250 personnes ont été placées en garde à vue dimanche soir à l’issue des incidents lors de la manifestation anti-Hollande à Paris.
Celles-ci ont été placées en garde à vue pour « participation à un attroupement armé, maintien d’un attroupement après ordre de dispersion, violences à l’encontre des policiers, dégradations volontaires ».
Dix-neuf policiers ont été blessés, lors des affrontements avec des manifestants, mais aucun n’a été hospitalisé.
La manifestation avait rassemblé entre 17.000 personnes (police) et 160.000 (organisateurs). Le collectif « Jour de colère », rassemblement hétéroclite d’intégristes catholiques, d’opposants au mariage homosexuel, de partisans de Dieudonné, d’identitaires, de patrons en colère, de familles, a défilé contre « l’action gouvernementale » et pour demander la destitution du président de la République, jugé « incapable » et « impopulaire ».
Au cours de la manifestation des slogans hostiles au CRIF , aux juifs, ont été scandés par une partie des manifestants et des pancartes dénonçant » les sionistes » ont été brandies.
COMMUNIQUE DU CRIF
Paris, le 26 janvier 2014
Manifestation « Jour de Colère »
Dimanche 26 janvier 2014, durant la manifestation organisée par le collectif « Jour de Colère », on a crié dans Paris, entre autres slogans racistes et antisémites « Juif, la France n’est pas à toi ! »
Le CRIF condamne avec la plus grande fermeté la violence des slogans xénophobes, racistes et antisémites entendus durant cette manifestation.
Ils sont le fait d’une minorité d’extrémistes dont les références historiques et les opinions tournent le dos à notre république, à notre démocratie et aux valeurs de tolérance qui font la grandeur de notre pays.
le CRIF demande aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures pour que les auteurs de ces propos soient recherchés et condamnés et que ces individus ou groupes soient mis hors d état de nuire.
Le CRIF rappelle que demain, la France républicaine célèbrera l’anniversaire de la libération du camp D’Auschwitz
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