Des pillages dans la résidence d’Assad et le palais présidentiel
Des personnes transportent des meubles alors qu’elles quittent le palais présidentiel d’Al-Rawda à Damas, en Syrie, le 8 décembre 2024, dans cette capture d’écran tirée d’une vidéo obtenue par Reuters
Des Syriens sont entrés dimanche dans la résidence du président en fuite Bachar al Assad et dans le palais présidentiel, déambulant d’une pièce à l’autre, posant pour des photos et, pour certains, emportant meubles ou objets décoratifs.
Des scènes qui ne sont pas sans rappeler la chute du régime baasiste de Saddam Hussein en Irak, il y a vingt ans.
TJ
Pillages c’est bien dans leurs gènes
Incroyable
Le pillage et la destruction des symboles du pouvoir renversé sont des constantes de l’histoire (et pas seulement dans les pays arabes). Rien à voir avec de quelconques gènes. De temps en temps, des remarques racistes contre les non-juifs passent dans les commentaires publiés qui vous discréditent quelque peu… Au moins, on sait à quoi s’en tenir.
@Grungrass
Il faut combattre nos adversaires sans se servir de leur raison. Surtout quand elles sont mauvaises. C’est l’exigence à respecter pour que notre combat conserve son entière dignité. Car finir par leur ressembler, à quoi bon ?
Les gènes codent des protéines pas des comportements. Le chemin est encore long qui va des unes aux autres. En cours de route, il y a l’éducation, bonne ou mauvaise, l’histoire de cinquante ans de souffrance, la jouissance de détruire pour oublier sa peur et venger les morts qui sont légions. On pille pour dire au tyran qu’il n’est plus maître dans son propre palais. C’est moins une expression de fureur plébéienne que d’humanité : une sorte de prière. Il peut y avoir bien sûr des motifs moins avouables, plus crapuleux, parfois. A la marge. Cela se voit un peu partout dans l’histoire et pas seulement aujourd’hui en Syrie. Mais rien qui, de toute façon, vous permette de les mettre au compte d’une race particulière.
Les islamistes ont remplacé la dictature d’Assad.