Le Défilé « Résilience »: une coalition historique pour les Femmes. Une nouvelle étape dans la lutte contre les violences sexuelles comme Arme de Guerre

Le lundi 20 mai marquait une date importante pour les femmes à travers le monde. Sous l’impulsion de Shelly Tal Meron, députée de la Knesset, et en collaboration avec Elnet, la Knesset a vu naître la première coalition internationale contre l’utilisation du viol comme arme de guerre. Melanie Pauli-Geysse, représentant l’association « No Silence », a eu l’honneur de faire partie de cette coalition, qui constitue depuis sa création une proposition majeure de l’association. L’événement a été retransmis en live sur la chaine TV de la Knesset et des images sont disponibles sur notre compte instagram :

https://www.instagram.com/reel/C7L9m8rsvtF/?igsh=MWtpaHNkNzhyeHJ6NQ==

Shelly Tal Meron, Membre de la Knesset. Mélanie Pauli Geysse, Présidente de « No Silence »
 

Le viol et les femmes sont des objectifs clair inscrits dans la feuille de route du djihad islamique, pourtant, le silence persiste au sein de la majeur partie des associations féministes dans le monde. Il est cependant crucial de s’unir car le corps des femmes transcende le temps et les frontières. Initialement perçus comme des actes pulsionnels, les viols et sévices sexuels sont désormais reconnus comme des armes de guerre par les articles 6, 7, et 8 du Statut de Rome. Utilisés à des fins de gynocide, ils sont devenus des outils stratégiques des terroristes, servant de moyen de recrutement, et sont légitimés et industrialisés. Ces actes constituent ainsi une guerre totale.

En Israël, le 7 octobre, le Hamas a mené une attaque préméditée et documentée par les terroristes eux-mêmes, utilisant le viol, la mutilation, le massacre et la destruction systématique des preuves comme outils de barbarie. Depuis lors, « No Silence » s’engage à faire reconnaître les victimes et à obtenir réparation.

Un combat global contre ces massacres

Le terrorisme ne touche pas seulement Israël, mais aussi les femmes du monde entier. Des atrocités similaires ont eu lieu au Rwanda, au Kosovo, en Bosnie, en Yougoslavie, et continuent en Libye, en RDC, en Ukraine, en Iran, en Afghanistan, en Algérie, au Bangladesh, au Darfour, et parmi les communautés Ouïghours et Yézidies. La communauté internationale doit agir collectivement pour mettre fin à ces violences sexuelles utilisées comme outils stratégiques de guerre. Juger les coupables, réparer les torts, reconnaître les victimes et les libérer de la loi du silence et de la honte est un processus long et souvent ardu.

La guerre qu’Israël mène contre le Hamas n’est pas seulement la sienne. Son droit à la défense ne devrait souffrir d’aucune critique car cette guerre est aussi celle de nos démocraties. Les différentes entités fondamentalistes islamiques, sous divers noms comme Mollah, Hezbollah, Djihad islamique, Frères musulmans, République islamique, Houthis, et État islamique, partagent le même objectif : instaurer un État islamique mondial imposant la charia et détruire nos valeurs.

Une étape majeure pour « No Silence »

Ainsi, lors de la réunion de la coalition à la Knesset, l’équipe de « No Silence » présente en Israël et composée de Wafa Chnini, Laurent Cohen alias Isaaciko, Fabienne Cymerman, Michal Darmoni et Mélanie Pauli-Geysse, a présenté son défilé « Résilience » devant 150 représentants étrangers, parlementaires, ministres, ambassadeurs, ainsi que l’ancien Premier Ministre Yair Lapid et la mère de Doron Steinbrecher. Issu du défilé des otages de décembre 2023 puis de la « Fashion Week » à Paris le 3 mars, ce défilé s’est exporté cette fois en Israël.

Rappelons que ce défilé a plusieurs objectifs dont celui de reconnaître le massacre du 7 octobre ainsi que les viols, sévices sexuels et le gynocide dans une démarche de justice et de mémoire collective. Il vise à humaniser les otages pour qu’ils ne tombent pas dans l’oubli, à dénoncer le silence et l’abandon de certaines institutions face aux violences et aux injustices, à mettre en lumière les disparités dans le traitement médiatique et à dénoncer les biais. Il critique également certaines marques de mode qui normalisent le terrorisme en adoptant ses codes, et dénonce l’antisémitisme ainsi que toutes formes de terrorisme racial, religieux et de genre, soulignant l’importance de la solidarité et de la lutte contre toutes les formes de discrimination.

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Cette édition spéciale du défilé de « No Silence » a eu l’honneur d’accueillir :

– Elior Meloul, créateur de la robe de Miss Irak pour la cérémonie de Elton John aux Oscars.

– Zoé, commandante réserviste dans le bataillon d’artillerie de Tsahal, appelée le 8 octobre pour défendre Israël.

– Adi Salant, ancienne danseuse de la compagnie Bat Sheva.

– Sophie Rozembaum, influenceuse mode/lifestyle.

– La voix et le rire de Maya Foder, assassinée à la Nova, dont la famille a autorisé l’utilisation de la voix sur la bande-son du défilé.

Maya Foder, assassinée le 7 octobre

La formation de cette coalition internationale marque une nouvelle ère dans la lutte contre l’utilisation du viol comme arme de guerre. Initiée par Shelly Tal Meron et organisée avec « Elnet », la journée du 20 mai symbolise l’espoir et la détermination des femmes à ne plus rester silencieuses face à ces atrocités. Cette date historique est le début d’un mouvement international pour la justice, la reconnaissance et la réparation des victimes de violences sexuelles.

Ce lancement appelle à l’union des forces au-delà des frontières et à la solidarité mondiale pour protéger les droits fondamentaux des femmes. En œuvrant ensemble, nous pouvons transformer cette vision en réalité et bâtir un avenir où les crimes de guerre, tels que le viol, ne resteront plus impunis. Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement une initiative, mais lançons un appel à l’action pour un monde plus juste et humain.

Crédits photos: © ELNET

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1 Comment

  1. Les viols commis par des islamistes en Europe sont également des crimes racistes et des crimes de guerre. Et j’ajouterai des crimes d’Etat puisque nos gouvernements criminels sont complices : il n’existe AUCUNE différence de fond entre le gouvernement de Macron et celui de Pétain.

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