Vous n'avez pas eu le bel été que vous espériez

Rentrée aménagée

pour les petits Israéliens

après la guerre

Plus de deux millions d’enfants israéliens ont repris le chemin de l’école lundi avec un programme initial aménagé pour les aider à surmonter l’épreuve de la guerre à Gaza.
La plupart des écoles ont ouvert comme prévu, y compris dans le sud proche de la bande de Gaza, malgré les récriminations de certaines communautés selon lesquelles les classes n’étaient pas assez protégées contre la menace des roquettes.

« Nous veillerons à ce que vous receviez à la fois le savoir et la sécurité », a dit Benjamin Netanyahu qui a rendu visite à des écoliers à Sdérot et près de Sdérot, à quelques kilomètres à l’est de la bande de Gaza.
Le sud d’Israël a été intensément soumis au feu des roquettes et des obus de mortiers tirés de la bande de Gaza voisine pendant les cinquante jours de guerre qui s’est achevée par un cessez-le-feu illimité le 26 août.
Des milliers d’Israéliens vivant dans les kibboutz proches de la bande de Gaza ont quitté leurs maisons avec leurs enfants. Les habitants des plus grandes villes comme Ashkelon, à une quinzaine de kilomètres au nord du territoire palestinien, ont vécu au rythme des alertes et des séjours dans les abris. Un enfant de quatre ans a été tué le 22 août par un obus tombé sur un kibboutz.
« Je sais que vous n’avez pas eu le bel été que vous espériez », a dit le Premier ministre aux élèves, mais la reprise des cours « est la réponse la plus forte à nos ennemis (qui) croyaient pouvoir nous faire partir d’ici ».
La décision d’ouvrir les écoles et les jardins d’enfants a été prise avec le ministère de la Défense qui a établi que « la classe pouvait reprendre partout dans le pays », a indiqué le ministère de l’Education.
Les deux premières semaines de classe intégreront des moments de détente et des activités « favorisant l’expression émotionnelle et renforçant l’endurance personnelle » après un été marqué par la guerre, a indiqué le ministère de l’Education. Les enfants auront l’occasion d’exprimer leur expérience personnelle de la guerre.
Avec AFP