Trois livres neufs de la Pléiade jamais ouverts posés bien en vue sur le bureau présidentiel le temps d’une photographie officielle n’ont jamais fait et ne feront jamais du Président Macron un homme instruit ou cultivé. Le macronisme est en effet un simulacre permanent assorti de provocations incessantes au service du narcissisme, du cynisme, de la lâcheté et de la veulerie d’un homme que les Français ont élu et dont ils se mordront encore les doigts de l’avoir réélu.
Depuis sept ans, un des axes majeurs du macronisme est le révisionnisme d’Emmanuel Macron décliné en politique d’Etat. Le président est en effet le premier révisionniste de France, promoteur d’une Histoire falsifiée examinée par le prisme des droits de l’homme dévoyés, et à la lumière d’une idéologie et de valeurs anachroniques : la colonisation présentée comme un crime contre l’humanité – excusez du peu –, la célébration de la discrimination des Juifs dans le monde arabo-musulman puisque, d’après lui, « malgré leur statut de dhimmi les Juifs ont rayonné » tandis que, dans la grande tradition mitterrandienne, il continue à faire fleurir la tombe du maréchal Pétain. Décliné au plan international, ce révisionnisme apporte depuis des années sa voix à celui de l’ONU et de l’UNESCO niant le caractère juif de Jérusalem et de la Terre Sainte.
Le révisionnisme présidentiel vient s’étoffer ce 15 octobre 2024 d’une déclaration négationniste et abjecte qui surpassera dans l’Histoire la déclaration du Général de Gaulle sur le peuple sûr de lui et dominateur. Emmanuel Macron nous fait donc savoir que l’Etat d’Israël serait né d’une résolution de l’ONU et brandit la menace qu’il pourrait par conséquent disparaître de la même façon. Monsieur Macron, formé pourtant chez les jésuites, semble ignorer qu’il y 3000 ans, à l’époque où Paris ne s’appelait même pas Lutèce, les rois d’Israël déjà établis à Jérusalem gouvernaient le peuple hébreu dépositaire d’une doctrine civile et spirituelle, la Torah mosaïque, qu’ils appliquaient déjà depuis des siècles.
Avec cette déclaration, Monsieur Macron porte donc officiellement la voix du révisionnisme arabo-musulman qui a créé ex nihilo la cause et le peuple « palestiniens » au carrefour du nazisme, du communisme et du terrorisme et se rallie à l’antisémitisme mélenchonien. Un révisionnisme arabo-musulman qui avait nourri l’irrédentisme des Arabes sur la Palestine mandataire. Le plan de partage organisé par l’ONU le 29 novembre 1947 fut accepté par les Juifs et refusé par les dirigeants « palestiniens » qui poussent les Arabes de Palestine mandataire à la guerre civile contre les Juifs, déclenchée dès le lendemain, 30 novembre 1947, alors que le mandat britannique est encore en vigueur jusqu’au 15 mai 1948. Après dix-neuf siècles d’exil, le 14 mai 1948, la déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël restaure une souveraineté juive sur une partie de l’Israël biblique.
C’est donc la force du droit et non le droit de la force, ni même une compensation de la Shoah – l’argument favori des antisémites – ainsi qu’une tradition plurimillénaire qui sont les titres de propriété des Juifs en Israël. Ainsi que le sang des Juifs qui ont gagné, contre toute attente, cette guerre que leurs voisins arabes leur ont imposée. Depuis le 7 octobre 2023, la guerre de civilisation déclarée par les islamistes à l’Etat d’Israël qui est une deuxième guerre d’Indépendance pour l’Etat hébreu, véritable guerre de Renaissance d’Israël révèle les caractères et les âmes.
Depuis sept ans, le révisionnisme et le négationnisme d’Emmanuel Macron ont laissé l’antisémitisme prospérer, des meurtres antisémites impunis et encouragé l’antisémitisme débridé sévissant sur France Inter, avec le concours et l’indulgence des responsables du judaïsme français qui ont décerné un prix au Président pour sa lutte contre l’antisémitisme. Depuis le 7 octobre 2023, Emmanuel Macron louvoie, jouant une mi-temps au service du camp terroriste et une demi mi-temps dans le camp de la liberté et de la démocratie, plaçant objectivement la France du côté de l’Iran, du Hezbollah et du Hamas, dont les objectifs génocidaires sont limpides. Emmanuel Macron n’est ni de Gaulle, ni même Churchill ; il penche sans doute davantage du côté de Pie XII ou de Pétain. Alors que le Nouveau Testament reconnaît et s’appuie sur l’Ancien Testament, la conversion du président jésuite qui rêve d’islamiser la France interroge : Emmanuel Macron est-il sunnite ou chiite ?
© Jean-Marc Lévy pour Israël Is Forever Alsace
Le petit laquais de l’islam conquérant, le VRP de la oumma, le porte parole de l’islamo-gauchisme français et européen,l’ersatz des Laval et compagnie a eructé son antisémitisme, antisionisme, anti judaïsme : l’Histoire vomit.
merci pour cet article.
si vrai, tellement lucide.
J’ai toujours pensé que ce fat n’avait aucune intelligence.
mais en plus il fait le mal, partout…
bravo pour cet article tellement juste !
En attendant d’être sunnite, il est sournois, il n’est pa chite il est shitt !
Merci pour cet article tellement juste et votre voix qui s’élève contre la pensée unique macroniste et les médias qui pensent à notre place et relaient des points de vue gauchistes plutôt que des faits.
Souhaitons que nos amis Israéliens comprennent bien que les Français ne pensent pas comme leur président !
« Emmanuel Macron nous fait donc savoir que l’Etat d’Israël serait né d’une résolution de l’ONU et brandit la menace qu’il pourrait par conséquent disparaître de la même façon. ». Je ne le pense pas. Certes Macron aura sali tout ce qu’il touche depuis 7 ans et on peut rajouter ceci à une liste déjà longue. Mais il n’a pas dit ni même laisser entendre qu’Israël pourrait être dissous par un vote de l’Onu. Là on est dans la paranoïa. Il a dit un fait qui fonde un droit. La suite nous la connaissons tous et faisons crédit à Macron de la connaitre aussi. Par contre fonder la légitimité internationale actuelle de l’Etat d’Israël sur la Bible est dangereux. Par exemple, cela justifie les délires de certains de détruire Al Aqsa, de reconstruire le Temple, de chasser les Palestinuens qui ne seraient que des intrus, etc.
Il n’y a aucune paranoïa si ce n’est que nous avons un président révisionniste et négationniste (entêtement macronien à rendre hommage au maréchal Pétain, pourtant frappé d’indignité nationale ; promotion d’un révisionnisme d’Etat sur la réhabilitation de la dhimmitude, sur la présence française (et juive) en Algérie ). Si la menace ne vous paraît pas explicite, elle a été perçue au minimum comme implicite. En contradiction avec l’Histoire, la volonté macronienne de faire de l’ONU l’alpha et l’oméga de l’existence d’Israël est liée à la position invariable de la France qui vote automatiquement les résolutions révisionnistes du « Machin » niant le caractère juif de Jérusalem et qui joint systématiquement sa voix aux attaques diplomatiques contre Israël depuis au moins douze ans.
Concernant votre opinion sur ce qui fonde la légitimité d’un état, il me semble qu’il n’est de meilleur légitimité que l’Histoire : la présence plurimillénaire d’Hébreux puis de Juifs dont la Bible (Ancien ET Nouveau Testament) raconte l’histoire est également attestée par l’archéologie. Bien d’autres pays ne peuvent en dire autant !
Enfin concernant votre assertion « …les Palestiniens qui ne seraient que des intrus », je livre à votre sagacité ce propos de Zuheir Mohsein, dirigeant de l’OLP, prononcé en 1977 : « Le peuple palestinien n’existe pas ! L’Etat palestinien n’est qu’un moyen de continuer la lutte contre l’Etat d’Israël pour l’unité arabe. Il n’y a en réalité aucune différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. »
Pour en savoir plus : La cause « palestinienne » au carrefour du nazisme, du communisme et du terrorisme : https://www.tribunejuive.info/2024/05/23/bas-les-masques-du-jourdain-a-la-tayelet-les-antisemites-ont-toujours-aime-les-juifs-comme-leurs-steaks-saignants-ou-bien-cuits-analyse-jean-marc-levy-1-2/
Emmanuel Macron est le pire Président de la République que nous avons eu. Au lieu de rassembler les Français, il sème la division partout, le peuple s’appauvrit à cause de l’Islamo-gauchisme. Nous fonçons dans le mur, pour donner le pouvoir aux extrêmes. C’est une catastrophe. Comme le dirait mon ami Prem Rawat, Ambassadeur de la Paix : les conflits se manifestent à trois niveaux interdépendants : entre pays, entre individus et enfin en soi. Le conflit qui fait rage chez un individu peut le conduire à entrer en conflit avec un autre.