Le mythe anti-juif présenté par la haine d’un Israël colonial, siégeant sur les décombres d’une Palestine arabe éradiquée et de sa population expulsée, règne sur le monde désormais financé par les pouvoirs djihadistes du Qatar et de l’Iran.
Il ressort souvent des échanges entre personnes juives d’une part et entre personnes juives et non-juives d’autre part un malaise à réagir et à répondre aux immondices anti-juifs sur l’Histoire récente d’ Israël.
La méconnaissance de cette Histoire, la tétanisation apparente face à la foudre antisémite et la crainte d’être circonscrit au conflit israélo-arabe semblent paralyser l’Information et dynamiser la propagande.
La haine des Juifs, le financement illimité de ses vecteurs et leurs rages de djihadiser l’Univers constitué développent la propagande génocidaire.
Or, et on ne le répètera jamais assez, Israël présente des attestations historiques parfaitement différentes de ce qui est diffusé et qui, une fois, connues, permettent aux cibles juives et aux amoureux des libertés de se déculpabiliser.
En voici quelques unes.
Attestations historiques
Jusqu’à la chute de l’Empire ottoman en 1918, les communautés juives représentent la majorité confessionnelle la plus importante dans les différentes subdivisions administratives représentées aujourd’hui par l’Etat d’Israël et la Judée-Samarie. (Bibliothèque nationale d’Israël-archives ottomanes-Bibliothèque nationale de Turquie.)
Après la chute de l’Empire ottoman en 1918, le Royaume-Uni (RU) administre dès 1920, par mandat international, et sous dénomination « Palestine », les anciennes subdivisions administratives ottomanes correspondantes aujourd’hui à l’Etat d’Israël, à la Judée-Samarie, et au royaume hachémite de Jordanie.
A compter de 1923, le RU sépare la Palestine de 1920 en deux territoires distincts.
Le territoire à majorité historique et identitaire juive-hébraïque (aujourd’hui Israël et Judée-Samarie) est constitué sur les 20% de la Palestine initiale (1920)
Il représente le « Foyer national juif en Palestine ».
Le territoire à majorité musulmane (aujourd’hui la Jordanie) est constituée sur 80% de la Palestine initiale de 1920.
Il représente le « royaume hachémite de TransJordanie » créé par le RU autour de la dynastie hachémite.
Il ampute par voie autoritaire et sans mandat la Palestine de 80% des on territoire.
En 1948, le Foyer national juif en Palestine devient l’Etat d’Israël.
Il est à nouveau amputé, cette fois de la Judée – Samarie, au profit des communautés musulmanes et sans consultation des communautés chrétiennes.
Cette amputation conduit notamment à l’exode intégral des communautés juives de la zone amputée (Judée – Samarie) et à celle, partielle, des communautés musulmanes de l’Etat d’Israël.
Déconstruction de la propagande anti-israélienne
C’est amputée d’une partie de son territoire national, en dépit des agréments antécédents et au bénéfice d’une minorité musulmane, que la Judée-Samarie devient en 1948 la « Cis-Jordanie » séparée de la « Trans-Jordanie » par le fleuve Jourdain.
L’accaparement de propagande toponymique (Cisjordanie) et ethnographique (palestiniens) a remplacé les dénominations historiques et majoritaires (Judée-Samarie) et Israéliens.
La Palestine juive (Israël et Judée-Samarie d’aujourd’hui) a donc été sectionnée d’une partie de son territoire au profit de communautés qui ont refusé aux Juifs/Hébreux le droit de résidence!
Les revendications territoriales « palestiniennes » d’hier et d’aujourd’hui se maquillent en mouvement de libération, dénient en l’injuriant le mouvement de libération juif en Palestine puis le droit des Juifs à vivre sur leur terre!
Les Israéliens sont les descendants des anti-coloniaux sionistes de Palestine, des populations majoritaires sur le territoire aujourd’hui constitué par Israël et la Judée-Samarie.
Les Palestiniens d’aujourd’hui sont les descendants des colons arabes immigrés et des minorités arabes résidant en des territoires composés de la majorité juive et des minorités chrétiennes, musulmanes, circadiennes, etc.
Les communautés juives de Judée-Samarie se sont reconstituées à l’occasion des conflits déclarés et perdus par les arabes sur les israéliens.
Les communautés arabes constituent, en Israël, 20% de la population totale, et ses membres sont citoyens israéliens.
Au Proche-Orient, la propagande a eu raison de l’Information
La nonchalance idéologique est l’apanage des démocraties. Israël n’y échappe pas.
Il appartient aux victimes de l’antisémitisme de connaître ces éléments afin de répondre aux agressions idéologiques dont ils font l’objet.
Israël est un Etat démocratique, décolonisé, décolonial, indépendant et libre.
L’autorité palestinienne, la Jordanie et les autres Etats de la région sont des dictatures fondées sur la haine, l’inégalité, l’oppression.
Ces entités refusent par racisme, antisémitisme, haine sociale et politique le voisinage de tout Etat démocratique, non arabe et non musulman.
© Pierre Saba
4 décembre 2025
Bourguiba, en son temps, avait raillé les dénominations de « Cisjordanie » et « Transjordanie »; ce qui avait valu à la Tunisie la rupture des relations diplomatiques avec la Jordanie.
Les anglais ne disposaient que d un mandat sur la palestine , ce qui ne les a pas empeché de la demembrer en toute illegalitė , mais la loi du plus fort a toujours existė dans cette region .
C est , peut etre , ce que les naifs israeliens de gauche devraient tenter de comprendre : le moyen orient n est pas la scandinavie , ici seuls les forts survivent et la loi est leur loi .
@amouyal Vous dites : « le moyen orient n est pas la scandinavie, ici seuls les forts survivent et la loi est leur loi . » Voilà, ça va mieux en le disant et en précisant qu’Israël essaie d’imposer aussi sa propre loi qui est loin d’être gentille. Je préfère ce discours franc plutôt que la propagande victimaire habituelle des Israéliens.
@Bassano , ici en Israel , il n y a pas de propagande victimaire , ni de haine envers les voisins , juste du realisme , vous par contre vous sentez un peu l ignorance un peu rance .
« On » ignore de quoi vous parlez: « propagande victimaire habituelle des Israéliens ». Donnez-nous des exemples.