
FALLAIT BIEN L’ÉCRIRE, CE POST

Tels des requins qui seraient attirés par le sang juif, ils sont apparus juste après le 7 octobre.
Ils étaient là, sur les plateaux, signant des tribunes enflammées pour condamner Israël, rivalisant de comparaisons sordides, nazifiant à qui mieux mieux les hommes politiques israéliens.
Les voilà propulsés au premier rang des cortèges dans lesquels on appelle au massacre des Israéliens, caution bienvenue, se prévalant du massacre de leurs grands-parents pour mieux accuser Israël – coupable de tous les maux – d’instrumentaliser la mémoire juive.
Dans leur surenchère permanente, regroupés en des associations aux noms pompeux qui comptent jusqu’à une vingtaine de membres, ils ont droit aux interviews en bonne page ; on en fait les contradicteurs idéaux pour porter cette autre voix juive qui neutraliserait, par le miracle rhétorique du dos-à-dos, celle des 99,9% du peuple juif, attaqué dans sa chair.
Ils prennent systématiquement le parti de l’ennemi mais montent sur leurs grands chevaux lorsqu’on les renvoie à leurs contradictions, à leur maladie. Ils se prennent alors pour Flavius, pour Isaïe, surtout s’ils n’en ont pas lu un mot et qu’ils en seraient intellectuellement, linguistiquement incapables.
Ils sont décoloniaux, post-ci et ça, anti-ça, et n’existent publiquement que par leur posture, dernier lien à une judéité qu’ils auraient oubliée, n’était le rappel du nom juif par les Juifs réels.
Sans le sang juif ou arabe qui, en coulant, les fait exister dans la sphère publique, ils seraient renvoyés à leur insignifiance.
Quelqu’un aurait-il la méchante franchise de leur murmurer qu’aux yeux du judaïsme ils ne sont souvent pas juifs et que leur patronyme passe-droit, qui leur offre la posture du moralisateur à géométrie variable, dont ils usent et abusent, est anéanti, dans le temps long du peuple juif, par l’enfant juif, celui qu’ils n’ont pas ?
Cet enfant juif, s’ils l’avaient pris au sérieux, leur aurait tendu un miroir dans lequel ils auraient pu voir le vide.
Merci à Karine Tuil d’en avoir croqué un exemplaire fictionnel, une quinzaine d’années avant le pogrom du 7.10.2023, dans son livre « La Domination » (Grasset, dédicace : « pour Ariel »).
© Joel Hanhart
Merci Karine. Un peu de courage fait du bien.! Ts ces juifs honteux me donnent la nausée pire encore quand ils croient « s’émanciper « en condamnant systématiquement Israel
Bravo karine , c’est intelligemment décrit .
Et en un sens il y a encore pire, ou plus triste…Ceux qui dénoncent l’antisémitisme et la barbarie islamiste mais qui EN MÊME TEMPS ont voté Macron en 2022. Le Macronisme est un mélenchonisme (à peine) déguisé.
Des noms, s’il vous plait !