Boualem Sansal arrêté : l’Algérie confirme et accuse la France « macronito-sioniste »
L’agence de presse d’Algérie, APS, a confirmé, vendredi 22 novembre, que Boualem Sansal a été arrêté par les autorités algériennes, dénonçant au passage le soutien de la classe politique française à l’écrivain.
« L’agitation comique d’une partie des classes politique et intellectuelle française sur le cas de Boualem Sansal est une preuve supplémentaire de l’existence d’un courant ‘haineux’ contre l’Algérie. Un lobby qui ne rate pas une occasion pour remettre en question la souveraineté algérienne’, écrit l’APS dans un communiqué dénonçant un « bottin anti-algérien et accessoirement prosioniste » à Paris, composé d’ Éric Zemmour, Mohamed Sifaoui, Marine Le Pen, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang, Nicolas Dupont-Aignan ».
Vendredi 22 novembre, l’agence de presse « Algérie Presse Service » a confirmé, dans un article à charge, l’arrestation de Boualem Sansal par les autorités algériennes, samedi dernier, et sa présentation devant le procureur et un juge demain dimanche 24 novembre.
Disparition de Boualem Sansal : l’hypothèse d’une incarcération à Koléa se précise
Boualem Sansal pourrait alors être poursuivi pour « terrorisme », en raison de ses textes qui peuvent porter atteinte « à la sûreté de l’État, à l’intégrité du territoire, à la stabilité ou au fonctionnement normal des institutions ». Il écoperait alors de la peine maximale, soit la réclusion criminelle à perpétuité.
« L’existence d’un courant “haineux” contre l’Algérie«
L’arrestation de Boualem Sansal a provoqué une vague de soutien chez la classe politique française. « La France macronito-sioniste (…) s’offusque de l’arrestation de Sansal », a dénoncé dans son article « Algérie Presse Service ». Pour l’agence de presse, ces appels à la libération de l’écrivain sont « une preuve supplémentaire de l’existence d’un courant ‘haineux’ contre l’Algérie. Un lobby qui ne rate pas une occasion pour remettre en cause la souveraineté algérienne ».
Le média n’hésite pas à évoquer un « bottin anti-algérien et accessoirement pro-sioniste », comprenant en vrac « Éric Zemmour, Mohamed Sifaoui, Marine Le Pen, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang et Nicolas Dupont-Aignan ».
Dans une pirouette inattendue et faisant référence au mandat d’arrêt de la CPI, « Algérie Presse Service » tacle la « contradiction de la France de Macron », qui « s’offusque de l’arrestation de Sansal », mais qui « n’a toujours pas déclaré au monde si elle a la souveraineté nécessaire de pouvoir arrêter Benyamin Netanyahou, si jamais il se pointerait à l’aéroport Charles De Gaulle ! »
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