Il y a 10 ans, nous vivions 3 jours de cauchemar au cours desquels furent massacrées la rédaction de Charlie Hebdo en plein cœur de Paris, une policière à Montrouge, des clients et un employé de l’Hypercacher de la porte de Vincennes. Le terrorisme islamiste venait de tenir sa mortifère promesse de frapper les « mécréants, les croisés et les Juifs » (comme il l’avait déjà fait en mars 2012).
3 jours plus tard, nous avons vu dans les rues de Paris la plus grande manifestation jamais vue depuis la Libération de 1944 où furent scandés les « Je suis Charlie, je suis policier, je suis juif, je suis français » et où nous étions plein d’espoir quant à la capacité de notre nation à faire face à la menace terroriste.
Force est de constater que les 10 années écoulées ont été particulièrement décevantes en raison non seulement de tous les attentats qui se sont succédés depuis janvier 2015 (Bataclan, Nice, Strasbourg, assassinats de Samuel Paty et Domique Bernard) mais aussi d’un discours de retournement victimaire entretenu par des officines islamistes et relayé par beaucoup trop d’acteurs de la vie publique et politique.
Ainsi depuis les attaques de janvier 2015 (et même avant) des sociologues, chercheurs, responsables associatifs et politiques veulent nous faire croire que l’origine des attentats c’est la France forcément raciste, la laïcité forcément islamophobe, la société forcément injuste, l’inconscient gaulois forcément « colonial », le covid, le cannabis, le chômage, les tweets de Trump et le réchauffement climatique, bref la terre entière est coupable…sauf les terroristes eux-mêmes ainsi que l’idéologie islamiste jamais nommée en tant que telle.
Depuis ces attaques nous voyons nos écoles, lycées, universités, clubs de sport céder de plus en plus de terrain face aux coups de boutoirs d’un islamisme décidé à imposer ses marqueurs et sa vision de la société. La laïcité est de plus en plus dénoncée comme « irrespectueuse » « non inclusive » « dépassée » quand ce n’est pas des accusations de racisme et de soi-disant islamophobie en bonne et due forme.
Depuis ces attaques, nous avons vu de nouveau à l’œuvre la logique de stigmatisation depuis les bas-fonds des réseaux sociaux aboutissant aux menaces de morts, intimidations, insultes directes à la personne, à toutes personnes accusées de «manquer de respect » comme cela a été pour Mila et hélas Samuel Paty qui a connu le tragique destin que l’on sait.
Lâcheté et pusillanimité d’un côté, entrisme de l’autre : et voilà comment, 10 ans plus tard, des centaines de milliers de « followers » approuvent les appels à commettre des attentats de la part d’ « influenceurs » algériens sous OQTF et pourtant toujours sur notre sol.
Voilà comment Charlie Hebdo est obligé de travailler dans un quasi-bunker, et qu’en 2017 le triste sire Plenel l’accusa à nouveau de « mener une guerre contre les Musulmans » justifiant ainsi de nouveaux attentats.
Voilà comment Mickaëlle Paty at dû être exfiltrée du tribunal où se tenait le procès des complices du djihadiste assassin de son frère, et ce à cause d’une vindicte islamiste contre laquelle l’administration et la justice semblent impuissantes.
Voilà comment Mila continue de vivre cachée dans son propre pays tandis que ses harceleurs continuent leurs existences sans avoir été vraiment sanctionnés.
Voilà comment on qualifie de « résistant » le Hamas auteur des abominables massacres sur le sol israélien le 07 octobre 20233 tandis que la riposte d’Israël, certes massive (mais a-t-on été “doux” lorsqu’on a combattu Daech après les attentats du 13 novembre ?) est taxée de « crimes contre l’humanité » et de « génocide ».
Voilà où nous en sommes 10 ans plus tard.
Pour reprendre les mots de Riss dans un édito de 2017 «Si jamais de nouveaux barbares venaient achever la sinistre besogne des frères Kouachi, espérons qu’il restera des courageux pour les dénoncer non seulement eux mais aussi ceux et celles qui les aurons quasi adoubés et encensés ».
Plus que jamais, le MPCT répond présent à cet appel de Riss.
Thomas Dresler
Je me rappelle qu’à l’époque le discours officiel était « Pas d’amalgame », « L’islam est une religion d’amour et de paix » et autres billevesées scandaleuses. Tous ceux collaborant avec l’islamisme depuis les années 80 faisaient semblant d’être du côté de « Charlie » : c’était l’hypocrisie absolue. Qui pouvait sérieusement y croire ?
Hélas rien n’a changé en 10 ans et la situation s’est même aggravée.
L’autocensure est devenue une règle de survie.
Les « influenceurs » algériens veulent créer le chaos aidées par les sinistres sirs de LFI
Malgré tout le mal que je pense de Le Pen, ce qui s’est passé à la République est une honte
Et nos pauvres otages croupissent encore!!!!!
Il faut malgré tout garder espoir en ce qui concerne la justice en France.Etre impitoyable avec les influenceurs islamistes qui sont écoutés et regardés par des admirateurs qui à leur tour colportent la haine.Les repérer et les emprisonner.Evidemment que des prisons doivent être construites.ce ne sont pas les bâtiments inutilisés qui manquent.les délinquants doivent être tous expédiés dans leur pays d’origine ainsi que ceux qui encombrent les prisons françaises.Cest du jamais vu un pays qui laisse se faire assassiner des professeurs des dessinateurs alors que des menaces planaient sur eux. C’est indigne.