L’affaire a fait grand bruit, le procureur de la CPI Karim KHAN a requis auprès de ladite Cour l’émission de mandats d’arrêt contre Benjamin NETANYAHOU, Yoav GALANT et trois chefs du hamas.
Ce coup d’éclat de ce procureur a stupéfait le monde entier.
Le hamas lui même n’en avait pas rêvé. Karim KHAN l’a fait.
Voici le premier ministre israélien trainé au BANC d’infamie internationale par la plus haute cour de justice.
L’AFP, tout à son plaisir de l’affront fait à Israël, a même produit une dépêche qui tenait de la fake news en annonçant que la CPI avait décerné des mandats d’arrêt.
Or à ce jour nous n’en sommes qu’à une demande en ce sens de la part de ce procureur.
Le mécanisme de sélection des juges et procureurs de cette instance laisse rêveur.
Par exemple, s’agissant de Karim KHAN, il a été l’avocat international de la famille KADHAFI ( le dictateur libyen ennemi fanatique d’Israël ) et notamment de son fils Seif AL ISLAM.
Dans un pays normal, une telle chose serait impossible, et le juge ainsi impliqué ferait l’objet de ce qu’on appelle en France une « requête en suspicion légitime ».
Ce procureur n’a évidemment aucune objectivité et il a partie liée avec des intérêts privés pour le moins discutables.
Le fait qu’il ait osé aligner dans la même requête les dirigeants israéliens et le hamas a suscité un tollé parmi les puissances démocratiques, sauf malheureusement la France.
La CPI n’a rien respecté, pas même ses propres procédures puisqu’elle doit enquêter avant toute chose dans le pays, ce qu’elle n’a pas fait, et elle doit aussi respecter la primauté de la justice du pays en question, c’est-à-dire Israël.
La CPI n’a pas d’armée et elle n’a bien sûr aucun pouvoir contraignant mais le symbole est là .
Joe BIDEN a bien pu protester contre cette honte, le porte-parole du gouvernement allemand s’est ridiculisé en disant que si un tel mandat d’arrêt était émis, l’Allemagne l’appliquerait.
On imagine Benjamin NETANYAHOU arrêté par la police allemande …
Le chancelier SCHOLZ a dû le lendemain s’inscrire en faux contre cette déclaration ridicule de son propre porte-parole en disant qu’il n’y avait eu aucun mandat d’arrêt émis.
Les Israéliens sont à juste titre blessés de cette pantalonnade judiciaire qui a d’ailleurs valu le soutien affiché de 104 des 120 députés à la Knesset à NETANYAHOU et GALANT.
En fait il y a une grande victime dans toute cette affaire, c’est le droit international et ses organes CPI et CIJ, qui sont en train de se laisser instrumentaliser dans un djihad judiciaire contre Israël .
La crédibilité du droit international mérite mieux .
© Raphaël NISAND
Chroniqueur sur Radio Judaïca
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