Le décret Crémieux rétabli il y a 70 ans

Un colloque pour le Soixante-dixième anniversaire

du rétablissement du décret Crémieux

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A l’initiative du centre communautaire et de l’association Morial, un colloque est organisé le dimanche 20 octobre.  » sur la longue marche des juifs d’Algerie et de la liberté.
Rappelons que les juifs ont été présents en Afrique du Nord depuis l’époque des Phéniciens. Si bon nombre d’entre eux, lors de l’arrivée des Arabes au VIIème siècle se convertirent à l’Islam, d’autres restèrent ce qu’ils sont encore aujourd’hui, des Juifs.

Ils eurent alors le statut de « DHIMMIS » qui, en terre d’Islam, protège les non musulmans mais avec des droits limités, ayant entraîné, bien souvent, mépris et humiliations. Lorsque la France, en 1870, leur accorda, par le décret Crémieux, la nationalité française, ils sortirent de l’état de soumission dans lequel ils se trouvaient. Mais les antisémites, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, déniant ce décret, accumulèrent les provocations et les violences contre les juifs.

« Le 22 juin 1940 le régime de Vichy abrogea le décret Crémieux. La communauté juive d’Algérie retrouvait alors le statut de « Juif indigène », en subissant les lois d’exclusion imposées par Pétain » rappelle Didier Nebot le président de Morial.
La jeunesse juive d’Algérie décida de réagir. Clandestinement, elle organisa la résistance. De petits groupes de cinq personnes, cloisonnés, sans contact les uns avec les autres, participèrent à des actions de sabotage contre les pétainistes. Le 7 novembre 1942, 312 résistants juifs, sur un total de 377 résistants, prirent tous les points stratégiques d’Alger, pour permettre aux américains de débarquer. Ce fut l’opération TORCH qui marqua le tournant de la seconde guerre mondiale et qui permit aux juifs de retrouver leur dignité et leur statut de français.
C’est cette histoire qu’aborderont un certain nombre d’intervenants parmi lesquels Albert Maarek, historien, à Geneviève Dermenjian, historienne au CNRS, Jacob Oliel, chercheur en histoire, Denis Cohen Tannoudji, vice président de la Société des Juifs de Tunisie, Franklin Rausky, docteur es Lettres.
En mai juin et juillet 1962, les juifs vont se fondre dans la masse des rapatriés pour un exode sans retour
En conclusion Jacques Karoubi, le vice-Président de Morial abordera la fin du judaïsme en Algérie de la libération à l’exode de 1945 a 1962
Dimanche 20 octobre
Centre communautaire de Paris 119 rue Lafayette 75010 Paris
A partir de 14 heures
Réservations 0153205252 et 0614220453
Sylvie Bensaid

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