Assi Dayan,
l’une des grandes figures du cinéma israélien,
fils du légendaire général Moshé Dayan,
est décédé jeudi à l’âge de 68 ans.
Né en 1945, cet autodidacte s’est lancé dans le cinéma d’abord comme acteur puis comme réalisateur, tournant plusieurs films qui ont marqué l’histoire du cinéma israélien.
Il est le deuxième enfant de l’ancien chef d’état-major Moshé Dayan, soldat et homme politique, surtout resté dans l’Histoire comme le héros de la victoire de la guerre éclair des Six jours en 1967.
Assaf (« Assi ») Dayan a joué sous la direction de géants de Hollywood comme John Huston, dans « Promenade entre l’Amour et la Mort » (1969), et Jules Dassin, dans « La Promesse de l’Aube » (1970), où il interprétait le rôle de l’écrivain Romain Gary.
httpv://youtu.be/T1Rs15oxtps
Acteur prolifique et charismatique, il a participé à plus de 40 films, au cinéma et à la télévision, assurant même le rôle de son illustre père en 2003 dans un téléfilm sur la Guerre de Kippour de 1973.
Il a reçu 8 « Prix Ofir », les Oscars israéliens, un record absolu.
Mais c’est surtout comme metteur en scène qu’Assi Dayan a obtenu sa reconnaissance.
En 1976, il dirige une comédie culte en Israël, « L’Unité Halfon ne répond plus », critique humoristique de l’armée israélienne, rediffusée régulièrement à la télévision.
Ses films connaîtront le succès en dehors des frontières d’Israël, en particulier « La Vie selon Agfa » (1992), analyse caustique des conflits qui déchirent la société israélienne, récompensée à la Berlinale en 1993.
« Nous avons perdu l’un des plus grands créateurs de ce pays », a témoigné jeudi l’actrice israélienne Gila Almagor, qu’Assi Dayan avait dirigée dans « La Vie selon Agfa ».
Il a été au centre de plusieurs scandales, notamment après une émission de TV qui lui était consacrée et le montrait malade et s’adonnant à la drogue avec son fils Lior.Il a également été condamné à plusieurs reprises pour des actes de violences sur sa compagne.
AFP
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