu’Andrea Boccelli imprima dans toutes les mémoires ajoute encore à l’émotion.
André MAMOU
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