Sans accord avec Israël, rien ne pourra changer

Benjamin Netanyahu a prévenu jeudi qu’Israël n’acceptera « jamais les diktats unilatéraux », après le dépôt d’un projet palestinien de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU.

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Avigdor Lieberman et Benjamin Netanyahu / AFP

Le président palestinien Mahmoud Abbas « pense pouvoir nous menacer en prenant des mesures unilatérales. Il se trompe et ne comprend pas que son pouvoir sera renversé en Judée-Samarie par le Hamas comme cela s’est passé à Gaza », a dit M. Netanyahu dans un communiqué. »Nous n’accepterons jamais les diktats unilatéraux ».
Les Palestiniens qui ont refusé de faire les concessions nécessaires, sont exaspérés par des années de discussions sans que se rapproche la perspective d’un Etat indépendant. Ils ont soumis mercredi au Conseil de sécurité un projet de résolution visant à imposer un accord de paix global avec Israël dans un délai de douze mois et à obtenir le retrait israélien avant la fin 2017.
Les États-Unis opposeront leur veto et cette résolution ne pourra jamais trouver l’accord du Conseil de Sécurité . La diplomatie française et européenne tente de trouver une formulation qui puisse réunir tous les consentements .
Israël s’oppose catégoriquement à de telles démarches. Pour lui, un éventuel accord doit passer par des négociations bilatérales et non par une initiative unilatérale à l’ONU.
« Sans accord avec Israël, rien ne pourra changer », a ainsi déclaré le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman dans un communiqué.
« Le Conseil de sécurité de l’ONU ferait mieux de s’occuper de questions qui comptent vraiment pour la sécurité des citoyens du monde entier plutôt que des gadgets palestiniens », a-t-il ajouté.
Avec AFP

Les Etats-Unis ne soutiendront

pas la résolution palestinienne

Les États-Unis n’apporteront pas leur soutien en l’état à l’actuelle résolution palestinienne soumise au Conseil de sécurité de l’ONU sur un projet d’accord de paix avec Israël, a indiqué jeudi la diplomatie américaine.
Les diplomates américains ont étudié le texte palestinien circulant au Conseil et « ce n’est pas quelque chose que nous soutiendrons », a déclaré la porte-parole du département d’État, Jennifer Psaki.
« D’autres (pays) ont le même sentiment et demandent davantage de consultations » devant le Conseil de sécurité, a ajouté Mme Psaki, assurant que « les Palestiniens comprenaient » l’objection de Washington.
La France, le Royaume-Uni et la Jordanie s’efforcent depuis des semaines de mettre au point un projet de résolution acceptable pour Washington.

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