Après 24 ans, l’un des participants du lynchage de deux soldats israéliens à Ramallah éliminé à Gaza

Hier soir Tsahal a éliminé le terroriste Abd Elaziz Salha, l’un des lyncheurs de Ramallah en 2000, resté dans les mémoires comme celui qui a montré ses mains couvertes du sang des soldats réservistes en octobre 2000 à travers les fenêtres du commissariat palestinien Zalha, du village de Deir Jarir près de Ramallah, qui avait été arrêté par Israël, condamné à la prison à vie, mais libéré dans le cadre de « l’accord Shalit » en 2011 puis expulsé vers la bande de Gaza.

Il a été tué par Israël lors d’une frappe aérienne contre des tentes de personnes déplacées dans l’espace humanitaire de la région de Deir al-Balah.

Abd al-Aziz Salha, resté dans les mémoires comme celui qui a montré ses mains couvertes du sang des soldats réservistes en octobre 2000, a été tué hier
Chris Gerald/AFP

POUR RAPPEL :

Le 12 octobre 2000, deux réservistes israéliens, Yossi Avrahami et Vadim Nurzhitz, se sont égarés et sont entrés par erreur à Ramallah. Immédiatement identifiés comme Israéliens à cause de leur plaque d’immatriculation jaune, ils ont été capturés par une foule en colère. Au lieu de les aider, des policiers palestiniens les ont conduits sous la menace au poste de police d’Al-Bireh. Là, de nombreux Palestiniens, y compris des policiers, ont fait irruption et ont commencé à maltraiter sauvagement les soldats. La situation a dégénéré lorsque Nurzhitz a été jeté par la fenêtre du deuxième étage et Avrahami par la porte, livrés à la foule à l’extérieur. Des centaines de Palestiniens se sont rassemblés sur la place Al-Manara, où les corps des soldats ont continué à subir de terribles sévices. Salha, l’un des principaux acteurs du lynchage, était celui qui avait jeté Nurzhitz par la fenêtre. Il a ensuite passé sa tête par la fenêtre et montré ses mains ensanglantées à la foule en liesse, un geste qui est devenu l’un des symboles les plus choquants de l’incident. Arrêté en 2001 et condamné à la prison à vie, Salha a été libéré en 2011 dans le cadre de l’accord Shalit, qui a vu la libération de plus de 1000 prisonniers palestiniens en échange du soldat israélien Gilad Shalit.

Le lynchage de Ramallah a marqué un point bas dans les relations israélo-palestiniennes et a approfondi la crise au début de la Seconde Intifada. L’incident, qui a duré moins d’une heure et demie, a provoqué un choc profond en Israël et dans le monde, conduisant à une réponse militaire israélienne. Ses effets sur les relations entre les deux parties ont été profonds et durables, et il reste gravé dans la mémoire collective israélienne comme l’un des événements les plus traumatisants de cette période.

TJ avec AFP

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