Une semaine après le début de la Guerre de Kippour, les forces syriennes sont repoussées au delà de la frontière israélienne mais les Égyptiens sont toujours présents à l’intérieur du Sinaï. Au cours de la seconde semaine de la guerre, Tsahal arrêtent les Égyptiens et combat dans de terribles batailles pour reprendre le contrôle de la région du Sinaï. Comme le dit Haim Bar Lev : “les Égyptiens se sont ressaisis et nous aussi”. Cela n’est pourtant pas assez. Afin de mettre un terme à la guerre, Tsahal doit traverser le canal de Suez et entrer dans le continent africain.
Front égyptien
La plus grande bataille de tanks de l’histoire. C’est ainsi que certains historiens décrivent la seconde offensive égyptienne contre les forces israéliennes dans le Sinaï. Le 14 octobre, la seconde et troisième armées égyptiennes lancent une attaque massive avec des centaines de tanks et des tirs d’artillerie sur la ligne défensive de Tsahal. Trois brigade arrêtent avec succès cette attaque. Ce jour là, la victoire israélienne marque un tournant décisif et représente un point crucial pour la suite de la guerre sur le front sud. La supériorité des tankistes israéliens s’expriment enfin et la défaite de l’offensive égyptienne permet d’entreprendre la traversée du canal de Suez.
Tsahal décide de traverser le canal sur un des points faibles de la ligne égyptienne, entre la seconde et la troisième armée, au nord du Grand Lac Amer. Les positions égyptiennes au nord et au sud du Sinaï sont affaiblies et ne représentent pas un danger pour les Israéliens.
En se déplaçant rapidement vers le canal et à l’aide d’une attaque de diversion, Tsahal réussit à rejoindre la zone de traversée sans trop de problèmes mais une fois découvertes, les forces de Tsahal sont la cible de violents affrontements, une des plus dures batailles de la guerre autour de la zone connue sous le nom de fermes chinoises. Plus de cent soldats israéliens sont morts durant la première nuit des combats.
Au même moment, des parachutistes traversent le canal de Suez à bord de bateaux pneumatiques pour sécuriser la rive ouest. Le pont flottant à rouleaux de l’armée israélienne connaît de nombreux problèmes à être transporté à destination et, entre-temps, de petits bateaux créent un pont non-permanent sur lequel les tanks peuvent traverser. Les premiers tanks sont placés en sécurité au nord du point de passage, sur la rive ouest. Ils entrent sur le continent africain et détruisent plusieurs unités de missiles antiaériens, offrant un passage à l’Armée de l’Air israélienne. La surprise du côté égyptien est totale.
Tsahal repousse durement de nombreuses tentatives d’attaquer la zone de traversée du côté israélien. La 25ème brigade égyptienne de la troisième armée en est un parfait exemple. Cette brigade est simplement rayée de la liste des forces égyptiennes.
Après trois jours de combats intensifs, les fermes chinoises sont enfin conquises et Tsahal sécurise la zone. Les forces israéliennes peuvent maintenant dépasser la ligne ennemie et traverser le canal sur le pont enfin installé (Gesher Haglilim). Les divisions des généraux Adan et Magen se dirigent vers le sud vers la ville de Suez et le sud-ouest tandis que la division de Sharon, dernière à traverser le canal, se dirige vers le nord, direction Ismaïlia.
httpv://youtu.be/cwAa8IuvUNA
En mer, la supériorité de la Marine israélienne est totale. Elle arrive à détruire des dizaines de navires égyptiens en mer Méditerranée et dans le golfe de Suez. Dans les airs, les avancées sur le terrain ouvrent le ciel aux opérations de l’Armée de l’Air.
L’avantage change définitivement de camp. Comme le dit le général Bar-Lev : “les Égyptiens se sont ressaisis et nous aussi”. L’armée israélienne a maintenant ses yeux rivés sur le Caire et fait ses plans pour encercler la troisième armée et l’anéantir.
Front syrien
Dans les hauteurs du Golan, les forces de Tsahal campent sur le territoire syrien et ont le contrôle de certaines zones syriennes. L’Armée de l’Air israélienne opère de manière intensive au dessus des cieux syriens. Elle attaque notamment les quartiers généraux de l’armée syrienne à Damas et plusieurs aéroports autour de la capitale. Plusieurs confrontations ont lieu dans les airs.
Tsahal doit également faire face aux combattants et tanks envoyés de Jordanie et d’Irak, c’est notamment le rôle de la division de Lener au sud du front syrien. Ces tanks ennemis sont équipés de système de vision de nuit et ont donc l’avantage sur les tanks israéliens. Ils arrivent à arrêter l’avancée israélienne mais ne regagnent aucun territoire.
Tsahal reprend donc le contrôle du conflit. Proche de Damas et du Caire, l’ennemi est mis en déroute. Après avoir été mise à l’épreuve, Tsahal dévoile son pouvoir et s’assure que les forces ennemies soient durement frappées et gardent l’empreinte forte de l’armée israélienne : Tsahal est l’armée la plus puissante de la région et ses territoires ne seront pas conquis.
Forces de Défense d’Israël
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