Il y a des jours où je suis saisi par la nostalgie de ce qu’on appelait autrefois le journalisme : un métier qui obéissait à une certaine déontologie, dont les acteurs savaient se confronter à une éthique.
L’exemple du torchon “Le Temps” est éloquent.
Reprendre tels quels les communiqués du Hamas relayés par l’officine “AFP”, le 26 mai 2024, c’est cracher sur sa profession et insulter l’intelligence de ses lecteurs.
Surtout, à l’échelle d’un journal, c’est accepter de le transformer en un outil assumé de propagande.
Parce que :
1. Ces chiffres sont faux. Ils sont émis par une organisation terroriste à visée génocidaire dont les communiqués ne reflètent pas la réalité. Même l’ONU l’a reconnu, très discrètement. (https://lnkd.in/diumA4nr à comparer avec https://lnkd.in/dj28SUXk)
2. Un journaliste est censé recouper ses sources, croiser les informations.
3. C’est cette pseudo-information, fantaisiste, dans laquelle les combattants islamistes sont rendus invisibles de façon à laisser croire à une volonté délibérée de viser les civils, qui alimente les fantasmes des foules antisémites sur les campus romands.
“Le Temps”, sous la direction éditoriale de Madeleine von Holzen, ment donc délibérément et se rend complice des agitateurs antijuifs.
© Joël Rubinfeld
Joël Rubinfeld est Président de la Ligue belge contre l’antisémitisme
Degré zéro du Journalisme ! Quelle honte! A quand un organisme d’éthique qui sanctionne le mensonge journalistique !