Dans le contexte actuel de la fin du procès des viols de Mazan et de la soumission chimique, l’affaire Gérard Miller a rebondi, alors que le dossier est toujours en cours d’instruction, avec un livre : « Serial Miller » de Chloé Vienne, dont les détails font froid dans le dos. L’occasion de revenir sur cette affaire, avec l’interview d’une des victimes présumées du psychanalyste médiatique, passionné d’hypnose…
Il vient il y a quelques semaines, à 76 ans, de devenir papa pour la sixième fois, sa compagne Anaïs ayant accouché d’un garçon, prénommé Sasha…
Il, c’est Gérard Miller, le psychanalyste, professeur de Paris VIII, militant politique de la gauche de la gauche et personnage médiatique que l’on sait. Un personnage fort en gueule et toujours très péremptoire, qui, il y a quelques semaines encore, passait très régulièrement sur les écrans, principalement dans l’émission « C ce soir ».
Je ne connais pas personnellement Gérard Miller, ne partageant avec lui que son prénom. Il se trouve cependant que je l’ai croisé deux ou trois fois dans ma vie de journaliste, dans les années 2002-2005, et que j’ai découvert, près de 20 ans après ces rencontres fugaces, que j’avais été aveugle et sourd à ce que j’avais alors vu et entendu. Je ne crois pas avoir été le seul… Malheureusement !
Le témoignage d’une amie il y a quelques mois et la lecture du livre « Serial Miller » de Chloé Vienne (aux éditions Stock) *, sorti à la mi-octobre dans la droite ligne d’un reportage d’ »Envoyé Spécial » sur France 2 et d’un article dans « Elle », viennent de réveiller ma mémoire assoupie et m’inciter à écrire à ce sujet.
A interviewer aussi une amie, que nous appellerons Marlène**, qui a eu affaire à ce Miller-là…
Il a tout essayé…
Dans les années 2003-2005, je travaillais à deux pas du Moulin Rouge où se tournaient, toutes les mi-journées du lundi au vendredi, l’émission de Laurent Ruquier, produite par Catherine Barma, « On a tout essayé » sur France 2.
On s’en souvient, cette émission à succès d’ »Access Prime Time » abordait de nombreux sujets d’actualité, faisait appel à des chroniqueurs drôles ou talentueux, et fit notamment exploser médiatiquement Florence Foresti.
Parmi les chroniqueurs, l’un d’entre eux était un ancien collègue. Celui-ci, lors de deux ou trois émissions, fit appel à moi car son assistante était partie en congés, pour l’aider dans les coulisses à préparer sa chronique consistant à présenter des objets innovants, parfois utiles, souvent cocasses.
Voilà le contexte dans lequel j’ai croisé, plus que rencontré, Gérard Miller, l’un des piliers de cette émission. L’une de mes amies – Marlène -, que je conviais à me rejoindre dans le public du studio du Moulin Rouge, fit plus que le croiser… Malheureusement !
« L’affaire Gérard Miller«
Malheureusement, car Marlène fait partie de la longue liste des victimes de Gérard Miller, même si elle ne figure parmi les témoins du livre de Chloé Vienne.
Un ouvrage d’un peu plus de 200 pages qui analyse en profondeur ce qu’il convient d’appeler « L’affaire Gérard Miller » et les accusations de viols et d’agressions sexuelles de plus de 40 femmes à ce jour, dont Muriel Cousin, pour des faits courant sur près de 25 ans (de 1993 à 2020, et principalement dans les années 2002-2005). On découvre, effaré, le mode opératoire du prédateur sexuel et son habileté à « jouer avec le feu », dans un milieu où il est une star et où on néglige de le rappeler à l’ordre…
Si Gérard Miller bénéficie de la présomption d’innocence, a toujours nié fermement les accusations et continue d’affirmer n’avoir jamais contraint aucune femme, respectueux intégral qu’il serait du consentement, il semble bien que celui qui se prétend féministe, soutien de #metoo, pourfendeur par exemple du comportement de Gérard Depardieu ou d’Adrien Quatennens, aura visiblement, à la lumière du livre « Serial Miller », bien du mal à parer les accusations de toutes ces jeunes femmes, parfois même mineures au moment des faits. Précisons que ni Miller, ni son entourage proche, n’ont voulu répondre à la journaliste qui a mené l’enquête aussi bien pour le reportage d’Envoyé Spécial que pour « Serial Miller ».
Sans s’être concertées, toutes les jeunes femmes victimes présumées de Miller ont raconté peu ou prou des faits et un mode opératoire similaires : la « chasse » au milieu d’un public conquis (à la télévision ou à l’université), puis l’invitation à diner ou au spectacle, puis la proposition de venir découvrir son hôtel particulier cossu du 11ème arrondissement de Paris, la proposition d’un jeu reposant sur l’hypnose, celle d’une boisson visiblement douteuse et l’agression sexuelle dans une chambre rouge de style japonais dont certaines ont réussi à s’échapper… Pas toutes !
« Le cas Marlène«
Marlène, je l’ai dit, est une amie. En 2005, je ne la connaissais que depuis quelques mois. Nous partagions une vraie passion pour les médias en général. Elle rêvait de travailler à la télé. Ses études allaient dans ce sens… Détail non négligeable : très jolie et filiforme, on la remarquait instantanément quand elle arrivait dans un lieu public, je peux en témoigner.
Le jour où elle vint, sur son temps libre, assister à « On a tout essayé », Gérard Miller remarqua donc immédiatement Marlène au milieu du public hilare, assis tout autour des chroniqueurs. A vrai dire, il l’avait déjà remarquée quelques minutes plus tôt, avant que l’enregistrement ne commence. Venue me saluer en coulisses, Marlène était « tombée » sur le psychanalyste ami de Laurent Ruquier, bras dessus bras dessous avec Claude Sarraute, suivis d’Isabelle Alonso, les trois seuls de tous les chroniqueurs à nous saluer bruyamment… Premiers échanges de sourires… La proie était repérée…
Et puis plus rien. Je ne sais rien, je n’entends rien, je ne vois rien de ce qui a pu se passer à l’époque. A peine suis-je perturbé par les demandes incessantes du responsable de la sécurité de l’émission qui va me demander dans les mois qui suivent si « Marlène va bien, et si elle va revenir bientôt » …
Et puis, en mars dernier, Marlène me contacte sur Facebook. Elle m’apprend qu’elle vient de faire une déposition à l’encontre de Gérard Miller. Elle me dit qu’il a tenté de l’agresser sexuellement en 2005 avec un mode opératoire qui fait immanquablement penser à celui que je découvrirai quelques semaines plus tard dans l’ouvrage de Mme Vienne… La suite est à lire dans l’interview ci-dessous.
© Geka
* « Serial Miller » de Chloé Vienne, paru le 16 octobre aux éditions Stock, 243 pages.
** Prénom d’emprunt pour respecter son anonymat dans un dossier en cours d’instruction.
Une victime de Gérard Miller parle…
Une victime de Gérard Miller parle…
Dans le contexte du procès des viols de Mazan, l’affaire Gérard Miller, dont le dossier est toujours en cours d’instruction, a rebondi récemment avec la parution du livre « Serial Miller » de Chloé Vienne*, dont les détails font froid dans le dos.
Nous avons pu rencontrer à cette occasion une des victimes présumées du psychanalyste médiatique, passionné d’hypnose, qui ne fait pas partie des témoins de l’ouvrage. Elle nous livre un témoignage exclusif.
Tribune Juive – Bonjour Marlène**. Quand vous m’avez contacté sur Facebook en mars dernier, vous m’avez livré un témoignage glaçant sur ce que vous aviez vécu avec Gérard Miller, contre qui vous veniez de déposer une plainte devant la Police Nationale. C’est bien ça ?
Marlène – Oui, c’est ça. Disons que c’était plutôt un témoignage ou une main courante que j’ai effectuée. J’ai été bien écoutée, avec bienveillance. Mais je n’ai pas pu porter vraiment plainte dans la mesure où ils ont considéré que j’étais majeure au moment des faits (j’avais 24 ans) et qu’il n’y avait pas eu d’agression sexuelle caractérisée… J’ai en effet su dire « stop » au moment où ça commençait à devenir vraiment gênant.
C’est-à-dire ? Que s’est-il passé exactement en 2005 à partir du moment où il vous repère dans le public d’ »On a tout Essayé » jusqu’à que vous ressortiez de chez lui ?
Cela va être un peu long, mais oui je vais raconter. J’étais venue sur le tournage de cette émission que j’adorais et j’étais intéressée à l’idée de travailler dans le milieu de la télévision. Ce jour-là j’arrivais avec un CV dans l’espoir d’approcher Laurent Ruquier et de pouvoir éventuellement faire acte de candidature. Gérard Miller, à chaque coupure, faisait des petits tours dans le public, demandait si tout allait bien. Il m’a demandé comment je trouvais l’émission. Je lui ai répondu que je m’amusais bien.
En toute fin d’émission, je vois que Laurent Ruquier part directement après l’enregistrement (ndlr : il allait sur Europe1 pour faire son autre émission du jour).
Gérard Miller vient vers moi. Je lui dis que c’est bête, que je me retrouve avec mon CV sans avoir pu aborder Ruquier. Il me dit « Laurent n’a pas vraiment le temps, mais donne-moi ton CV, je vais regarder ça ». Et il ajoute : « Si ça t’intéresse, juste après, on va enregistrer l’émission de radio. Si tu as envie, tu m’accompagnes« . Moi, super naïve, je dis oui.
Je dois tout de même préciser que je me doutais d’autant moins de ce qui pouvait se passer que j’avais un naturel naïf à cette époque et que j’étais persuadée que Gérard Miller était gay. Sa corpulence, sa manière de s’habiller, sa façon très maniérée de parler, je me disais depuis toujours qu’il était gay. J’y allais donc en toute confiance…
Vous acceptez donc de le suivre…
Oui, il me propose un casque et je monte à l’arrière de son scooter. Je croise alors le regard de Jean-Luc Lemoine qui devait penser « Et voilà, encore une… » Regard que je n’ai pas su interpréter sur le moment… On va directement rue François 1er pour l’émission sur Europe1. J’appelle même ma mère pour lui dire : « Tu ne devineras jamais avec qui je vais assister à l’émission de Ruquier sur Europe1 ? » Et quand elle le découvre elle trouve ça génial !
L’émission de radio se passe bien. Quand elle se termine, Miller me dit « Écoute, si tu veux rencontrer des gens du milieu, passe à la maison ce soir ». Il me griffonne son adresse sur un papier. Moi, sur le moment, je suis très contente. Je me dis « Il m’invite chez lui, c’est top !« . Encore une fois en toute confiance, je ne sentais aucune raison de m’inquiéter car je croyais donc naïvement que les femmes ne l’intéressaient pas.
Et donc vous vous présentez en début de soirée à son hôtel particulier pas loin de la Place de la Nation ?
Oui, c’est ça. J’étais subjuguée, moi qui venais de banlieue et d’un milieu modeste, je me suis dit « Ouah, il y a des maisons comme ça dans Paris ! » Quand j’arrive chez lui, je ne suis pas particulièrement étonné de le voir seul, car je suis arrivée tôt et j’ai pensé être comme toujours la première arrivée… Il me fait entrer, me propose de boire un verre… Pas de l’alcool, mais un jus de fruit. Comme à l’époque, j’étais dans une phase un peu anorexique, je buvais à peine les boissons sucrées, je n’ai donc trempé que modestement les lèvres. Il me dit « Attends, je vais te faire visiter la maison« . Rapidement, après m’avoir notamment montrée sa très impressionnante salle de home cinéma, il me conduit dans une pièce, très sombre, très japonisante, lumières rouges tamisées, avec un futon au sol.
Il vous demande immédiatement de lui faire « des choses » ?
Non, il n’a jamais été dans l’injonction. Il semble proposer et offrir à son interlocutrice la capacité de refuser. Mais très vite il me dit « Est-ce que je peux te proposer un massage, c’est ma spécialité aussi. Tu sais que je suis médecin, psychanalyste… » Quand j’ai expliqué l’histoire à la policière qui a recueilli ma déposition, j’ai dit « J’ai honte, je ne m’explique pas comment je me suis retrouvée à avoir confiance au point de m’allonger sur le futon d’un type que je ne connaissais pas pour un massage ?‘ J’étais pourtant assez prude et pas du genre à me laisser faire comme ça.
Et les choses s’emballent ?
Oui, il commence donc à me masser. Je le vois rapidement se mettre sur moi, à califourchon, et il me dit « Ça serait quand même mieux si tu enlevais ton haut ». Et bizarrement je me suis exécutée.
Vous avait-il parlé d’hypnose avant ?
Non, pas vraiment. Il parlait beaucoup en même temps, avec un ton assez monocorde mais doux, en m’appelant sans cesse par mon prénom. Il me disait « Tu as l’air vachement tendue » et je lui ai répondu : « Oui, j’ai de gros problèmes de sommeil. Je suis une stressée« . Je lui ai un peu caché que j’avais des penchants anorexiques. Il m’a répondu « Tu devrais essayer de te détendre, de penser à un endroit un peu paradisiaque…«
Une plage au bord la mer et un bel homme qui s’approche de toi ? Dans le livre de Chloé Vienne, ça fait clairement partie du mode opératoire systématiquement décrit…
Oui c’est ça. J’essaye de me détendre mais ça ne marche qu’à moitié, car moi je ne suis pas du tout réceptive. J’avais déjà essayé l’hypnose par le passé et ça ne fonctionnait pas sur moi. Et puis je sens comme une gêne. J’ai tout de même un type âgé au-dessus de moi que je n’ai pas désiré… Je sens que ça n’est pas bien, et bizarrement en même temps je me laisse faire. Mais, à un moment donné, alors que je suis en soutien-gorge, il commence à passer sa main dessous pour toucher ma poitrine. Et là, je lui dis « Non, Non… « , je l’arrête tout de suite. Je lui dis que je ne suis pas à l’aise, que quelque chose ne va pas. Je dis « Désolée » . Il se relève, un peu vexé, et me dit : « Ah bon ? Tu sais, d’habitude, les filles elles acceptent et elles restent ». Je lui réponds « C’est bien, mais je veux rentrer chez moi« .
Il a alors insisté pour que vous restiez ?
Non, il m’a laissé partir, je pense. Mais je ne suis pas sûr que ça se soit arrêté là. Je n’ai en effet plus aucun souvenir après ça. Je suis incapable de me rappeler de la façon dont je suis rentrée chez moi, alors que je rentrais loin (à Créteil) en transports en commun. Dans mon idée – j’espère que ma version est la bonne – je lui ai mis un stop et il m’a laissée partir, vexé. Mais je conserve un petit doute car si je me souviens de plein de détails, je ne me souviens pas de la façon dont je suis sortie, ni rentrée chez moi.
Il ne vous a pas proposé de l’argent pour prendre un taxi (ndlr : dans le livre de Chloé Vienne, il le fait régulièrement et jette même l’argent au visage des jeunes femmes non consentantes parfois) ?
Si, effectivement. C’est marrant, je ne l’ai pas raconté à la policière car je n’en étais pas sûre et je ne voulais pas qu’on puisse dire que j’aurais pu inventer des trucs.
A l’époque, vous aviez quelqu’un dans votre vie ? Vous viviez chez vos parents ou seule dans un appartement ?
Non, j’étais seule et je vivais seule.
Avez-vous cependant eu le réflexe d’en parler à quelqu’un sur le moment ?
Non et c’est étrange. Je me souviens juste d’avoir répondu évasivement à ma mère qui me demandait « Alors, ça s’est passé comment ? » : « Je suis bien allée chez lui, mais c’était bizarre et je ne suis pas restée. Je suis repartie rapidement sans rencontrer personne« . Je pense que je ne voulais rien raconter, du fait de mon amnésie finale. Je suis restée sur cette fausse version.
C’est seulement en février 2024 que je suis tombée à la télé sur « l’affaire » dont on parlait dans les médias. J’ai entendu le témoignage d’une des victimes. La jeune femme racontait ce qu’elle avait vécu chez lui et j’ai réalisé que je connaissais cette pièce dont elle parlait. Tout est remonté au conscient petit à petit. J’ai alors eu un peu peur d’être jugée par mon compagnon quand je lui en ai parlé, sur le mode « Comment as-tu pu suivre ce type chez lui ?« . Mais non, il m’a soutenue.
Avez eu l’impression que ce que vous avez vécu ce jour-là a entraîné des conséquences sur votre vie de femme et notamment sur votre sexualité, ou pas du tout ?
Non, je ne pense pas. Mais c’est vrai que j’ai aussi vécu un temps dans le milieu du cinéma, car en parallèle j’essayais de faire de la figuration et des petits rôles. Cela m’a ouvert les yeux sur le milieu en lui-même.
Cela vous a détourné de votre vocation, puisque vous ne travaillez pas du tout dans le secteur de l’audiovisuel aujourd’hui ?
Ah oui, très clairement. Cela fait partie des éléments qui me l’ont fait fuir. Au bout de deux ans d’essayer de m’imposer en tant qu’intermittente, j’ai même quitté la France en 2006 pour aller vivre en Australie. J’ai pris la décision en février de cette année-là. Beaucoup de choses m’avaient choqué, comme les soirées de fin de tournage où tu vois tout le monde avec des rails de coke… Ou bien cette copine harcelée par un écrivain connu… Je m’étais vraiment rendu compte, au-delà de ce qui m’était arrivé avec Miller, que c’était un milieu artificiel et pour moi malaisant. Je n’avais aucune envie de céder à une pression quelconque ; le fameux « coucher pour réussir » ne faisait clairement pas partie de mes objectifs et de mon ADN.
Quand vous avez témoigné devant les policiers de ce qui vous était arrivé dans l’hôtel particulier de Miller, ils vous ont proposé de voir quelqu’un pour vous aider, même si c’était bien après ?
Cela s’est fait en deux temps. Je suis d’abord aller une première fois en février 2024. Mais tout n’était pas encore revenu. Je m’étais arrêté à « Je suis allée chez lui, il m’a proposé un massage et je me souvenais de la fameuse pièce japonaise« . Et puis, deux mois après, j’ai dit à mon compagnon qu’il y avait des choses qui me revenaient, que je n’avais pas tout raconté. Je suis alors retourné au commissariat et j’ai dit que j’avais des éléments à ajouter. A chaque fois, je tombais sur des femmes très bien, très à l’écoute, sans jugement.
La deuxième fois, ils ont donné mes coordonnées pour une convocation à la brigade des mineurs, qui a eu lieu au mois de mai. J’ai alors tout raconté et ai répondu à toutes les questions. Ils entraient vraiment dans les plus infimes détails. Pas simple cependant de tout se souvenir près de vingt ans après… La psychologue qui m’a reçue m’a longuement interrogée, comme les autres victimes sur mes éventuelles séquelles psychologiques à long terme. Cela m’a fait du bien…
Aujourd’hui, quel est votre état d’esprit ? Je ne sens pas quelqu’un dans la vengeance, mais quelqu’un qui a juste envie que la vérité soit faite pour que ce genre d’histoires ne se reproduisent plus… Et vos parents, ils réagissent comment depuis qu’ils savent ?
Oui, c’est ça. J’ai envie qu’il paye, que justice soit faite ! Mes parents et notamment mon père (un ancien flic), n’ont toujours pas compris je crois. Ou plutôt qu’ils sont dans le déni. Mon père doit s’en vouloir, je pense. J’ai l’impression que mes parents ne voulaient tout simplement pas comprendre.
En résumé, vous voulez que la justice passe…
Oui. Lors de mon deuxième témoignage, on m’a dit qu’il se pourrait qu’il y ait à un moment donné une confrontation avec lui. Comment ça se passerait dans ce cas ? Si j’éprouverais un souci ? J’ai répondu « aucun ! ». Je n’ai aucune peur, aucune gêne. S’il doit y avoir confrontation, je la ferais. Et bien sûr, je serai à son procès !
Propos recueillis par Geka
Pour reprendre le mot de Gilles-William Goldnadel : « Celui qui a le discours le plus sévère, c’est le plus pervers ». En effet, en septembre 2023, Gérard Miller, grand ami de Mélenchon et psychanalyste de LFI, déplorait l’inexistence d’un parti des Juifs en France en questionnant la boussole morale de ceux qui ne vivent pas entre le café de Flore et le boulevard Saint-Germain. Visiblement, devenue folle, la boussole morale de Gérard Miller s’est perdue sous la ceinture.
Je suggère à tous de lire ce « témoignage » soigneusement.
Et constater, comme moi, qu’il est VIDE.
C’est simple : il n’y a RIEN.
A en croire son « témoignage » cette jeune femme (à l’époque…) a fait l’objet d’une tentative de drague parfaitement ordinaire et classique ; elle ne fut nullement obligée à quoi que ce soit ; elle a suivi Miller de son plein gré dans sa maison et même dans sa chambre à coucher « japonisante ».
Elle (selon son propre récit !) était parfaitement consentante aux manœuvres « préliminaires » jusqu’au moment où, pour des raisons qui la concernent, elle a décidé d’y mettre fin. Miller, bien plus âgé qu’elle, n’était probablement pas à son goût. Rien à redire.
Suite à quoi Miller n’a exercé aucune pression d’aucune sorte et l’a laissé partir tranquille. Certes vexé, Miller ; normal, mais c’est tout. Il lui avait même donné de l’argent pour rentrer chez elle.
Il n’y a dans ce récit, même à le croire, ni viol ni agression sexuelle ni rien de répréhensible selon aucun critère.
« On » vous publie, mais votre propre argumentaire est grotesque: « Elles » sont 40, Voyez-vous. ET cela pose in fine … un sérieux …souci. A votre ami « psy »
Vous n’avez pas publié 40 témoignages…Mais un seul, celui de la dénommée « Marlène ».
Je me réfère donc au seul témoignage que vous avez publié.
Il est quand même intéressant que vous n’ayez RIEN à redire au sujet de mon commentaire…Vous cherchez à changer de sujet en parlant de 40 témoignages…
Que vous n’avez sans doute pas lu…
Si les 40 ressemblent à celui de Marlène, le dossier est VIDE.
Soyez sérieux: un livre est sorti: lisez-le.
Le témoin que vous évoquez est entendu et son témoignage pris au sérieux.
L’agresseur présumé rendra des comptes et la justice décidera.
Ce ne sera ni vous, ni nous.
Vous en êtes toujours aux tentatives de changer le sujet.
Je réagis à un article chez TJ, non à autre chose ; vu que vous êtes responsables de ce que vous publiez, non du livre ni de la procédure judiciaire qui ne sont nullement de votre fait.
Ce que vous publiez ne comporte RIEN qui puisse être reproché à Gérard Miller. NADA !
Voyons… Cette femme avait 24 ans au moment des faits (supposés…).
Elle rencontre Miller lors d’un tournage d’une émission télé vu son souhait ardent de faire partie du monde des médias (dont un CV préparé d’avance pour être remis à Ruquier).
Miller lui promet de communiquer le CV à Ruquier. D’où gratitude…
Sans contrainte donc elle monte sur la moto de Miller pour aller à son hôtel particulier parisien. Donc déjà proximité physique.
Toujours sans contrainte, arrivée à la maison elle entre dans la chambre à coucher « japonisante » qui a tout d’un baisodrome, ce qu’elle ne peut pas ignorer à 24 ans.
Dans la chambre, sans contrainte elle se couche sur le « futon ». Toujours sans contrainte elle « enlève le haut »…
Et finalement, vu qu’elle a dû changer d’avis, Miller lui donne de l’argent pour qu’elle rentre à la maison et elle repart chez elle tranquillement laissant le pauvre homme « dormir sur la béquille », comme disent les motards…
Hé ! Ho ! Elle nous prend pour qui ? A en croire ce récit, c’est à Miller de demander réparations….
Il n’y a ni livre ni procédure judiciaire qui tiennent ; TJ est responsable de ses articles.
Décidément. Si j’étais un sien ami, je … me tairais… Je ferais profil bas. J’aurais même un brin « honte »: il est « psy », isnt’il?
Elles sont pléthore. A avoir eu droit au même « traitement ». Fin de cet échange. Ne vous souciez guère de TJ.
Qu’elles soient quarante à témoigner aurait suffi autrefois à me convaincre. Ce n’est plus le cas. Disons depuis Metoo, et surtout depuis le scandale des Césars, le show incroyable, haineux, odieux, de Florence Foresti contre Roman Polanski alors qu’elle était payée pour un tout autre rôle pourtant, ainsi que de ses acolytes tout aussi venimeuses et hystériques, pour des faits certes répréhensibles, datant de plus de quarante ans, presque cinquante je crois, des faits regrettés, payés et pardonnés par la victime elle-même qui ne veut plus en entendre parler. On ne fait pas d’un tel homme, devenu bon mari et bon père de famille, un damné de la terre, sans être animée par la haine et la méchanceté.
Ne confondez pas Polanski et Miller ! Ce dernier, toujours prêt à hurler avec les loups, y compris la peste brune islamonazie, est réellement indéfendable. Ces mélenchonistes sont d’immondes ordures. Le Mal et le Vice sous le 😷 de la Vertu.
@Jérôme O. Je ne confonds pas. J’admets sans problème que ces deux hommes n’ont pas grand-chose à voir. Miller, réellement indéfendable ? Peut-être, je ne le connais pas très bien. Mais je ne le vois pas ici comme un homme politique même indéfendable, mais sur un autre plan : celui d’un homme accusé d’agressions sexuelles par des néo féministes. Metoo et Foresti ainsi que ses acolytes, m’ont révélé la façon dont elles agissaient, laquelle me les rend hautement suspectes et d’une crédibilité douteuse.
Marlène rêvait de travailler « à la télé » à défaut d’avoir rencontré Laurent Ruquier, trés occupé, c’est Gérard Miller qui va l’aider, elle et son cv. de fil en aiguille il va lui proposer des rapports intimes, qu’elle va refuser. Elle dit qu’elle avait 24 ans et qu’elle était naive. Là ou je suis un peu étonnée c’est quand elle accepte de s’allonger sur le futon de Miller, à moitié dévêtue, et que finalement elle va dire non à l’homme vexé qui lui dit que d’habitude les femmes ne lui résistent pas. Je n’aime pas Gérard Miller, ni ses idées ni son comportement et pas seulement avec les femmes; Mais ce que je veux dire c’est qu’une jeune femme ne doit JAMAIS suivre un homme dans sa chambre un homme qu’elle ne connait pas ,jamais.
A Carole et à Jérôme O.
Ne vous laissez pas entrainer sur une déviation.
L’immense cinéaste Polanski et ce que l’on peut penser des idées politiques et idéologiques de Miller sont hors sujet.
La question est, comme souvent vue l’hystérie « me-too », la prétention victimaire de femmes qui, à bien y regarder, n’ont rien à reprocher à quiconque, certainement pas aux hommes ; sauf, peut-être à elles-mêmes.
Vu que, prises entre leur désir naturel et certaines appréhensions, elles ne savent pas toujours gérer la distance entre leurs genoux…
Et surtout les tentatives de tout judiciariser ; d’abuser de la « justice » au service d’idéologie, non pas néo-féministe mais, souvent, lesbo-extrémiste inavouable.
» la prétention victimaire de femmes »
Cette éternelle, systématique, position victimaire des femmes selon la doxa néo-féministe, et ce quelle que soit la situation (pour Marlène il s’agit d’une femme qui suit un homme quasiment inconnu d’elle dans sa chambre d’hôtel, m’enfin ?!!!) me paraît dégradante pour les femmes, faisant d’elles de pauvres créatures irresponsables de leurs actes, ce qui est absolument contraire au vrai féminisme.
De plus, il ne faut jamais perdre de vue que ces mêmes prétendues néo-féministes osent excuser de vrais violeurs, on sait lesquels.
Mesdames et messieurs.
Je tombe des nues en lisant vos échanges.
Vous qui avez l’air de savoir pourtant manier la langue et donc réfléchir, vous arrive t’il de vous demander ce que les femmes comme Marlene on a gagner en prenant le risque de raconter ce qui leur est arrivé ? Allez-y faites un petit effort. Utilisez les vos cerveaux. Non ne vous fatiguez pas je vais vous répondre : absolument rien. Elles n’ont rien à y gagner. Rien d’autres que de tenter de se réparer grâce à la justice. Pire, elles ont tout à perdre, à commencer par subir ce genre d’échanges puants dont vous êtes les rédacteurs.
Alors que cette femme exprime le fait d’avoir été mené à la baguette par un homme ayant un ascendant morale et psychologique sur elle, tout ce que vous trouvez à dire c’est que « elle l’a bien cherché » et qu’elle « ouvre trop sa gueule cette feminazie ». Pas une once de compassion ? Pas une seule petite tentative de vous remettre en question ? Qu’une femme de 24 ans se voit emmené chez un homme des médias riche et puissant 25 ans plus âgé qu’elle parce qu’il lui fait miroiter de l’aider dans sa carrière et qui au final n’utilise ce nauséabond subterfuge que pour tenter de la baiser ça ne vous pose pas problème ? Non sûrement pas, car vous avez l’air de trouver normal d’honorer la grande générosité de Gérard Miller par un peu de « gratitude » comme vous dites. Ben oui c’est vrai c’est normal, où avais-je la tête : les femmes rêvent de sucer des bites ou se faire baiser contre un peu d’aide pour leur carrière. Et les puissants ont bien mérité une petite turlute en échange de leur générosité quand ils aident une « nénettes » dans sa carrière. C’est l’ordre naturel des choses n’est-ce pas ?
Mon bon monsieur Garches1, c’est un homme qui vous parle, vos vieilles années vont bientôt s’achever et nous avons grand hâte que vos vils pensées disparaissent avec vous. Sachez qu’on vous oubliera et qu’on prendra bien soin d’essuyer ce qu’il restera de vous avec des balais à chiottes.
Embrassades sincères.
Cher lecteur, une Commission d’enquête s’est ouverte qui auditionne lesdites femmes.
@Loukas Bien que détestant les « néo-féministes » (qui sont précisément des antiféministes), je suis d’accord avec vous.
Pas moi. La bonne solution serait de s’en prendre à elle-même, d’en tirer une leçon. Elle s’est conduite en irresponsable, à 24 ans on n’est pas une gamine, on réfléchit. Elle n’a pas fait une mauvaise rencontre qu’elle ne pouvait pas éviter, dans un endroit désert par exemple : dans ce cas-là, je la comprendrais. Elle a délibérément suivi un homme dans sa chambre d’hôtel ! Elle a provoqué la situation, elle a été plus qu’ambiguë. Mais pour ces femmes c’est toujours plus facile d’accuser l’homme, de la jouer victime.
@Loukas
Mon cher Loukas,
vous tombez des nues pour vous abattre sur le pauvre pécheur avec la rigueur vengeresse du Dieu des armées. Mettons vos insultes de côté un instant et revenons à ce que vous dites. Je vous cite : « vous arrive-t-il de vous demander ce que les femmes comme Marlène ont à gagner en prenant le risque de raconter ce qui leur est arrivé ? Allez-y faites un petit effort. Utilisez-les vos cerveaux. Non, ne vous fatiguez pas je vais vous répondre : absolument rien. Elles n’ont rien à y gagner ».
Je crois que sur ce point vous vous méprenez complètement. ÊTRE une victime et SE DIRE une victime sont deux choses qui n’ont rien à voir, ne vous en déplaise. Fort de cette différence, à l’inverse de vous, je dirai qu’il n’y à rien à gagner à être une victime, et beaucoup à s’en dire une. Ce sera à la justice (ou à un Tiers plus généralement) de trancher sur le plan « ontologique » afin d’essayer de savoir si vous êtes ou non une victime. C’est le fonction même de la justice de l’établir et à l’occasion d’un procès finissant par un VERDICT d’en décider.
Mais la justice n’a rien à voir avec l’accusation (Relisez le Procès de Kafka). Dans un procès, la victime SE DIT victime. Tout le procès consistant précisément à passer d’une parole où on « se dit » victime à un état où on « est » définitivement reconnue victime d’un coupable, lui aussi, définitivement et factuellement reconnu.
Mais dans le cas présent nous n’en somme pas encore au procès. Nous sommes dans la sphère publique et médiatique des interviews et des livres écrits par des journalistes, des testaments. Vous apprendrais-je que se dire victime est devenu la condition sine qua non pour être entendu, pour qu’on s’intéresse à vous, dans cette sphère ? La société médiatique ou du spectacle, fondée sur le quart d’heure de célébrité warholien, exige pour pouvoir écouter la voix de quelqu’un (bankable), qu’il soit victime de quelque chose, mais surtout que son état de victime soit imputable à quelqu’un (bingo). Dès lors, le monde médiatique peut à la fois reconnaître des victimes, les laisser parler pour sanctifier leur parole, leur « témoignage » (témoin et martyr, c’est du grec) et reconnaître des coupables afin d’instruire un procès de type inquisitorial, qui n’a rien à voir avec le procès pénal de nature contradictoire. Grâce à la parole de ces victimes qui enfin peuvent occuper une place qui leur donne autorité et célébrité, on peut s’acharner sur leurs bourreaux supposés. Nous ne sommes plus dans le domaine des FAITS c’est-à-dire de la justice, de ce que la justice et l’enquête auront à établir. Nous sommes dans le manichéisme hystérique des justiciers modernes qui ne sont pas là pour juger, mais pour sanctifier les uns et damner les autres, décider des bon(ne)s et des méchants, des victimes et des bourreaux, des faibles femmes – forcément faibles et manipulables ! allons mesdames les néo-féministes, vous aussi, vous êtes donc prêtes pour les besoins de votre cause à convoquer de tels clichés que vous n’avez pourtant de cesse de révoquer comme effet odieux de l’ordre patriarcal – et des hommes ithyphalliques , c’est-à-dire distribuer les places et les rôles.
C’est encore une fois toute la morale chrétienne à l’œuvre qui fait toute notre actualité, selon l’extraordinaire mot de Chesterton : « le monde moderne est plein de vertus chrétiennes devenues folles ». Le Christ était la victime par excellence et le justicier. Pilate essayait d’être le juge, maladroitement, brutalement, à la romaine. Ce sont des textes admirables à relire tous les jours tant ils nous éclairent sur nous-mêmes. Le jugement de l’opinion publique (autre juge !) est sans appel : elle préfère la victime ou le justicier au juge. Pilate n’a pas très bonne presse, convenez-en.
Être à l’écoute de la parole des victimes qui se disent victimes, cela fait la communication, mais cela ne fait pas la justice. Car pour la justice, cette parole n’est pas une fin en soi, elle est seulement une condition, la possibilité d’un procès, dans lequel il faut AUSSI être à l’écoute de la parole de ceux que les victimes accusent. A moins que vous ne préfériez le retour de l’Inquisition, des procès en sorcellerie ou de la justice populaire qui vise uniquement à préparer la corde du pendu.
@Loukas. Vous êtes un homme, je suis une femme. En tant que femme qui ne veut certainement pas être amenée à faire des choses que je ne souhaite pas, celles que vous décrivez, je n’aurais JAMAIS suivi un quasi inconnu, quoi qu’il me promette, peu importent son âge et sa fortune, dans sa chambre ! Même à 24 ans. A cet âge, on est adulte, moi j’étais maman. A cet âge, on assume ses responsabilités et ses erreurs, ce que ne fait absolument pas cette Marlène. C’est tellement plus facile de se faire passer pour une victime. Elle ne l’était pas, il semblerait d’ailleurs qu’il ne lui soit rien arrivé du tout. Je ne vous félicite pas pour la phrase terminant votre commentaire.
Bravo Alain Bienaimé pour votre commentaire frappé au coin du bon sens.
« ÊTRE une victime et SE DIRE une victime sont deux choses qui n’ont rien à voir ».
J’ajouterai que se dire victime d’une personne, quand on ne l’est pas ou pas vraiment et qu’on a une large part de responsabilité, peut être aussi une manœuvre destinée à salir quelqu’un, à lui nuire, cela peut être la poursuite d’un acte politique. Je ne dis pas que c’est le cas ici, mais cela peut l’être. Quand on voit les personnes généralement visées par les accusations néoféministes aujourd’hui (et celles à qui elles sont épargnées, même quand les agressions sont avérées), on peut se poser la question.
Bientôt le procés pour viol aura lieu et Gérard Miller sera au banc des accusés: que justice soit faite . Mais le témoignage de ….Marlène me pose probléme, Il ne lui est rien arrivé à part une rencontre avec Gérard Miller qui n’a pas tourné au drame heureusement! Elle aurait pû envoyer son CV à Laurent Ruquier au lieu de suivre Miller chez lui! j’aurais vraiment préféré lire le témoignage d’une victime de ce type.
Le mouvement Metoo, c’est le genre de pseudo féministes qui adorent s’en prendre aux célébrités (à condition que ce soit des « mâles blancs », évidemment) mais reste silencieuses sur toutes les atrocités commises par les barbares islamistes en Israël, au Moyen-Orient, en Afrique, en France, en Allemagne et en Angleterre. Donc il ne faut pas être dupe, et l’on peut tout aussi bien condamner Gérard Miller pour sa conduite que cette répugnante engeance « néo feministe ». Je suis assez d’accord avec le point de vue exprimé par @Carole : face à un individu comme Miller, une femme peut parfaitement se défendre er dire NON. Face à une bande de brutes « racisées » et racistes, prêtes à vous égorger, c’est beaucoup plus difficile, les dommages seront beaucoup plus graves et les « néo féministes » ne viendront pas témoigner en votre faveur.
Il ne faut pas confondre l’individu Miller- que je ne défends absolument pas- avec les violeurs du 7 octobre ces derniers méritent la mort.