Kamel Daoud parle de “Houris”: “La guerre peut finir pour les hommes, mais les femmes portent les traces de la guerre”

L’auteur de “Meursault, contre-enquête” publie “Houris”, une nouvelle contre-enquête sur une période tragique, celle la guerre civile en Algérie, entre 1992-2002.

C’est un texte indispensable sur la violence des hommes contre les femmes, sur la mémoire et l’oubli, sur les ravages de l’islamisme en Algérie. L’écrivain Kamel Daoud y aborde ainsi un tabou: les violences dans l’Algérie des années 1990. Ce livre est dédié “aux victimes oubliées de la guerre civile algérienne” (1992-2002).

“C’est une histoire que tous les Algériens portent. Cela s’est passé de la même sorte en Irak, en Syrie, au Soudan, un peu partout dans le monde, là où il y a des faits d’armes de Daesh, des islamistes”, explique à France Inter Kamel Daoud. “L’Algérie propose deux histoires dont l’une est occultée”, poursuit l’écrivain. “La première, c’est le récit mythologisé de la décolonisation. Mais la seconde leçon que l’on a toujours voulu ignorer, c’est le coup de l’islamisme armé, qu’est que cela coûte cette illusion, cette utopie ravageuse et qui massacre. C’est une deuxième leçon donnée au monde, ignorée et qui malheureusement a eu lieu avant Internet, avant la viralité, avant l’accès à l’information au grand public.”

Source: France Inter

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1 Comment

  1. Les guerres coloniales n’etaient que la lutte entre deux racismes et deux nationalismes. Et il arrive que celui qui chasse l’autre soit encore pire que le précédent : c’est le cas de l’Algérie, qui est un régime islamo-fasciste (le terme avait même été utilisé par Boualem Sansal pour qualifier son pays) et dont l’indépendance a été marquée par les massacres d’Oran : crime contre l’humanité en tous points comparables (scénario très proche) au massacre antisémite du 7 octobre 2023. Que l’Etat algerien soit un État fasciste et négationniste est un fait, mais c’est également le cas de la France des indigènes de la République…Qui pratique le même racisme et le même négationnisme mais contre sa population majoritaire !

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