Pascal Boniface qualifie Karim Bouamrane de “muslim d’apparence” et lui reproche de soutenir Netanyahou. L’Imam Chalghoumi et le Maire de Saint Ouen lui répondent

Karim Bouamrane – Thomas SAMSON / AFP

Cher Pascal Boniface, votre rhétorique vise à instrumentaliser le conflit israélo-palestinien pour diviser et opposer les communautés

Cher Pascal Boniface, Votre déclaration interpelle et soulève des questions légitimes, mais permettez-moi d’apporter des précisions sur votre vision biaisée et dangereuse.

Vous qualifiez Karim Bouamrane de “muslim d’apparence,” un terme dénigrant qui reflète une volonté de stigmatiser et de diviser.

Cet homme, que vous semblez méconnaître, est au contraire un exemple de valeurs profondes de respect, de tolérance, et de paix. Sa foi, qu’il vit de manière humble et discrète, se manifeste à travers son engagement pour la justice et la cohésion sociale. Contrairement à votre approche qui cherche à attiser les tensions, Karim Bouamrane incarne le dialogue et la paix. Le réduire à un outil ou un pion de quelque “grosse promo médiatique” est non seulement insultant, mais aussi révélateur de votre tendance à juger ceux qui ne se plient pas à vos idéaux pro-fréristes ou à votre soutien à des régimes comme celui du Qatar, qui utilise l’islam à des fins politiques.

Quant à votre accusation d’un supposé soutien à Netanyahou, il est évident que votre rhétorique vise à instrumentaliser le conflit israélo-palestinien pour diviser et opposer les communautés. Ce n’est pas la voie d’un véritable homme de paix. Je vous invite à réfléchir aux conséquences de vos propos et à cesser de chercher à diviser pour des gains idéologiques. Je réitère tout mon soutien à Karim Bouamrane, un homme intègre, qui traduit ses convictions dans ses actes sans jamais prôner la haine ou la discorde.

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2 Comments

  1. L’importation du conflit israélo-“palestinien” est le fond de commerce de Pascal Boniface depuis la fin des années 1990 et il convient de rappeler ici tout ce que l’antisémitisme du XXIè siècle en France lui doit. En effet, l’idéologue Pascal Boniface, longtemps au service du parti socialiste, a largement contribué à l’importation du conflit israélo-« palestinien » en France et théorisé au début des années 2000, au nom du communautarisme et d’un antisémitisme qu’il n’assume pas, une politique sur ce sujet faite de ralliements à des prises de position anti-israéliennes les plus nombreuses possibles pour complaire à un électorat d’origine arabo-musulmane de plus en plus nombreux. Adoptée par tous les partis de gauche, c’est la doctrine Boniface qui a conduit à la politique européenne de boycott d’Israël et au vote de résolutions révisionnistes à l’ONU et à l’UNESCO.

    Il ne faut pas s’étonner que M. Boniface utilise la rhétorique raciste voisine de la rhétorique de “…. de service”. Il ne faut pas être non plus devin pour comprendre au service de qui travaille Monsieur Boniface depuis des décennies.

  2. L’importation du conflit israélo-“palestinien” est le fond de commerce de Pascal Boniface depuis la fin des années 1990 et il convient de rappeler ici tout ce que l’antisémitisme du XXIè siècle en France lui doit. En effet, l’idéologue Pascal Boniface (https://pascalbonifaceintellectuelfaussaire.blogspot.com/), longtemps au service du parti socialiste, a largement contribué à l’importation du conflit israélo-« palestinien » en France et théorisé au début des années 2000, au nom du communautarisme (https://www.crif.org/fr/blog/blog-du-crif-est-il-permis-de-critiquer-pascal-boniface-par-frederic-haziza) et d’un antisémitisme qu’il n’assume pas (https://www.tribunejuive.info/2017/12/13/pascal-boniface-arretez-de-nous-bassiner-avec-le-bataclan-par-sarah-cattan/), une politique sur ce sujet faite de ralliements à des prises de position anti-israéliennes les plus nombreuses possibles pour complaire à un électorat d’origine arabo-musulmane de plus en plus nombreux. Adoptée par tous les partis de gauche, c’est la doctrine Boniface qui a conduit à la politique européenne de boycott d’Israël et au vote de résolutions révisionnistes à l’ONU et à l’UNESCO.

    Il ne faut pas s’étonner que M. Boniface utilise la rhétorique raciste voisine de la rhétorique de “…. de service”. Il ne faut pas être non plus devin pour comprendre au service de qui travaille Monsieur Boniface depuis des décennies.

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