La Matinale de l’info d’🇮🇱, Shavoua Tov  שנה טובה, Lundi 7 octobre 2024, 5 Tichri 5785, יחד ננצח    

🔥 Glaives de fer : 367ème jour de guerre –
101 otages encore détenus à Gaza

🕯️ Le  sergent-chef (réserve) Itai Azulai, âgé de 25 ans, originaire d’Aornit, a été tué au combat à la frontière libanaise. הי״ד

Deux autres soldats de l’unité de transport ont également été gravement blessés lors de cette attaque.

🕯️ La municipalité de Petah Tikva a annoncé ce matin qu’Idan Shtayui, enlevé par le Hamas, a été assassiné lors de Simhat Torah, et que son corps est toujours retenu à Gaza. הי״ד

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🔹7 octobre : un an déjà

Israël commémore le massacre survenu un an plus tôt lors de l’attaque du Hamas, qui a causé la mort de 1 690 personnes. Les événements de commémoration ont débuté à 6h29, l’heure précise où l’attaque a commencé, avec une sirène et une minute de silence sur le site de la fête Nova. Un hommage sera rendu aux victimes et aux 101 otages toujours détenus à Gaza. En soirée, une cérémonie nationale aura lieu à Tel Aviv, accompagnée de prières et de musiques.

🔹 » Glaives de fer  » : les chiffres douloureux 

Un an après l’attaque du 7 octobre, l’armée a publié des données sur la guerre. 727 soldats ont perdu la vie, dont 346 lors des opérations terrestres à Gaza. Environ 4 576 soldats ont été blessés. Plus de 300 000 réservistes ont été mobilisés. Au cours de l’année, Tsahal a éliminé environ 14 000 terroristes du Hamas à Gaza, 800 au Liban, et 690 en judée samarie. Environ 40 300 cibles ont été frappées dans la bande de Gaza, tandis que le nombre total de tirs a dépassé les 13 200 depuis Gaza et 12 400 depuis le Liban.

🔹 Beer Sheva : citoyen israélien avec un casier judiciaire

Un terroriste a ouvert le feu à la gare centrale dans un restaurant McDonald’s, assassinant une jeune soldate Shira Haya Suslik z’l. Parmi les 13 blessés, plusieurs sont dans un état allant de modéré à grave. Le terroriste, Ahmad Sa’id Al-Uqbi, a été abattu.

🔹 Otages : brouillard

Un haut diplomate qatari a nié tout contact direct avec Yahya Sinwar, affirmant que les négociations sont menées uniquement via des représentants politiques du Hamas à Doha. Par ailleurs, des informations  non confirmées font état de la mort de Sinwar.

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🔹 » Washington Post  » : révélations explosives

Les bippers fabriqués en Israël en 2022 ont été introduits dans la chaîne de production d’une entreprise taïwanaise à l’insu de celle-ci. Une représentante commerciale a convaincu le Hezbollah d’acheter 5 000 bippers en les présentant comme résistants à l’espionnage israélien. Israël a activé les bippers via un message codé, causant des blessures aux terroristes, en mettant hors service à vie, plus de 1500.

🔹Politique : adopter une approche plus proactive face aux menaces régionales

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré que la guerre en cours doit se terminer uniquement après la défaite du Hezbollah,  la destruction de Hamas et le retour des otages. ‘’ L’armée doit avoir un contrôle total sur Gaza’’. Il a plaidé pour une réponse militaire forte contre l’Iran et ses alliés.

🔹Hamas : la fuite

De nombreux terroristes ont quitté l’Iran et le Liban par crainte d’être ciblés par des éliminations similaires à celles d’Ismaïl Haniyeh et de Hassan Nasrallah. ils se sont réfugiés dans des pays amis comme le Qatar et la Turquie.

🔹 Liban : profiter de cette fenêtre
Antony Blinken exerce des pressions pour accélérer l’élection d’un nouveau président. Blinken a discuté avec des hauts responsables du Qatar, de l’Arabie saoudite et de la France, demandant leur aide, le Hezbollah étant affaibli, pour stabiliser politiquement le Liban.

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💶Taux de change :
Euro : 4,18 shekels
Dollar : 3,82 shekels

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🤗 Message matinal : Comment se remet-on d’une telle tragédie ? 

C’est aujourd’hui, 7 octobre 2024, que l’on aurait dû jeûner. Nous pleurons chaque soldat comme s’il était notre propre enfant, alors comment intégrer la perte de 1 690 personnes, assassinées ou tombées sur le champ de bataille ? Une Shoah après la Shoah. Trop de jeunes gens traumatisés, handicapés à vie. La plaie reste toujours béante quand on pense aux 101 familles et amis qui attendent désespérément le retour de leurs proches, kidnappés dans des conditions horribles à Gaza. Tout un peuple attend leur retour.

L’impact profond de cette tragédie sur notre société marque un tournant dans notre identité nationale. Bien que le pays traverse des moments de douleur et de lutte, nous gardons espoir : il existe une résilience collective, une volonté de se reconstruire, de se souvenir. Notre peuple, tout en pleurant ses pertes, avance vers un avenir meilleur qui se dessine déjà devant lui.

Avraham Azoulay

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📕  Le Billet du jour de Sivan Rahav-Meir : 7.10, un an après – Guérir le cœur

Aujourd’hui, c’est le 7 octobre 2024. Cela fait un an, et les sentiments sont encore si lourds. Parfois, il semble que nous n’ayons pas encore saisi pleinement ce qui s’est passé et continue de se produire, et qu’il n’y ait pas encore de mots pour décrire cet événement. Mais que représentera le 7 octobre dans cinq ans ? Et dans cinquante ans ? Allons-nous seulement nous souvenir de la douleur, ou bien raconterons-nous aussi comment nous nous sommes relevés, transformant ce moment en un tournant, de salut et de réparation ?

Voici ce qu’a écrit le Rav Jonathan Sacks : “Les Juifs ont fait face à des catastrophes d’une ampleur qui aurait anéanti presque tous les autres peuples : la destruction du Premier Temple, l’exil à Babylone, la conquête romaine, les décrets d’Hadrien, les croisades, l’expulsion d’Espagne.

Ils ont écrit des lamentations, ils ont pleuré, ils ont prié. Mais ils ne se sont pas soumis à la peur. Ils ne se sont jamais définis comme des victimes. Ils savaient qu’ils avaient une mission dans ce monde.

Chaque destruction a finalement conduit à une croissance. Et la plus grande des catastrophes a mené à la plus grande des renaissances : trois ans seulement après avoir regardé l’ange de la mort dans les yeux à Auschwitz, le peuple juif a réaffirmé la vie de manière sans précédent, en proclamant l’État d’Israël.

Les Juifs n’ont jamais cédé à l’échec et au désespoir. En hébreu, le mot ‘mashber’ signifie aussi fauteuil d’accouchement. Le réflexe juif est de voir les périodes de crise comme des douleurs de l’accouchement. Quelque chose de nouveau naît.

Nous ne pouvons pas changer le passé, mais à travers le souvenir du passé, nous pouvons changer l’avenir. Et bien que nous ne puissions pas ramener les morts à la vie, nous pouvons agir pour assurer qu’ils ne soient pas morts en vain. Un Juif est un agent d’espoir.”

Ce passage est tiré du livret “Guérir le cœur – Foi et réconfort en période de crise”, qui contient des dizaines d’extraits édifiants du Rav Sacks sur l’espoir et la gestion du mal, ainsi que de nombreuses histoires vécues. J’ai eu le privilège de rédiger ce livret cette année, et il est maintenant disponible, en hébreu et en anglais, gratuitement. Vous êtes invités à le télécharger, à le lire et à le partager, en cette journée si significative, le 7 octobre.

Que ces paroles soient en la mémoire des disparus, pour la guérison des blessés, pour le retour en sécurité des otages, pour la victoire et de bonnes nouvelles pour le peuple d’Israël dans tous les domaines. Puisse-t-on, avec l’aide de Dieu, guérir le cœur.

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