Considéré comme l’un des grands romans de la littérature française du XXème siècle,
Grand Prix de l’Académie française en 1968,
Belle du Seigneur est le troisième volet d’une tétralogie
qui commence avec Solal (1930) et Mangeclous (1938).
Belle du Seigneur , qui a marqué des générations de lecteurs, a été traduit dans 13 langues et s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires, est aussi un film et un DVD.
L’histoire d’une passion ravageuse.
En 1935-1936, à Genève, alors que le monde est prêt à basculer dans l’horreur de la guerre, le séduisant et fougueux Solal, qui officie à la SDN (Société des Nations), tente d’obtenir les avances de la belle et ensorcelante Ariane, aristocrate protestante et épouse de son subalterne Adrien. Celle-ci ne tarde pas à succomber au charme du jeune homme, mais cette relation passionnelle aussi flamboyante qu’interdite, va entraîner les amants dans un un tourbillon d’amour intemporel qui dépasse tous les codes sociaux, puis s’anéantir dans un destin tragique.
Interprété par deux acteurs-mannequins à la beauté fulgurante, Natalia Vodianova et Jonathan Rhys Meyers manquent d’envergure et survolent leurs rôles.
On aurait espéré mieux du film de Glenio Bonder, qui, en se permettant quelques libertés de réalisations du Best seller, ne fait pas ressortir le côté tragique du chef d’œuvre d’Albert Cohen.
A force de sublimer la beauté des décors et des paysages, le film anéantit le sens de l’histoire.La mise en scène est maladroite. Gravement malade au moment du tournage, le réalisateur n’a pu en achever le montage, donnant davantage à son film valeur de témoignage que de véritable œuvre.
Le film est transparent, sans profondeur, dépouillé de toute originalité, loin de l’épopée foisonnante et lyrique d’Albert Cohen.
En DVD et Blu-Ray
Sylvie BENSAID
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