Une menace planétaire. Un projet de décapitation en Australie.

Un projet de décapitation en Australie.

Ce n’est pas faute d’avoir averti.
Lettres mortes.
Israël et les communautés juives de la Diaspora qui ont tiré la sonnette d’alarme depuis des lustres n’ont pas été entendus.
Et puis, encore une fois, tant que les attaques visaient Israël, tant qu’on tuait des juifs, les chrétiens d’Orient, les yézidis, les kurdes, tant que ce n’étaient que de jeunes nigérianes qui étaient enlevées et réduites en esclavage, tant qu’on ne décapitait que le soldat anglais Lee Rigby dans une rue de Londres, ou des journalistes, tant que ce n’étaient que des milliers de réfugiés qui se noyaient pour fuir l’horreur, sans entendre les cris désespérés de Giusi Nicoli, la maire sicilienne de Lampedusa, tant que ce n’était que dans un centre commercial à Nairobi que des terroristes crevaient les yeux, castraient et arrachaient doigts, nez et oreilles à leurs victimes, tant que…

Quel seuil faudra t-il donc atteindre ?

Pour les américains le seuil avait été atteint lorsque des avions détournés réduisaient en cendres leurs tours à New York et qu’ils découvraient un terrorisme massif sur leur territoire.
Mais la seule réponse n’a été que de détourner la menace par l’appât du gain du pétrole irakien.
Rien n’a attendre du président Obama qui se casse ses belles dents blanches sur l’arsenal laissé aux mains des terroristes.
En Australie, une vaste opération antiterroriste a permis de déjouer un complot qui visait à perpétrer des meurtres en chaîne et à l’aveugle sur le territoire.
Une quinzaine de personnes ont été arrêtées dans la nuit du 17 au 18 septembre.
Les suspects prévoyaient entre autre de décapiter un civil en pleine rue à Sydney et de déployer le drapeau du soit disant Etat islamique.

Les autorités de Canberra avaient été averties que des extrémistes australiens, revenus d’Irak ou de Syrie, se préparaient à commettre des attentats.
Le seuil est-il atteint ?
 Pascale Davidovicz