Deux bombes de une tonne. André Simon Mamou

Samedi 13 juillet , 2 bombes de une tonne chacune sont larguées par Tsahal sur l’endroit du rendez vous entre deux chefs du Hamas, Deif et Salama .

Le second est annoncé comme étant mort.
Le premier est plus connu et il serait vivant et continuerait de diriger les opérations terroristes dans la bande de Gaza . C’est du moins ce qu’affirme le Hamas.

Deif qui était déjà estropié et borgne serait en parfaite santé mais logé dans un hôpital soigneusement gardé.
Pourquoi ne pas le montrer vivant et narguer ainsi Shin Beth et Tsahal qui se vantaient de leur réussite ?
Peut être réserve -t-on son apparition à une manifestation plus importante ? Peut être est-il mort ou alors si gravement blessé qu’il vaut mieux ne point le montrer ?

Deif veut dire en arabe “l’hôte qu’on a invité à prolonger son séjour en dormant la nuit à la maison”. Pour Deif combien de nuits et dans quelle maison ?

Un lecteur a publié un commentaire qui interpelle : “Dans une casserole d’eau vous mettez deux pommes de terre à bouillir. Au bout du temps nécessaire, vous piquez avec une fourchette une pomme de terre : elle est parfaitement cuite,
Allez vous piquer la seconde pour savoir si elle a échappé à la cuisson?”

Salama est mort et Deif serait vivant ?
Le Hamas ment tout le temps.
Anti-juifs et anti sionistes autant .

André Simon Mamou

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“Mohammed Daf est plus important que Sinwar, un coup dur pour le Hamas”, commente le commentateur militaire et créateur de “Fauda”, Avi Issacharoff, sur Radio 103FM

Le commentateur militaire et créateur de “Fauda”, Avi Issacharoff, s’est entretenu avec Udi Segal et Anat Davidov sur 103FM et a analysé la situation au Hamas après la dramatique tentative d’assassinat de Mohammad Deif et de son adjoint.

‘Harédim 10

Avi Issacharoff, créateur de la série “Fauda” et commentateur militaire, a commenté hier matin, dimanche14 juillet, dans une interview sur Radio 103FM, l’élimination “dramatique” du chef d’état-major du Hamas, Mohammad Deif, “si” toutefois elle a réussi.

“Il y a une sorte de choc ici. Vous voyez les réactions des hauts responsables du Hamas qui ne sont pas à Gaza, des réactions confuses. J’ai vu un reportage sur une chaîne affiliée au Hezbollah qui avait une page en direct, puis ils ont supprimé le reportage. Il y a un peu de confusion là-bas, je ne pense pas qu’ils comprennent ce qui s’est passé. Il faudra un certain temps avant que les informations parviennent au Qatar et à Doha.

Il est difficile de dire qu’il sera possible d’identifier quoi que ce soit là-bas, il y a des dégâts fous, de nombreux corps, il n’y a plus rien à identifier. Je ne pense pas qu’il sera si facile pour le Hamas de comprendre et d’admettre ce qui est arrivé. C’est une réaction confuse, de gêne”. 

Il a précisé : «”Je n’ai pas entendu d’annonce officielle du Hamas disant que Deif est vivant. Je pense qu’il n’y a toujours pas de coordination complète”.

Concernant les tirs de roquettes en réponse, il a déclaré : “La capacité du Hamas à tirer des roquettes comme par le passé n’est pas là, cela ressemble à des tirs, afin qu’ils puissent prouver qu’ils peuvent se tenir debout même sans Muhammad Daf. Cette page est un coup dur porté au Hamas, bien plus important que Sinwar à mes yeux. Il a transformé le Hamas en un empire militaire. Je pense que Sinwar regarde autour de lui et voit son frère Mohammed qui est l’un des hauts responsables de l’aile militaire et peut-être 1 ou 2 autres qui étaient au quartier général à la veille de la guerre, mais tous les autres ne sont plus là. Chaque semaine qui passe, un autre s’en va. Cela diminue, ses capacités militaires existent toujours, mais sa capacité à nuire à la partie israélienne diminue et il le comprend également très bien”. 

Quant à l’effet de la liquidation sur l’ambiance dans le nord, Issacharoff a déclaré : “Je ne suis pas sûr que la liquidation ait un tel effet. Le 8 octobre, le Hezbollah est resté sur la touche pour observer. D’un autre côté, l’attaque systématique contre les dirigeants de l’organisation constitue déjà un changement pour le Hamas. Il n’y a plus d’organisation militaire organisée, il n’y a plus que de minuscules escouades”.

Rav Henri Kahn