Les israéliens se bousculent pour s'installer à Berlin

Un appel à venir vivre à Berlin fait des vagues en Israël

Un groupe d’Israéliens vivant à Berlin a soulevé une vague d’indignation en appelant leurs compatriotes en Israël à cherté de la vie et à venir s’installer dans la capitale allemande.
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Appeler des Israéliens à quitter un pays qui s’efforce précisément d’attirer le plus grand nombre de juifs du monde entier est déjà difficilement acceptable pour beaucoup. Mais, à en croire les commentaires suscités par l’initiative de ces Berlinois, exhorter des Israéliens à délaisser leur pays pour une capitale où a été organisé l’Holocauste semble confiner à l’insupportable.
« Le moment est venu d’immigrer à Berlin », dit la page Facebook en hébreu de ce groupe d’expatriés. Intitulée « Immigrons à Berlin », elle fournit des conseils pratiques à ceux qui cherchent une alternative au coût élevé de la vie en Israël.

LE PRIX DES LOYERS ET DE LA NOURRITURE

Cette page est tenue à jour « par un groupe d’Israéliens qui savent ce que vous ressentez pour avoir eux aussi souffert du prix des loyers et de la nourriture ». Berlin est « un endroit où vous n’aurez pas à vous demander comment joindre les deux bouts, où vous n’aurez pas à choisir entre acheter du fromage frais au supermarché et payer les activités extra-scolaires de votre fille », affirme le groupe.
Le coût de la vie est une préoccupation majeure des Israéliens. Une campagne de boycottage du fromage frais, aliment de base dont le prix avait flambé, avait été en 2011 l’évènement avant-coureur d’une vague de protestations sans précédent contre la cherté de la vie et les inégalités sociales.
A l’appui de leurs dires, les expatriés berlinois ont publié la photo de ce qui est selon eux un ticket de caisse typique (jus d’orange, produits laitiers, pâtes, fromage, pain, oeufs, desserts) d’un montant de 16,08 euros.
Ils ont mis au défi leurs compatriotes de produire un liste de courses équivalentes mais moins chères.

UN STAND À FALAFELS DEVANT LE BUNKER

L’initiative a suscité une controverse passionnée sur internet. « Qu’est-ce qu’on en a à faire s’il y a un stand à falafels moins cher devant le bunker de Hitler ? » s’est demandé un internaute.
Le tabloïd Maariv a consacré sa une au sujet. « Intéressons nous à ce fait incompréhensible: il y a 75 ans, les bottes nazies résonnaient sur le pavé berlinois (…) et c’est comme s’il ne s’était rien passé », y écrit le chroniqueur Ben Caspit. « Les Israéliens se bousculent pour aller à Berlin. La vie est dure pour eux ici (…) Ils se sentent bien à Berlin. De tous les endroits du monde, il faut que ce soit Berlin », relève-t-il.
L’an dernier, le ministre des Finances Yaïr Lapid, arrivé au gouvernement dans le sillage des manifestations de 2011, s’en était pris vigoureusement à ceux qui « sont prêts à jeter à la poubelle le seul pays qu’aient les juifs parce que la vie est plus confortable à Berlin ».
AFP

Qui est-il celui qui dans Facebook

encourage les israéliens à quitter

leur pays et à s’installer à Berlin?

Selon certaines sources ce serait un expatrié de moins de 30 ans qui aurait des liens avec des Allemands opérant dans l’immobilier et également avec une école de langues.
Pendant plusieurs semaines de septembre il a encouragé l’émigration vers Berlin et il s’est adressé en ces termes à Shelly Yachmovitch députée travailliste à la Knesset :
 » Shelly, notre génération a décidé: ce sera Berlin .
C’est votre génération qui nous a conduit à faire ce choix. Notre cœur sera toujours en Israël et nous y retournerons quand il sera possible d’y acheter un logement ou alors deux cartons de lait, du pain et du beurre sans avoir à solliciter un prêt bancaire »!

Selon Israël Hayom

 

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