Une des traditions importantes de la fête de Souccot est l’usage des quatre espèces : l’Etrog (cédrat), le Loulav (palme de dattier), Hadass (feuille de myrte) et l’Aravah (feuille de saule). Chacun de ces végétaux a une signification symbolique pour le peuple juif. Voilà quatre soldats de Tsahal qui représentent à merveille les “quatre espèces” de Tsahal.
Dans la tradition juive, l’Etrog désigne le cœur, la compréhension et la sagesse. Le Loulav représente l’épine dorsale, Hadass correspond aux yeux, à la vision et enfin l’Aravah représente la bouche. Tout comme ces quatre facultés complètent le corps humain, Tsahal aussi fonctionne en harmonie avec ces quatre organes : le cœur, les yeux, la colonne vertébrale et la bouche.
Etrog – Le coeur
L’armée israélienne a lutté au cours des 65 dernières années pour l’indépendance de l’État d’Israël, la liberté et la sécurité de son peuple. Alors que nous célébrons nos victoires, nous ne perdons jamais de vue le lourd prix de ces batailles qui ont couté de nombreuses vies humaines.
Le lieutenant Ofer du Corps des Blindés mécanisés est officier responsable des familles endeuillées. Elle assure le contact entre Tsahal et les familles des soldats qui ont donné leur vie pour la défense de l’Etat. Elle veille à ce qu’ils sachent que leurs sacrifices n’ont pas été en vains. Les combattants de Tsahal sont sans aucun doute les bras de l’armée israélienne et les officiers comme le sous-lieutenant Ofer sont son cœur.
Loulav – l’épine dorsale
Le Corps Educatif de Tsahal est unique en son genre. Son rôle est de promouvoir les valeurs nationales et de développer le leadership chez les soldats pour mener à bien la mission morale de l’armée israélienne dans la société. Ses soldats agissent comme responsables de l’éducation au sein de chaque unité de Tsahal.
En temps de guerre, les soldats du Corps Éducatif jouent un rôle essentiel dans le soutien moral à la population civile d’Israël. Pendant l’Opération Pilier de défense en 2012, quand les roquettes terroristes tombaient sur le pays, des centaines de soldats du Corps Éducatif se sont précipités vers les communautés du sud d’Israël pour fournir leur soutien. “Les soldats ont ouvert la voie et ont fait un travail essentiel”, a déclaré le chef du Corps Éducatif, le générale de brigade Eli Shermeister
Le Corps Éducatif a également aidé à préparer les soldats sur le terrain. “Nous avons fait en sorte que chaque soldat déployé pour les activités de combat opérationnel passe par une formation d’éthique en ce qui concerne le sens du devoir et la nécessité de lutte,” explique Shermeister. “Nous avons constaté que cela est important et indispensable à la réussite de la mission. L’armée sait se battre et aussi comment soulever et discuter des dilemmes éthiques.”
Soldats de l’orchestre militaire de Tsahal
Les orchestres militaires (appartenant au Corps Éducatif) se sont également déplacer pour les troupes et les civils dans les bunkers des communautés israéliennes près de la bande de Gaza. “Les orchestres militaires font partie de la culture nationale israélienne”, note Shermeister. “Cela me réchauffe le cœur et renforce le lien entre les soldats du service régulier et du service réserviste, entre la société israélienne et l’armée. Cela renforce notre capacité à nous défendre.”
Hadas, les yeux
La force de l’armée israélienne est fondée sur sa puissance de feu étonnante et ses combattants talentueux. Sur le terrain, ils ne signifient pourtant rien s’ils n’étaient pas guidés par les yeux de l’armée israélienne – les guetteuses qui sont toujours en train d’observer les frontières et l’ennemi, apprennent leurs mouvements et déjouent leurs tentatives d’attaque.
Le major Shai Barda, vice-commandant du bataillon de Nesher positionné près de Gaza affirme que ses soldats travaillent jour et nuit en utilisant la technologie de pointe dont des ballons de surveillance qui s’élèvent jusqu’à 300 m dans le ciel, afin d’empêcher les menaces de Gaza et de garder les communautés aux alentours sûres. “C’est unique de servir le long de la frontière de Gaza”, raconte le major Barda. Les tentatives d’infiltration ou d’attaques sont presque quotidiennes le long de la frontière. Les soldats doivent donc rester en permanence en alerte.
Orian Pundak, commandant d’une des compagnies ajoute que même la technologie la plus avancée ne peut pas remplacer l’œil humain. Ses soldats ne le savent que trop bien. “Aucune machine ne sera capable de déterminer si un berger s’occupant de sa routine de tous les jours décide de planter un explosif. Vous devez avoir une personne derrière la machine, qui est capable de comprendre et juger la situation”, dit-elle. “Nous nous devons de rester vigilants à chaque changement mineur – de toujours prévoir où la prochaine attaque aura lieu, savoir où ils tenteront de s’infiltrer. Nous sommes toujours prêts, il n’y a pas de temps pour le repos.”
Aravah, la bouche
Daniella a 21 ans et a fait alyah (immigré en Israël) depuis l’Argentine en 2012 avec le rêve de servir dans l’armée israélienne et de contribuer à la protection de la patrie juive. Après son arrivée, elle n’avait pas beaucoup pensé à la position qu’elle souhaitait rejoindre dans l’armée. Elle allait être surprise par l’ampleur des responsabilités qu’elle s’apprêtait à recevoir.
Morales est alors interviewé pour une place dans l’unité du Porte-parole de Tsahal. Aujourd’hui, elle sert dans une équipe hispanophone et communique au nom de l’armée à l’ensemble du monde hispanophone. Morales dit qu’elle n’a jamais rêvé de la responsabilité qu’elle a aujourd’hui : annoncer les activités de l’armée israélienne dans le monde espagnol.
Daniella
“Etre la voix d’une si grande institution, influente et importante comme l’armée est avant tout une responsabilité gigantesque”, dit-elle. “Nous représentons chacun de nos soldats et officiers à un public qui ne connaît pas forcément le but des soldats de l’Armée de Défense d’Israël : défendre un État, une maison et une famille.”
Forces de Défense d’Israël
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