La dernière lubie internationale inventée pour Israël mais pour Israël seulement consiste dans le fait d’exiger d’un pays entrainé dans la guerre par des voisins assassins qu’il donne des gages pour le jour d’après.
Une façon folle d’interdire la guerre de défense.
Israël est sommé d’inventer la guerre zéro mort et d’atteler la charrue avant les boeufs avant même d’avoir gagné.
C’est ce qui se passe pour Gaza où la communauté internationale grosso modo d’accord pense que le pouvoir du hamas doit cesser tout en exigeant qu’Israël présente un plan crédible pour gérer Gaza le jour d’après la victoire.
Même Benny GANTZ dans son allocution solennelle du 18 mai pose un ultimatum au gouvernement auquel il appartient, en exigeant que la bande de Gaza soit gérée par la suite au moins de façon temporaire par les Etats-Unis, l’Union Européenne et des états arabes.
Prétention hallucinante, en tout cas au jour d’aujourd’hui, quand on sait qu’aucune des parties citées par Benny GANTZ ne veut mettre même un orteil à Gaza.
Les israéliens savent ce que valent ces bataillons internationaux sur le terrain.
La dernière guerre avec le Liban s’est soldée par une résolution de l’ONU promettant à Israël le retrait du hezbollah à 40 km de la frontière.
Ce retrait devait être garanti par une force spécifique des Nations Unies, la Finul.
On sait ce qu’il en a été, la Finul n’a jamais tiré un coup de feu contre le hezbollah qui s’est immédiatement réinstallé sur la frontière , armé et financé par l’Iran pour mener une guerre en forme de crime de guerre avec roquettes et enlèvements contre des civils israéliens.
La Finul assiste, impuissante quand elle n’est pas complice, aux exactions du hezbollah.
A ce jour, depuis le 7 octobre il a même fallu évacuer plusieurs dizaines de milliers de civils israéliens, le nord d’Israël étant devenu inhabitable du fait des agressions unilatérales du hezbollah.
Une chose est certaine : pour simplement pouvoir rétablir sa souveraineté sur son territoire, Israël va devoir frapper le hezbollah et donc le Liban.
Comment dès lors un homme aussi avisé que Benny GANTZ, ancien chef d’état major de Tsahal, peut faire semblant de croire qu’une force internationale quelconque puisse maintenir l’ordre à Gaza?
Il est impossible qu’il y croie et il faut donc bien voir dans cette nouvelle exigence dictée par les Etats-Unis une manoeuvre de politique intérieure.
Dans l’Orient compliqué comme il est de coutume de dire, le jeu de rôles devient de plus en plus cynique.
On comprend bien que les israéliens soient lassés de la guerre et que les familles d’otages demandent légitimement que la guerre cesse immédiatement contre la restitution de tous les otages.
Mais malheureusement ce manque d’unité affichée, ces manifestations quotidiennes et ces ultimatums posés par un membre éminent du gouvernement à l’égard de son prochain rival électoral n’augurent rien de bon.
Personne ne veut mettre les pieds à Gaza et les Etats-Unis qui viennent de construire à grand frais un port pour acheminer l’aide humanitaire à Gaza ne veulent même pas faire débarquer un GI pour sécuriser ledit port.
C’est finalement Tsahal qui doit tout faire jusqu’à s’occuper de l’acheminement de l’aide humanitaire et internationale.
Aujourd’hui bien sûr, quoi qu’en dise Benny GANTZ, aucune solution internationale n’existe et le jour d’après ne pourra être que celui de Tsahal
- pour qu’enfin les habitants du sud et du nord d’Israël puissent retrouver leurs maisons et reprendre leurs activités quotidiennes en paix ,
- pour que les enfants ne soient plus obligés de courir dans les abris jours et nuits.
Parce que c’est ça la vérité, même si la communauté internationale fait semblant de ne pas la voir, c’est la population israélienne qui est victime de crimes de guerre constants de la part du hamas à Gaza et du hezbollah au Liban.
GANTZ le sait bien et en bon politique il oublierait ses promesses le premier jour où il serait au pouvoir.
Il n’y a pas d’autre choix, Tsahal doit pouvoir remporter une victoire durable. C’est sa raison d’être, la défense de la terre d’Israël et de ses habitants.
© Raphaël NISAND
Chroniqueur sur Radio Judaïca
Israël est à la croisée des chemins
S’il ne veut pas être obligé de choisir, il ne doit plus reculer.
De toutes parts, on veut qu’il courbe l’échine et qu’il accepte de se retirer
Gantz, comme d’habitude, pose ses conditions qui sont inacceptables en privilégiant
un accord avec les barbares
Biden lâche, de plus en plus Israël
Tristes temps, l’avenir en sombre.
Je partage entièrement cet avis et depuis longtemps.
La Finul à Gaza, vous faites bien de souligner leur utilité au Liban. Rappelez-vous leur non-intervention durant le conflit en Tchécoslovaquie où les troupes déployées par l’OTAN ont regardé sans réagir les populations musulmanes se faire massacrer par leurs adversaires.
Les mêmes irresponsables agissent de la sorte dans le conflit Russo-Ukrainien à qui on demande à ces derniers de ne pas utiliser pour leur défense, sur le territoire de leur envahisseur, les armes qu’ils leur fournissent. C’est la lâcheté qui domine. C’est pourquoi amis israéliens j’espère que vous ne vous laisserez pas intimider.