« Athlétique », portant casquette et lunettes
Un homme « probablement seul » et « bien préparé ». C’est le portrait que la justice belge a dressé dimanche de l’auteur de la fusillade qui a fait quatre morts, la veille, devant le Musée juif de Belgique à Bruxelles. La police lance désormais un appel à témoins pour retrouver cet homme, dont les mouvements ont été captés par des caméras de vidéosurveillance.
Sur son site Internet, la police belge a diffusé trois vidéos issues de ces bandes, également visibles sur la plate-forme YouTube. Ces images montrent un homme coiffé d’une casquette sombre, vêtu d’un habit bleu clair, d’un pantalon et de chaussures sombres. Il porte des lunettes, deux sacs noirs en bandoulière et a les mains gantées.
Dans la description qui accompagne ces images, les forces de l’ordre font état d’un homme « de corpulence moyenne, athlétique et se déplaçant avec souplesse ».
httpv://youtu.be/WFGIWADssJg
httpv://youtu.be/5FNlQOcqfas
L’attaque s’est déroulée en quelques minutes, peu avant 16 heures, dans le quartier très animé et commercial du Sablon. L’individu a pénétré dans le musée, sorti d’un de ses sacs de sports un fusil de type kalachnikov, tiré sur un couple de touristes, puis il s’est dirigé vers la réception où il a tiré sur deux autres personnes.
La troisième vidéo, en noir et blanc, filme cette scène, de l’entrée du musée. On voit le tireur sortir son fusil et tirer vers l’intérieur avant de repartir.
Les quatre victimes sont un couple de touristes israéliens d’une cinquantaine d’années habitant Tel-Aviv, une Française et l’hôte d’accueil du musée, de nationalité belge.
httpv://youtu.be/duNN200AMq0
L’attaque pas revendiquée
Dès samedi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a affirmé que cette attaque était le résultat de « l’incitation à la haine permanente » contre les Juifs et Israël. Le président français François Hollande a pour sa part estimé que le « caractère antisémite » de l’attaque « ne faisait pas de doute ».
Mais l’attaque n’a pas été revendiquée, et la justice belge a indiqué dimanche que « toutes les pistes » restaient « ouvertes » et qu’elle ne pouvait « confirmer qu’il s’agissait d' »un acte terroriste ou antisémite ».
Une caméra comme Merah ?
Mme Van Wymersch s’est refusée à confirmer ou infirmer l’allégation d’un quotidien belge selon lequel l’homme portait une caméra fixée à la bandoulière d’un de ses sacs pour filmer la tuerie, comme Mohammed Merah il y a deux ans dans le sud de la France.
La porte-parole s’est également refusée à tout commentaire sur une éventuelle concours des services israéliens à l’enquête.
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