Claire Fourier. L’Abbé Pierre: Mais où donc est l’outrage?

L’abbé Pierre. – J’y reviens dans un dernier mot, et ensuite j’essaie de penser à autre chose. Car cette nuit une scène m’a habitée, et douloureusement.

C’est que surprise par l’information relayée dans les médias, j’ai regardé ce qu’il en fut de l’abbé qui prétendument violait encore à 93 ans.

Il était à l’hôpital. La victime raconte comment elle a été agressée, alors qu’elle se chargeait d’accompagner le religieux à sa toilette. « Il s’est levé, il a marché. Et il m’a agrippé les deux seins. Je l’ai giflé », raconte la quadragénaire. « Il m’a dit qu’il était vieux, qu’il était fatigué, qu’il avait besoin de se tenir. » (Viol ? Vous avez dit viol ? Bizarre, comme c’est bizarre ! aurait dit Jouvet.)

Dix-huit ans après les faits, l’infirmière (la « victime ») reconnaît que les agissements de l’homme d’Église ont mis à mal sa foi. (S’il n’y avait que ce genre de chose pour mettre à mal ma foi ! Mais passons.)

Voyez-vous, je trouve beaucoup plus ignoble et méprisable la gifle donnée à l’hôpital par une infirmière à un vieillard de 93 ans qui lui a touché le sein, a eu l’air de s’y accrocher, que le geste d’un moribond qui cherchait un peu de tiédeur charnelle, un rien de compassion – lui qui n’avait vécu que de la compassion pour la souffrance des miséreux.

Si j’avais été cette infirmière, j’aurais posé la main du vieillard malade sur mon sein, j’aurais offert ce dernier petit bonheur, ce réconfort féminin à un homme qui avait passé sa vie à distribuer de la chaleur humaine et en réclamait un peu au moment de mourir.

Les femmes, infirmières ou pas, ont bien changé depuis le temps où dans les hôpitaux elles se penchaient affectueusement ou tendrement sur les estropiés et les moribonds revenus des tranchées.

Pauvre vieillard seul, si seul dans sa chambre d’hôpital au soir d’une vie de sacrifices, giflé par une infirmière qui s’est sentie outragée.

Mais où donc est l’outrage ?

« Tout est solitude »…

© Claire Fourier

Révélée avec « Métro Ciel », récit lumineux d’une rencontre souterraine, Claire Fourier a publié des récits, historiques tels « Les Silences de la guerre », un écho au livre de Vercors, et « L’amour aussi s’arme d’acier », « RC4 en Indochine », des récits intimes comme « C’est de fatigue que se ferment les yeux des femmes », à propos du deuil de la mère, et « Dieu m’étonnera toujours », relation d’un séjour à la Chartreuse, des haïkus, romans et des recueils de pensées. 

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61 Comments

  1. « Dix-huit ans après les faits, l’infirmière (la “victime”) reconnaît que les agissements de l’homme d’Église ont mis à mal sa foi »
    De qui se moque-t-on ?
    Une chrétienne, cette femme, une INFIRMIERE !!! qui gifle un grand vieillard, auquel on peut accorder, vu son très grand âge, l’excuse de perdre un peu la tête. C’est juste une femme méchante et je mets en doute sa foi. Une méchanceté relayée par d’autres femmes tout aussi méchantes, on le sait, qui se prétendent féministes et qui sont juste – un mot que je n’écrirai pas.

    • Cela fait bien longtemps que nous savons que l’abbé Pierre, qui a tenu des propos violemment antijuifs et antiisraéliens au cours des dernières années de sa vie, n’était pas le saint ni l’icône que l’on nous faisait croire… sans remettre en cause son action pour améliorer le sort des plus pauvres.

      • « L’abbé Pierre, qui a tenu des propos violemment antijuifs et antiisraéliens au cours des dernières années de sa vie »
        C’est en effet une raison valable de le critiquer, du moins cela en fut une, de son vivant. Mais cette stupide cabale montée dix-sept ans après sa mort par de Haas (entre autres) ne ressemble qu’à de la malveillance. Et je maintiens qu’une infirmière n ‘a pas à gifler un grand vieillard, sans doute assez faible physiquement, et qui perd sans doute également un peu la tête, les deux en raison de son grand âge, et se considérer comme une « victime » parce qu’il a touché, volontairement ou non, ses seins. C’est aussi ridicule que malveillant.
        Même s’il ne fut pas un saint, l »Abbé Pierre a incontestablement fait de grandes et belles choses pour les pauvres, comme peu l’ont fait. Aujourd’hui il est mort et mérite de reposer en paix.

    • 18 ans après les faits..? En tout cas le « problème » était connu de la hiérarchie catholique, qui l’a envoyé se faire soigner en psy à la fin des années 50 tout en étouffant l’affaire (comme pour les curés pédophiles…)

    • Allez travailler comme infirmière avant de parler…. Ce n’est pas le même confort que de tapoter son clavier depuis sa résidence secondaire. On verra si vous supportez les agressions aussi sereinement que vous osez le prétendre avec toute cette hauteur bourgeoise qui suinte de votre prose.

      • Et le secret médical alors ?
        Travailler avec des personnes âgées malades est difficile et implique d’être exposé à des situations pénibles. C’est impossible autrement. En cas de difficultés, les soignants peuvent se tourner vers des psychologues et non vers des gens malintentionnés qui exploiteront leurs confidences à des fins malhonnêtes (comme Caroline De Haas).

      • Tout à fait d’accord avec vous, Josset. Le personnel médical n’a pas à gifler les malades, vieillard qui perd la tête ou autre, où allons-nous ? Il faut soit accepter la situation, soit changer de métier.

      • @Jeanne S. Il semblerait que ce soit à moi que vous vous adressiez ? Oui, effectivement, je séjourne actuellement dans une de mes trois résidences secondaires – remarquable perspicacité de votre part – mais ce n’est pas moi qui tapote sur le clavier, je ne sais pas le faire, c’est ma secrétaire ou, parfois, ma dame de compagnie qui s’en charge, sous ma dictée. Ma hauteur bourgeoise ? Jamais mon personnel ne s’en est plaint : ni mon chauffeur, ni mon valet de chambre, ni ma cuisinière, ni mon infirmière, ni bien sûr ma secrétaire et encore moins ma dame de compagnie. Mais vous m’avez touchée avec cette accusation, je vais en parler à mon confesseur.

    • @Carole a raison sur le fond du sujet.
      Les pseudo « féministes » sont les pires des anti-féministes.
      Les deux Caroline (de Haas et Fourest) sont à la cause des femmes ce que Virginie Despentes et Annie Ernaux sont à la littérature.
      Je rappelle que de Haas est une sympathisants melenchoniste.

  2. n’importe quoi!!! il y pour l’instant 8 femmes qui ont libéré leur parole! c’est une agression sexuelle dans toute la norme ! vous auriez donné votre sein ?? mais c’est quoi cette « tribune » ?? vous êtes malades ou quoi?? j’ai été moi même victime d’un vieux dégueulasse qui m’a embrassé par la force qui d j’avais 10 ans .. et c’est toujours présent, le sentiment de se sentir agressé ne vous quitte jamais . honte a vous

  3. Cautionner une agression sexuelle, je ne vous félicite pas. Si c’était arrivé à votre fille, vous n’auriez pas tenu le même discours.

    • @Dégagez … (!) Et si c’est votre grand-père, voire votre père, dépendant et qui perd un peu la boule et qui a été confié entre autres pour cette raison à un EHPAD, qui se fait frapper par une infirmière chargée de le soigner, pour une main baladeuse, tiendrez-vous le même discours ? Pour quelles autres raisons va-t-elle s’autoriser encore à frapper un vieillard ? Comment peut-on voir cela comme une agression sexuelle ? Un très vieux malade, fragilisé, égaré sous la dépendance d’une infirmière censée le protéger et le soigner = les rôles sont très différents de ceux d’une agression sexuelle ordinaire. Franchement, de telles conclusions foutent la trouille quant aux ravages que peuvent causer les néo-féministes d’aujourd’hui. Avec elles, des femmes peuvent se faire violer et torturer si elles ne sont pas du bon camp, des vieux se faire frapper par leur infirmière, bravo !

    • @Martin. Le grand âge n’excuse pas tout, dites-vous.
      Mais quand on constate que pour la justice française fumer un joint excuse un meurtre antisémite prémédité, et permet au meurtrier de ne même pas être jugé, on peut espérer qu’un début de démence sénile peut excuser une main baladeuse, et ne pas autoriser le personne médical à frapper son auteur, violence approuvée par les néo-féministes (puisqu’il s’agit d’un vieil homme, un blanc dont on sait qu’ils (les hommes blancs) sont l’objet d’une chasse aux sorcières impitoyable de leur part).

  4. Rien de glorieux à s’attaquer aux morts. Cette infirmière a attendu toutes ces années pour dénoncer cela? l’Abbé Pierre on ne connaissait pas son dossier médical à l’époque. Avait t-il toute sa raison? Cela arrive aussi dans les EPHAD, les gens âgés qui n’ont plus toute leur tête ont aussi des gestes déplacés. Quand on connait les actes de maltraitance envers les personnes âgées, on peut dire ce qu’on veut, chacun sa vérité. Enfin l’église catholique devrait se poser la question sur les mariages des prêtres. Quant à l’enquête menée par Egaé fondé par Caroline de Haas, une féministe qui s’en prend à un catholique c’est normal, mais dans les autres religions jamais d’enquêtes. C’est facile d’attaquer 17 ans après un homme de 94 ans. L’Abbé Pierre est déjà condamné par le tribunal médiatique et par l’église. Mais si ces faits s’avéraient vrai, il y a toujours des brebis galeuses et cela dans toutes les religions. Cela n’enlève rien à son combat pour aider les gens les plus démunis. Certains aiment bien critiquer en permanence les catholiques et leur religion, surtout les gauchistes.

    • Merci Nathalie, heureuse de voir que vous ne cautionnez pas ce soi-disant féminisme virulent qui trouve normal qu’une infirmière chargée en principe de le soigner frappe un grand vieillard qui n’a peut-être plus toute sa tête pour une main sur son sein. Et se considère comme « une victime ». Ces femmes sont effrayantes .Elles encouragent la maltraitance des personnes âgées !

      • Bonjour Carole, je n’adhère surtout pas à ce tribunal médiatique que sont les réseaux sociaux, certains médias, et certaines personnes qui veulent faire la justice par eux-mêmes, et cela concerne tous les sujets. Notamment ce néo-féminisme qui dessert la cause des femmes, on a bien vu elles étaient absentes pour dénoncer le viol des femmes israéliennes. C’est à géométrie variable, il y a des bonnes et des mauvaises victimes pour elles. Malheureusement nos sociétés abandonnent les plus faibles, les personnes âgées, les femmes, les enfants, en font partie. Nos sociétés sont indifférentes au malheur des autres. Je vous souhaite une bonne journée. Amicalement.

        • Bonjour Nathalie.
          Oui, nos sociétés abandonnent les plus faibles en effet au nom d’une bien-pensance complètement dévoyée.
          Oublions qu’il s’agit ici d’un homme connu. Que voit-on ?
          Un vieillard de 94 ans auquel peut-être un début de démence frontale due à l’âge a fait perdre toute inhibition, cela n’a rien de volontaire, ceux qui en sont atteints (hommes ou femmes) peuvent avoir des gestes et/ou des propos choquants.
          Il a touché les seins de l’infirmière qui doit prendre soin de lui et du coup celle-ci lui balance une raclée, geste violent, absolument anormal de la part d’une soignante de personnes âgées sur un vieillard diminué physiquement et intellectuellement.
          Elle se présente même comme une victime et du coup, la néo-féministe de Haas, toujours prompte, même dix-sept après les faits et alors que le « coupable » est mort, à se jeter comme une araignée sur une mouche tombée dans sa toile, ne fait ni une ni deux pour le vouer publiquement aux gémonies. Parce que ce vieillard est blanc, parce qu’il est connu. Peut-être aussi, parce qu’il est catholique. Un Juif aurait bien sûr connu le même sort. Oui, on sait que pour ces bonnes dames, il y a de bons agresseurs, à excuser, à soutenir, même et des mauvais – toujours blancs. Et aussi de mauvaises victimes, juives par exemple.

          • Bonsoir Carole,C’est notre société moderne qui a perdu le sens des valeurs. Le respect, la politesse, le savoir-vivre, cela fait partie de l’éducation. Certains trouvent cela démodé, mais c’est le socle d’une société. Il faut garder foi en l’humanité et se concentrer sur les bonnes personnes, ce n’est pas facile. Quant aux néo-féministes, je suis bien d’accord avec vous sur votre commentaire. Bonne soirée.

    • ce ne sont pas des gauchistes mais la Communauté d’Emmaüs…
      et lors de ses premières agressions, il n’était pas un vieillard.
      Dès 1957, ses proches l’ont fait hospitaliser en psychiatrie pour calmer ses ardeurs incontrôlées envers les femmes.
      Et si tout cela n’est révélé que maintenant, c’est parce que auparavant les femmes n’étaient pas écoutées. Mais les faits étaient connus par l’église et ont été étouffés (comme bien d’autres, reconnus maintenant)

  5. enfin quelqu’un qui accepte de défendre un mort, je suis soignante et suis choquée de lire qu’elle a giflé l’abbé Pierre pour une main sur sa poitrine. on vit dans une drôle d’époque où l’on temoigne 13 ans après la mort de quelqu’un qui ne pourra pas se défendre

  6. On voit que celles qui parlent n’ont jamais subi d’agression séquelles. moi si, hélas.
    Ce n’est pas parce qu’un agresseur sexualité est vieux que l’on doit excuser et tolérer une agression. Il était, de notoriété publique un obsédé. Ce n’est pas parce qu’il a  » fait du bien » autour de lui que ça l’autorise à être un prédateur sexuek Un salaud même vieux demeure un salaud

    • @Bitaud. Avec ce que vous cautionnez, pour faire court, attendez-vous à recevoir des beignes de la part des infirmier(e)s quand, vieux et malade, peut-être un peu gâteux, vous serez en EHPAD.

    • @François Duffaut. D’accord avec Claire Fourier même si, pour ma part, je n’aurais pas été jusqu’à poser la main du vieillard malade sur mon sein, « pour lui offrir ce dernier petit bonheur. »
      Curieusement, sa phrase m’a rappelé une réplique du film « Il était une fois dans l’Ouest » (revu récemment). En effet, dans ce film, Claudia Cardinale incarne le rôle d’une patronne d’une sorte de café/restaurant au Far-West, à l’époque où sont construites les premières voies ferrées qui vont tout changer. Un « cow-boy » lui suggère en effet d’aller porter à boire à tous ces hommes qui travaillent dur à installer les rails sous une chaleur que l’on devine écrasante et lui donne cet étrange conseil : « et si l’un d’eux vous pince les fesses, faites comme si ce n’était pas grave, vous ferez un heureux ! »

  7. Superbe article qui remet les pendules a l heure!dans ce monde de fous ou un simple sourire masculin à une dame peut être interprété comme une agression…l’Abbe Pierre malgré ses failles qu’il reconnaissait reste à mes yeux un grand homme, il est facile de cracher sur les morts…

  8. « Si j’avais été cette infirmière, j’aurais posé la main du vieillard malade sur mon sein, j’aurais offert ce dernier petit bonheur ».
    Justement : vous ne l’êtes pas. Donc, parce qu’on est dans le soin, notre corps ne nous appartient plus ? Si un patient nous tripote, on doit laisser faire ? Ai-je bien compris ?
    Autant j’adhère à tout le reste, autant sur cette partie, désolée mais la soignante que je suis ne peut clairement pas adhérer un seul instant. J’ai déjà eu plusieurs situations scabreuses, des propositions ou des gestes déplacés de la part de certains patients. Je n’ai jamais eu besoin d’aller jusqu’à la gifle, le simple fait de manifester clairement mon désaccord à l’oral a toujours suffi. Mais si un jour je devais en arriver à repousser quelqu’un de façon physique, je le ferai.

  9. Je partage totalement le contenu de cet article. A la lecture des articles sur l’abbé PIERRE je ne vois aucune agression sexuelle. Il faut arrêter de tout salir… et les lâches qui cautionnent me donnent envie de vomir.

  10. Le « Néo Féminisme », synonyme moderne d’Antiféminisme, est foncièrement raciste. Une « féministe » occidentale est une femme qui se hait en tant que femme et en tant qu’occidentale. Ces dégénérées Féminazies projettent ensuite leur haine de soi sur les hommes…à condition qu’ils soient blancs (et si possible Juifs). Cette maladie mentale est l’un des signes les plus évidents de la plongée du monde occidental au fond des Ténèbres.
    Tout comme le racisme nommé « antiracisme ».

    Ce genre de tare n’existe nulle part en dehors des pays occidentaux : j’insiste sur ce point. Personne ailleurs dans le monde ne serait assez dégénéré pour donner la parole à des individus comme Caroline de Haas ou Annie Ernaux : on les enfermerait chez les dingues. Au mieux, on les laisserait délirer dans leur coin.

    Des décennies de novlangue et de désinformation ont transformé l’occidental moderne en Homo Non Sapiens : celles et ceux qui ont conservé leur leur faculté de penser et leur humanité sont condamnés à y vivre un Enfer moral.
    Il y a un côté Orwell et Lovecraft dans la France (l’un des pays les plus atteints) d’aujourd’hui.

    • @Frédéric Sroussi. Juste une remarque : la cabale en question ne concerne nullement l’antisémitisme éventuel de l’Abbé Pierre. Ce serait une autre histoire, qui susciterait d’autres réactions s’il était vivant et qui d’ailleurs n’est plus d’actualité puisqu’il est mort depuis dix-sept ans.
      Qu’on s’occupe des antisémites d’aujourd’hui, c’est mieux – il y a bien pire que lui, bien plus dangereux, à s’occuper je crois – et qu’on laisse cet homme reposer en paix, ne serait-ce que pour le bien qu’il a fait.

  11. Toucher le sein d’une femme sans son consentement est une agression sexuelle. Nul n’est censé ignorer la loi, peu importe la religion. et le fait d’être infirmière ne signifie pas devoir accepter ce genre de comportement.

  12. Je ne vais pas me mêler de ces histoires. Simplement, je tiens à rappeler que l’abbé Pierre a tout de même émis quelques propos (il avait alors toute sa tête) assez étranges avec soutien à un personnage répugnant, Roger Garaudy. Qu’il repose en paix.

  13. Il existe plus d’une dizaine de témoignages dont des rapports sexuels forcés sur des personnes sur lesquels l’Abbé Pierre avait une emprise. Pourquoi avez-vous choisi le témoignage le plus insignifiant et avoir mis de côté les autres pour en faire une tribune ? C’est très malhonnête et méprisant envers les femmes victimes d’abus. De plus, dans un journal comme cela, vous donnez une mauvaise image des Juifs, qui sont connus pour avoir de la compassion et fuir la cruauté. Madame Claire Fourier, je vous trouve à vomir.

    • @Nouvelle Torah. « De plus, dans un journal comme cela, vous donnez une mauvaise image des Juifs, qui sont connus pour avoir de la compassion et fuir la cruauté »
      Mais pourquoi donc ? J’ai relu ce texte, il n’est nulle part fait allusion aux Juifs.
      Et la parution de cet article dans TJ est plutôt en faveur de la compassion juive puisque le texte publié est plein de compassion pour un vieillard.

  14. je trouve indecent ce deballage ,aucun respect ,il est mort,il ne peut plus se defendre.
    j ai lu certaines accusations,je trouve que c est bien leger,il m a embrasse ,il a mis la langue
    le christianisme est la seule religion qui requiert le celibat,dans les autres religions le celibat est plutot une anomalie

  15. les gens 17 ans apres sa mort se réveillent??? il y a un souci. je pense que ce sont de purs mensonges, des gens qui veulent encore détruire la religion, c’est honteux

  16. Merci Mme Fourier pour votre article. S’attaquer après tout ce temps à l’Abbé Pierre alors qu’il n’est plus là, entendre cette « infirmière » qui ne fait que démontrer son manque de compassion envers cet homme en fin de vie, est une honte sans nom. A quoi cela sert-il sinon discréditer un homme pétri de bonté qui a tant fait pour les démunis ?
    La déconstruction de nos héros, de nos monuments, de nos grands hommes continue dans l’acquiescement général. La peur de paraître aux yeux de ces démolisseurs, comme des rétrogrades semble bien trop forte. Réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard, et peut-être que le « trop tard » est déjà là.

  17. Outrée de lire de pareilles inepties au nom de la religion ! Donc les victimes des hommes de Foi devraient mieux se taire et se plier à la volonté de ces prédateurs !? Mais qui est cette Femme qui écrit pour salir les victimes ? De quel droit se prévaut-elle pour juger une agression ? 😡

  18. Vieux ou pas, abbé ou pas, une femme croyante ou non a le droit elle aussi à sa dignité, sans subir d agression sexuelle. Comment à notre époque des hommes ou des femmes ne comprennent pas cela ? On ne vit plus a la pré-histoire et l agression sexuelle est violent pour une victime. Arrêtons le déni de victime

  19. belle réaction, madame Fourier, mais je crains hélas qu’elle ne soit dans ce monde dominé par me-too et son idéologie néo-féministe, devenue bien minoritaire

  20. Nous sommes à présent en France dans une société où un assassin ayant défenestré sa voisine, une dame retraitée juive, après l’avoir poursuivie de sa haine antisémite, est relâché, même pas jugé pour avoir fumé un joint avant son meurtre …
    Et où un grand vieillard, malade, fragilisé et peut-être ayant perdu plus ou moins la tête lui aussi, non pas par l’effet d’un joint mais par celui de la vieillesse, se fait gifler par l’infirmière chargée de s’occuper de lui en tant que patient, parce qu’il lui a touché les seins et qu’elle se voit à ce titre comme une victime ! (je voudrais bien voir le gabarit de la dame par rapport à celui du vieil homme qu’elle a frappé), et se fait trainer publiquement dans la boue dix-sept ans après sa mort par une de ces néo-féministes plus ou moins antisémites elles aussi (qui chassent de leurs manifs celles qui manifestent pour les femmes israéliennes violées, torturées, éventrées …).
    Joli monde en vérité.

  21. Ça démarrait si bien.
    Mais la fin est aussi pathétique que les propos qui font de lui un violeur en série et pourquoi pas, un mangeur d’enfants au p’tit-déj, suite à un rapport de 8 pages totalement… vide!

    S’il avait eu, par le passé, la main facilement baladeuse, cette infirmière à la main facilement légère, fait ici de l’Abbe Pierre une véritable victime de maltraitance car il avait 93 ans et était en plus atteint de la maladie de Parkinson. Geste on-ne-peut plus abject et déplacé, qui plus est de la part d’une personne qui a choisi pour vocation le soin et se trouve en service de gériatrie. Nous sommes d’accord.

    Mais de là à dire qu’à contrario, il aurait fallu lui laisser toucher le sein, et ce, par compassion, c’est tout aussi déplacé, débile et violemment irrespectueux. Pourquoi pas se mettre à poils, aussi?!
    C’est oublier complètement sa personne et ses besoins, à savoir que du fait de sa maladie et des troubles de l’équilibre qu’ils génèrent, « il avait besoin de se tenir », comme le rapporte son agresseuse elle-même.

    Bref, comme dirait Pépin : « Avec des défenseurs comme ça, nul besoin des neo-procs de RS »

  22. Heureux de voir finalement que notre abbé qui a passé chaque instant de sa vie à aider son prochain n’est pas abandonné. Au fur et à mesure du temps, cette pseudo enquête ignoble, malsaine et sans véracité, 17 ans après son départ, montre ses limites. Venez soutenir l’honneur de l’abbé Pierre qui le mérite toujours et pour l’éternité sur le groupe Facebook « soutienalabbepierre » merci

  23. Que l’Abbé Pierre soit coupable ou non des faits dont on l’accuse, que cherche t-on ainsi? On ne va certes pas le déterrer pour le traduire en justice. Il est toujours étonnant de réaliser que les premiers signalements datent des années 50, et qu’il ait fallu attendre 70 ans pour remettre le cas au centre des débats. Alors, oui, cela permettrait-il aux victimes avérées de se voir reconnues en tant que telles et donc de contribuer à une certaine forme de « justice ». Pour autant, et comme à chaque fois que ce genre d’affaire ressort trop tardivement, on se demande toujours pourquoi la justice ne s’accomplit pas de manière prompte et efficace. Qu’il faille attendre qu’un accusé soit mort depuis de nombreuses années pour Nemesis ouvre les yeux ne peut que nous laisser une sentiment diffus. Si justice doit être faite, c’est à ceux qui la conduisent et l’exercent de s’assurer de délais raisonnables pour qu’elle s’accomplisse (pensons à l’affaire Caryl Chessman, par exemple). Le châtiment après coup n’a pas grande signification…

  24. Il n’existe rien de plus dégoûtant que ces  » néo féministes « n’ont jamais un mot pour les femmes juives; chrétiennes blanches ou yezidis victimes de viols et meurtres racistes voire de viols de masse ou d’esclavage sexuel. Le « Néo ‘fémininisme » est la négation du fémininisme, et c’est même la négation de la femme puisque ces Talibanes ont une haine pathologique de la féminité. Caroline de Haas et ses amies feminazies relaient la propagande des islamistes et des décoloniaux jusque sur leurs sites internet : ce sont les Aufseherin du Hamas.

  25. Figure emblématique de la résistance , l accuser d antisemetisme alors qu il fut parmi les Justes est un non sens .
    Son hospitalisation à la cliniques des rives de Prangins est surtout en rapport avec son hyper activité et les déceptions de sa carrière politique , surmené , ce séjour à la clinique marque surtout la rupture avec la vie politique . Qant au témoignage de l infirmière on est à la limite d un délire necrophile

  26. cet homme a été interné par ses proches dès 1957 a cause de son comportement avec les femmes, ca n’est pas le geste d’un vieillard qui perd la tête, il a toujours été un pervers, malheureusement comme toujours avec l’église catholique, couvert toute sa vie, comme pour les pedophiles, et on trouve même des femmes pour le défendre…

  27. justifier une aggression sexuelle par le fait qu’un homme aurait besoin de réconfort, qui plus est d’un homme qui a passé sa vie entière a terroriser les femmes, bravo. J’espère que vous n’avez pas de fille, la pauvre, elle servirait de femme de réconfort, comme les coréennes violées par les soldats japonais? Ou pourquoi pas justifier la pédophilie de l’église parce que les curés aussi ont besoin de réconfort après avoir aidé leurs ouailles? Je suis pret a parier que vous admirez également Mere Theresa, qui se contentait de laisser mourir les gens dans d’atroces souffrances parce que « la douleur les rapproche de Jesus ».

    • @Parce que vous comparez un vieillard qui a touché le sein d’une infirmière aux Coréennes violées par les soldats japonais ? Je ne vous avais pas encore lu. Vous êtes vraiment le bouquet final de l’ineptie.
      Pas jojo, le commentaire.

  28. Il existe donc des femmes toutes d’un certain parti qui trouvent normal qu’une infirmière frappe un vieux de 94 ans qu’elle est censée soigner, se considérant comme une « victime » parce qu’il a touché son sein, des femmes qui rejettent de leur manif soi-disant féministe celles qui veulent marcher pour les israéliennes torturées, violées, éventrées, il y en a même, toujours du même « bord », c’est nouveau, ça vient de sortir, qui se réjouissent ouvertement de la mort de deux pilotes …

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