Chérif Kouachi, l’un des tueurs de Charlie Hebdo, a affirmé vendredi à BFMTV avoir été envoyé par Al-Qaïda au Yémen, alors qu’Amedy Coulibaly assurait à la même chaîne avoir « synchronisé » son action avec lui et s’est réclamé du groupe Etat islamique.
La chaîne a été en contact téléphonique avec Chérif Kouachi, retranché à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), et Amedy Coulibaly, qui retenait des otages dans un supermarché casher parisien, avant qu’ils ne soient tués dans l’assaut des forces de l’ordre.
Dans ces échanges, Chérif Kouachi a dit que son voyage au Yémen en 2011 avait été financé par l’islamiste américano-yéménite Anwar al-Awlaki, tué au Yémen lors d’une frappe d’un drone américain le 30 septembre 2011.
Dans sa conversation avec des journalistes de BFMTV, alors qu’il était retranché avec un otage dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële, Chérif Kouachi a affirmé avoir été missionné pour agir en France par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), branche d’Al-Qaïda en Arabie Saoudite et au Yémen.
Juste après la tuerie de Charlie Hebdo, l’un des deux agresseurs avait lancé à un automobiliste à qui ils avaient volé sa voiture: « Dites que nous
sommes Al-Qaïda au Yémen. »
Retranché avec des otages dans une supérette casher de la porte de Vincennes à Paris, Amedy Coulibaly a contacté BFMTV vers 15H00 et a affirmé avoir « synchronisé » son action avec celle des frères Kouachi. « Eux Charlie Hebdo, moi les policiers », a-t-il dit, avant d’être lui aussi abattu dans l’assaut des policiers d’élite du Raid et de la BRI. Il a également affirmé à la journaliste de BFMTV avoir choisi cette supérette pour viser des juifs.
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