La France annule la participation des entreprises israéliennes au salon Eurosatory de défense

Sur instruction du président français Emanuel Macron, le gouvernement français  « décide » qu’ « il n’y aura aucun stand de l’industrie de défense israélienne » lors du prochain « Salon international de défense et de sécurité Eurosatory 2024 » qui doit se tenir sur le territoire français. La raison en est précisée par le ministère français de la Défense : les modalités de la riposte israélienne à Gaza.

À tant d’arrogance, à tant d’injustesse, il convient de répondre!

Le boycott français contre Israël n’est pas nouveau. Il a commencé en 1967 par l’escroquerie du Président De Gaulle qui a consisté à ne pas livrer à Israël en plein conflit contre l’Egypte, la Jordanie, la Syrie, l’Iraq, le Liban, etc, les vedettes françaises réglées rubis sur l’ongle par le gouvernement israélien… qui les a finalement obtenues par voie détournée.

Le boycott d’Israël se poursuit depuis, régulièrement et illégalement, par des organisations antisémites qui luttent depuis le sol français contre Israël et les Français de confession juive.

Le boycott d’Israël intervient alors même que l’organisation criminelle hamas, armée et fiancée par les régimes djihadistes qatari et iranien, soutenue par les organisations anti-juives particulièrement nocives sur le sol français et l’intergroupe parlementaire de Gauche et d’extrême-Gauche, poursuit la terreur à Gaza, en Israël, et retient par la force et la brutalité les otages martyrisés à majorité israélienne mais aussi  de nationalité française.

Le boycott d’Israël s’ajoute aux boycotts déjà commis  à l’encontre des personnes juives, des groupes de personnes juives, des opérateurs intellectuels et de toutes natures reliés à Israël et perpétrés en France et dans le monde.

Le boycott d’Israël aggrave encore un peu plus l’insécurité des Français de confession juive, déjà agressés en France par les délinquants et criminels antisémites. Il tend à présenter Israël comme un Etat paria et criminel en gommant les otages!  Il conforte les « informations » du hamas reprises dans la majorité des media comme fiables et normalisées.

Le boycott d’Israël participe au lynchage international d’Israël initié par les criminels du hamas, en adjoignant objectivement et subjectivement la France sur la liste des Etats et organisations ennemies d’Israël, attaqué militairement, juridiquement et diplomatiquement depuis les massacres qu’il a subis en octobre 2023.

Le boycott d’Israël ne représente pas la majorité du peuple français qui exprime à chaque sondage sa compréhension de la nécessité pour Israël de défendre sa population et son territoire.

Le boycott d’Israël représente la volonté d’organisations djihadistes légales et illégales, structurées et financées par l’Iran, le Qatar, la Turquie, soutenues ou ignorées par la horde politique LFI et autres. Il infuse une propagande anti-israélienne et antisémite. Il s’agit bien de s’en prendre à Israël et aux Juifs sur les modèles de l’ Europe d’ « avant guerre » et dans les dictatures sanguinaires du monde anti-israélien.

Le boycott d’Israël renforce l’inversion de la norme juridique que tentent d’imposer les ennemis d’Israël en accusant la victime (Israël) et en innocentant l’agresseur (hamas et autres)

En contestant la modalité de riposte d’Israël, le boycott d’Israël  conteste son droit à la légitime défense, conteste à un Etat souverain les modes de riposte militaire à une agression, lui impose un régime exceptionnel, extrajudiciaire, extra-réglementaire et extra-diplomatique sur des réactions militaires que la France elle même a utilisées dans le monde contemporain, en provoquant des centaines de milliers de morts civils et en niant au passage le respect attesté et unique au monde et dans l’Histoire, des principes humanitaires à l’endroit des populations utilisées par le hamas en boucliers humains.

S’il augmente les souffrances, les deuils et les difficultés d’Israël, le boycott contre Israël est finalement inefficace. La réalité sur le terrain confirme depuis les massacres antisémites d’octobre 2023 en Israël l’inanité mondiale et historique du boycott , s’agissant des peuples qui, comme celui d’Israël, doivent défendre leurs droits à la défense et à la vie.

Le président Macron et le gouvernement Attal ont une nouvelle fois opté à l’égard d’Israël pour une position injuste, illégitime et contraire aux droits qu’il prétendent invoquer.

D’une façon ou d’une autre, quelles que soient les options politiques choisies par le peuple israélien, Israël ne disparaîtra pas. Les juges internationaux inféodés aux finances et aux menaces islamistes finiront démasqués par la vacuité des dossiers qu’ils brandissent en les dévoyant.

Ni la terreur, ni les guerres militaires, diplomatiques, judiciaires, juridiques, médiatiques ni politiques infligées hors du Droit depuis 1948 à Israël ne l’ont jamais vaincu. Ses ennemis et leurs complices ont toujours déclaré vouloir exterminer Israël. Ses adversaires se cachent derrière de prétendus droits inexistants et sur la base d’accusations non avérées.

Les boycotts anti-israéliens tels ceux du président Macron, les otages, la présence d’organisations criminelles surfinancées exigent d’Israël une révision de sa carte diplomatique, technologique et militaire, une approche intérieure fondée sur une diversité politique au service de l’unité pour la survie de la nation et le respect supérieur des intérêts publics et de défense sur tout autre.

C’est à ce prix que les boycotts sans vergogne comme ceux du président Macron seront maîtrisés comme le sont les boomerangs.

Rien, absolument rien n’obliquera ni n’obturera la liberté du peuple israélien et le droit de vivre de son pays. Israël n’est ni l’Arménie, ni le Kurdistan, ni aucun Etat disparu par des boycotts

Ni la fatuité diplomatique de Macron, ni sa conception coloniale des relations avec Israël, ni les menaces exclusives qui lui sont adressées et qui ne le sont avec aucun autre Etat en même situation de défense, ni la soumission de Paris aux finances qataris et aux menaces iraniennes, rien, absolument rien n’obliquera ni n’obturera la liberté du peuple israélien et le droit de vivre de son pays.

L’Histoire, l’actualité, la géographie, les faits sont tous présents pour l’attester: Israël n’est ni l’Arménie, ni le Kurdistan, ni aucun Etat disparu par des boycotts. 

Le boycott de Macron contre Israël marque son incompréhension du monde dans lequel il dirige le sien. Il marque la confusion qui consiste à s’adresser à Israël comme on s’adressait aux Juifs durant des millénaires de persécutions. Il offense par le mépris ses concitoyens juifs en les exposant de surcroît à de nouveaux crimes et délits antisémites.

Quant aux Français attachés à la dignité, à la liberté, à l’indépendance de la France et à l’existence d’Israël, ils voteront aux élections européennes en ne renforçant ni les ennemis, ni les adversaires, ni surtout les partisans du boycott  moralement abject et contraire au Droit.

© Pierre Saba