1955 ( Il y a 70 ans eh oui !) la Faculté de Droit, rue Soufflot, à gauche du Panthéon : la corpo des étudiants a désigné celui qui sera son grand chef : Jean-Marie Le Pen.
Il était en fin d’études quand j’ouvrais un Code Civil pour la première fois. Beau garçon et beau parleur, il était entouré de ses amis et de ses admirateurs, tous réunis juste au coin dans le premier café de la rue Saint Jacques.
Les étudiants qui le connaissaient me le décrivaient comme un meneur plutôt antisémite et me conseillaient de ne pas m’en approcher. La Fac était le théâtre d’affrontements verbaux continuels entre « fachos et cocos ».
Les étudiants communistes très nombreux s’opposaient à tous ceux qui ne suivaient pas la ligne du « Parti ».
Je me souviens d’une soirée très agitée : les étudiants communistes entendaient perturber une conférence que Raymond Aron devait donner à la Sorbonne. Le Pen et ses partisans firent le service d’ordre, bousculades et coups de poings, pour barrer la route aux communistes.
Le Pen débuta dans la vie des affaires avec une maison d’édition de musiques militaires : les chants de guerre des armées allemandes, Das Reich et Oradour sur Glane !
Et un jour il rencontra celui qui fut son sauveur : Lambert, associé de Lambert-Lafarge, matériaux de construction. Il lui promit de le nommer ministre et le benêt sans descendance lui donna toute sa fortune et même le domaine de Saint Cloud qui est encore le siège de la famille Le Pen.
Ensuite il fut utilisé par François Mitterrand pour empêcher la droite de venir au pouvoir ou de le conserver. Il ne pouvait pas s’empêcher de faire des remarques racistes ou des plaisanteries anti juives. Il a rendu le service souhaité par le PS qui pouvait alors se présenter comme le camp du bien ! L’espace politique de la droite libérale ou conservatrice était ainsi rétréci.
Le Pen disparu, son héritière porte son nom mais tout est sur le point d’être possible. A gauche le positionnement de La France Insoumise (ou Islamiste) rétrécit l’espace politique de la social démocratie, ce qui pourrait permettre un rapprochement droite, centre et gauche sans ceux qui révulsent.
Le Pen,
Mélenchon …
© André Simon Mamou
Oui miterrand lui a tendu les perches qui donnerent ses » heures de gloire » , il a meme aidé a renflouer financierement sont journal » present » lorsque celui ci fut enndifficultė , finalement quand on y pense : quoi de plus naturel qu une alliance occulte entre un collabo et un antisemite ?
Miterrand et Le Pen faisaient la paire.
j’ajoute:sauf que Le Pen ne retournait pas sa veste.fidéle au négationnisme ou il prétendit que les chambres à gaz étaient une invention.