Uwe Becker. «  »Imaginez qu’en 1944, le procureur général d’une cour pénale internationale ait simultanément demandé des mandats d’arrêt contre Roosevelt, Churchill et Adolf Hitler »

Crédit : oliver de la haye/iStock

« Imaginez qu’en 1944, le procureur général d’une cour pénale internationale ait simultanément demandé des mandats d’arrêt contre Roosevelt, Churchill et Adolf Hitler. Ce qui semble absolument scandaleux est comparable à la situation actuelle, où le procureur général de la CPI demande simultanément des mandats d’arrêt contre les meurtriers de masse du Hamas et les dirigeants du gouvernement israélien. Assumer les crimes barbares du Hamas aux actions défensives d’Israël est absolument scandaleux et totalement inacceptable ».

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3 Comments

  1. EN TOUTE JUSTICE
    EN Toute impartialité, le procureur près la CPI , Karin Khan (KK) demande des mandats d’arrêt contre Israel et les autres qui ont massacrés, pris des otages, déclarés et engagés une guerre dont ils sont à la fois les auteurs et les victimes.
    Alors en toute impartialité de KK il n’y pas de demande de mandats d’arrêt contre l’Iran qui tuent et torturent ses femmes, qui a armé, formé, poussé le Hamas au massacre du 7/10 et pour finir à tirer près de 300 missiles contre un Etat et sa population civile dont on cherche explicitement la destruction. Sans doute il serait partial de dire que ce ne sont que …
    En toute Impartialité pour KK il n’y a pas de de mandats, non plus, contre les houthis soutenus en sous main par L’Iran, et qui tirent des missiles contre des bateaux civils, pour entraver les libre circulation sur mer et dans les détroits et visent des villes israéliennes (Eilat). Sans il serait partial de dire que ….
    En toute impartialité pour KK, il n’y pas, surtout pas, de mandats contre les dirigeants du Herbollah qui tirent sans discontinuer des missiles sur des populations civiles qui ont du être évacuées (sans l’assistance de personne). Sans doute il serait partial de dire que…
    La justice internationale avance à grands pas de géant grâce à KK. Solitude.

  2. La confusion est le trait dominant de notre époque. Partout flotte cet épais brouillard, où tout semble dans tout, où chaque chose est mise sur le même plan, de sorte que, tout paraît, aux yeux de chacun, avoir la même valeur. C’est le contraire de la « distinction » qui oblige autant à savoir faire des distinguos qu’à savoir se tenir, selon une exigence où l’intelligence consonne nécessairement avec la morale. Le nihilisme n’aura jamais été la disparition des valeurs, mais leur équivalence, et pas seulement comme l’affirmait Nietzsche, leur inversion. Car inverser les valeurs, c’est encore avoir un sens distinctif des valeurs, et préférer le diable au bon Dieu, c’est encore savoir apprécier exactement qui est l’un et qui est l’autre. Mais notre mal est plus grave. Les adultes que nous sommes devenus se sont, pour la plupart, avec l’âge, rendus tolérants jusqu’à tout tolérer par principe, y compris l’intolérable. C’est la limite de toute tolérance qui tient toute limite qui voudrait s’imposer à elle comme une contradiction, remettant en cause le principe général qui la fonde, contradiction qu’elle ne peut surmonter qu’en devenant folle c’est-à-dire laxiste. Ce laxisme bienveillant, presque chaleureux, se nomme « relativisme ». C’est la passion de ces « derniers hommes » qui n’ont plus que la force de s’écrier : « après tout ». Ou la passion de ces militants qui combattent pour le triomphe exclusif de l’égalité entre des choses qui ne sont pas égales par nature. Tocqueville avait écrit sur ce point des choses définitives qu’il conviendra de relire.

    Nous apprenons donc que M. Khan, écossais d’origine pakistanaise (ancien avocat de la famille Khadafi !?), procureur près de la CPI, cour de justice internationale mais non (encore) universelle, c’est-à-dire, en bon grec « catholique », vient de requérir auprès des juges de la cour des mandats d’arrêt à l’encontre de MM. Netanyahou et Gallant pour « homicide intentionnel » et « extermination et/ou meurtre », constitutifs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, ainsi qu’à l’encontre de MM. Haniyeh, Deïf et Sinwar, terroristes du Hamas pour des crimes d’« extermination », « viols et violences sexuelles » et « prise d’otages en temps de guerre », également constitutifs de crimes contre l’humanité. Voilà donc un bel exemple, presque académique, de confusion. En effet, mettre dans le même sac, le gouvernement israélien et les dirigeants, les Führer, du Hamas, ce n’est pas faire preuve d’impartialité en manifestant un quelconque sens de l’équité. C’est plutôt manifester une sournoise perfidie. Car, par un amalgame aussi grossier, ce n’est pas seulement confondre l’agresseur et l’agressé comme dans la fable « le loup et l’agneau », ou transformer l’agressé en agresseur quand celui-ci se défend pour sa survie, non, c’est chercher à faire passer les membres d’un gouvernement légitimement élu pour les représentants d’une organisation terroriste. Et, par cette métonymie, qui est une aussi une bien triste hyperbole, on déclare, mezzo voce, l’État Israël, une organisation terroriste sans aucune légitimité de droit et dont l’existence reste de fait, c’est-à-dire promise à une « (dis)solution finale ». Ce qui comblera la France Insoumise, elle qui n’en demandait pas tant. En effet, en l’espèce, on va beaucoup plus loin qu’eux : ce ne sont plus les terroristes du Hamas, qu’on qualifie de résistants d’une armée d’un État en guerre, c’est un État en guerre qu’on tient pour une organisation terroriste et qui, confondu avec elle par ce simple amalgame procédurier, se voit placé au même rang d’infamie. Tout cela montre accessoirement que nul dans l’islamostan ou la umma mondialisée, ne se fait vraiment d’illusion sur ce qu’est réellement le Hamas, sur sa pseudo dignité ou sa vraie indignité. Ce ne sont pas de nobles résistants qu’il faudrait honorer, selon des propos convenus à destination de la mystérieuse « rue arabe », mais bien de simples canailles, dont le déshonneur dans lequel on les tient tacitement doit servir à salir davantage Israël sur la scène internationale, à la plus grande joie de la susdite « rue arabe » et des universités occidentales qui sont devenues, sous d’autres latitudes, ses porte-parole officieux.

  3. Il faudrait par baguette magique envoyer ce soi-disant juge impartial pour seulement une semaine dans les prisons secrètes du Hamas, transformé en jeune femme israélienne.

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