La La Land, Bla Bla Beach et sur les tunnels, la plage.

Hier, il a plu sur Netanya et ce matin, des baigneurs matinaux ont dit qu’il allait pleuvoir sur la plage de Tel Aviv. On a vu des gros nuages noirs envahir le ciel mais ils ne sont pas attardés ou alors ils se sont effilochés et le soleil a repris les choses en main.

Plage Frishman
Plage Frishman

Sur Gordon, la plage a pris le nom de La La Land , ce qui a incité sa voisine de Frishman à devenir Bla Bla Beach. Entre les deux, le bouquet de palmiers plantés dans la sable, après avoir dépéri, a repris des couleurs et, s’appuyant sur des tuteurs, arbore au dessus des palmes jaunies de nouvelles pousses d’un vert tropical.
Il y a des habitants de la ville qui ne vont jamais sur le bord de mer et encore moins se baigner : le sable, les vagues, la foule, l’eau froide en hiver et trop tiède en été … faut-il écouter leurs explications ?
Les rues sont pleines de gens, les enfants sont en congé, c’est la semaine de Souccot qui additionne les fêtes et se termine par celle de Sim’hat Torah : on chante et on danse autour des parchemins qui sont tous de sortie.

LE  » HAMASTAN  » DE GAZA

La guerre au Sud avec le  » Hamastan « de Gaza est terminée et les diplomates constatent qu’après 5.000 roquettes et 50 jours de bombardements, il y a beaucoup de dégâts et de décombres, un paysage lunaire a faire disparaître en utilisant les 5 milliards de dollars promis. Il y faudra 5 ans. Mais le monde entier attend que le cessez le feu débouche sur un traité de paix. La Suède, la Grande Bretagne et demain la France, poussent à la roue et à l’ONU, tous voudraient que la Palestine ait son État et que cette guerre du Moyen Âge islamique finisse après sept décades.
Le Qatar a promis d’apporter un milliard de dollars et comme tous les donateurs, ne veut pas recommencer le cycle construction- démolition. Il propose de transformer cette bande de Gaza en un nouveau Singapour. Rien que çà !
Mais une idée pourrait être mise en œuvre assez facilement et le projet a des chances sérieuses de réussir et d’être profitable : aménager des plages, des hôtels et des « resorts » tout le long du bord de mer. À Gaza, la mer est très belle et le sable est d’un blanc immaculé. Tous les touristes du Moyen Orient, tous les bobos d’Europe et tous les soutiens de la cause palestinienne auraient à cœur de consacrer une partie de leur budget de vacances à soutenir ce qui pourrait être la première industrie de la bande de Gaza: le tourisme .
Il faudra édifier au lieu de creuser et il faudra accueillir au lieu de haïr.
André MAMOU

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