Une soirée magnifique orchestrée de main de maitre par Sandra Ifrah porte parole de women united for peace et toute la team qui avait mis les petits plats dans les grands 

Le Tout Paris s’était donné rendez vous pour rencontrer Mia Schem, témoin face à l’histoire, l’otage franco israélienne qui après 55 jours de captivité, dont les derniers dans les tunnels, a pu retrouver les siens.

Tribune Juive : Bonjour Sandra. Vous êtes le porte parole de Women United for Peace. Parlez nous de cette soirée organisée par WOMEN UNITED FOR PEACE

Sandra Ifrah : Tout d’abord je voudrais rappeler que le Collectif Women United For Peace est né de la collaboration entre citoyennes de différents pays avec comme objectif commun : sensibiliser les populations sur les conséquences des conflits, afin d’encourager la médiation plutôt que la violence. Un collectif de femmes pour inspirer les générations futures et faire briller la paix et l’unité. 

Cette soirée était dans la lignée de nos différentes actions avec Women United For Peace depuis le 7 octobre dernier : pédagogie, solidarité et soutien aux otages du Hamas.

L’ADN de Women United For Peace c’est ça.

C’est-à-dire expliquer encore et encore la situation telle qu’elle existe en réalité et non pas déformée par certaines propagandes que l’on peut entendre ici ou là.

Et la solidarité envers ceux qui sont sur le terrain et qui agissent pour les victimes de la barbarie du Hamas.

Tribune Juive : Mais cette soirée présentée par Ariel Wizman avait quelque chose en plus ? l’émotion, celle de Mia et celle que l’on ressent pour les otages encore détenus.

Sandra Ifrah : L’émotion en écoutant le poignant témoignage de Mia, venue avec sa mère, interviewée par Rachel Kahn 6 mois après sa libération.

Le Hamas avait fait de Mia le visage de tous les otages en choisissant de diffuser une vidéo d’elle en captivité.

Le regard dans le vide, Mia Schem est revenue sur les moments douloureux vécus en captivité dans les geôles du Hamas dans la bande de Gaza. Elle nous a confié avoir promis à ses « sœurs »de captivité de ne ne pas les oublier et de porter la voix des otages Depuis sa libération elle essaie de panser ses blessures et se reconstruire 

Elle a confié que le plus important pour elle, maintenant, c’est de vivre. Parce que ce n’est pas donné à tout le monde »

On a le sentiment de découvrir toujours plus encore de l’horreur de cette journée du 7 octobre.

Ce témoignage très fort et glaçant nous rappelle une fois de plus qu’il est d’une urgence vitale de tout faire pour que les otages encore présents à #Gaza soient libérés le plus vite possible.

Mais aussi l’émotion en pensant aux otages ou disparus qui sont encore à Gaza.

Nous voulions tous ensemble, nous étions plus de 300 personnes réunies, pour dire : ne les oublions pas !

Tribune Juive : Est-ce qu’on a le sentiment qu’ils ont été oubliés ?

Sandra Ifrah :  Il y a à la fois de nombreuses actions et démarches pour eux, par des collectifs, des personnalités politiques, ici ou bien sûr en Israël.

Les familles d’otages ont appelé le gouvernement israélien à « envoyer une délégation de négociateurs au plus vite », pour réclamer le retour des leurs, « les vivants et les personnes assassinées ».

On déplore aujourd’hui, après la libération de 4 otages Noa Argamani, Almog Meir Jan, Andrey Kozlov et Shlomi Ziv, lors d’une « opération spéciale » de tsahal qui a fait l’effet d’un baume dans un pays en guerre depuis 8 mois, 120 otages ou disparus.

Tribune Juive : Vous aviez aussi à cette soirée la meilleure personne pour en  parler, des otages, c’est Ayelet Levy-Shahar, la mère de Naama Levy encore détenue par le Hamas.

Sandra Ifrah : Oui effectivement Ayelet a adressé un message à la France, en vidéo, à l’occasion de la soirée que nous avons organisée

En voici quelques extraits 

« je me tiens devant vous en tant que mère, médecin, déchirée par l’agonie, la douleur et la peur, mais animée par un espoir inébranlable. La France, en tant que nation attachée aux principes de liberté, d’égalité et de fraternité, a toujours défendu les opprimés et les victimes.

Maintenant, je vous implore de rester à nos côtés, de ramener Naama à la maison, de la rendre à sa famille à qui elle manque désespérément. Nous devons faire plus qu’espérer ; nous devons agir. Nous devons faire plus que parler ; nous devons exiger et faire pression sur les décideurs.

Votre soutien ce soir est inestimable et je vous demande de continuer à vous battre pour Naama et tous les otages.

Gardez-la dans vos pensées, évoquez son histoire dans vos conversations et faites pression pour sa liberté avec toute la force que vous pouvez rassembler.

Soyons unis dans notre appel : libérer tous les otages maintenant. Ils méritent de rentrer chez eux et d’être avec leur famille. Ils méritent la paix.

Merci pour votre compassion, votre action et votre engagement à nous soutenir dans cette période cruciale.

Ensemble, ramenons Naama et tous les otages chez eux. Merci. »

Merci Sandra de porter avec Joy, Jess, Alexandra, Karine, Caroline, la voix de tous ces otages et familles d’otages qui vivent un enfer.

© Sylvie Bensaid

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