Trois militaires ont été agressés à l’arme blanche et légèrement blessés mardi dans le centre de Nice, alors qu’ils étaient en faction devant un centre communautaire juif dans le cadre du plan Vigipirate, a-t-on appris de source policière.
Les militaires, dont l’un a été blessé au bras et un autre au visage, ont été pris en charge par les services de secours sur le lieu de l’agression, avenue Jean Médecin, à côté de la place Masséna, a constaté un correspondant de l’AFP. Leur pronostic vital n’est pas engagé, selon la source policière, qui a précisé que l’auteur avait été interpellé.
L’agresseur avait deux couteaux sur lui, mais n’en a utilisé apparemment qu’un, a précisé le premier adjoint de Christian Estrosi à la mairie de Nice, Philippe Pradal, qui s’est rendu sur place après les faits. Il a été interpellé grâce à l’intervention de deux agents du tramway, qui passaient à proximité, et d’un autre homme, toujours selon M. Pradal.
Les militaires assuraient la sécurité dans le cadre du plan Vigipirate devant un immeuble abritant le Consistoire israélite de Nice, Radio Shalom et une association israélite. Quelque 10.500 militaires ont notamment été déployés, dont 5.800 en Ile-de-France, sur des sites sensibles, notamment les lieux de culte juifs et musulmans, devant des établissements scolaires ou les entreprises de presse, dans le cadre du plan Vigipirate, renforcé après les attentats commis en début d’année à Paris.« Je dénonce fermement l’agression violente contre les (…) militaires et demande des sanctions très lourdes contre la personne interpellée », a réagi sur Twitter Christian Estrosi. « C’est un symbole que de voir attaqué ces héros inconnus le jour-même où nous honorons les soldats tombés en Espagne. Nous sommes tous attaqués », a-t-il renchéri, réclamant aussi au gouvernement dans un autre message le maintien des militaires présents à Nice et dont le départ était prévu.
« Agression de militaires à #Nice06: c’est un symbole de la République qui est attaqué, toute ma solidarité à nos soldats », a réagi sur Twitter le député UMP et président du Conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti.
Avec AFP
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