Les universités en Europe et en Amérique changent de mains et de visages. La politisation règne, le savoir est monopolisé, pris en otage par des ultragauchistes et des ONG extrêmement libérales. Les étudiants exigent de couper tout contact avec Israël, tandis que l’argent investi par les émirs arabes et des philanthropes douteux dicte aux corps enseignant l’ordre du jour académique.
Dans les années 1930, les Juifs furent interdits d’étudier dans les facs, les universités étaient « nettoyées de ses juifs », l’infâme judenrein semait la terreur aveugle et noire. Aujourd’hui, les Juifs sont toujours au ban de la société, menacés et intimidés par des incidents antisémites et par une vague de contestation pro-palestinienne. La haine envahit des prestigieuses universités, notamment Colombia, et Sciences Po…. La guerre dans la bande de Gaza entraine une mobilisation accrue et des violents affrontements avec les forces de l’ordre.
En 1968, c’était la guerre du Vietnam qui mobilisa les jeunes américains. Une révolte qui se transforma rapidement en un mouvement global de protestation à travers tous les continents : contre le capitalisme, contre le racisme, contre l’establishment. Les guitares de Bob Dylan et de Joan Baez dans les festivals remplaçaient les fusils d’assaut des Marines contre les Viet Gong. Des slogans naïfs et creux sont diffusés. « All you need is love » des Beatles devient l’ordre de la jeunesse. Mao Zedong, Che Guevara sont les nouvelles idoles…En France, nous avons assisté à de violentes manifestations, à une grève générale et sauvage. Un immense désordre, un véritable tohu bohu…
Six décennies plus tard, les étudiants se révoltent pour une autre cause, lointaine et bien au-delà de leurs frontières. Hier comme aujourd’hui, on confond tout et on trompe l’opinion publique. On ignore que le communisme soviétique et chinois fut dirigé par des totalitaires sanguinaires et que les idoles de l’époque n’étaient que des prophètes illusionnistes. On boude systématiquement l’Histoire et la géographie. Au sein des universités, l’ignorance du conflit israélo-arabe triomphe. Pire, les leaders barbares du Hamas sont pour la nouvelle génération des combattants exemplaires, des héros…Les hauts parleur hurlent : « Palestine vaincra », « Apartheid », « génocide », « Occupation »…Coiffés de leurs keffiehs quadrillés noir et blanc, ils scandent : « du fleuve à mer ! » sans comprendre le sens de cet ignoble slogan, sans savoir que cela aboutirait à la « destruction totale de l’Etat d’Israël ». L’attaque du 7 octobre, les massacres, les viols et les otages israéliens sont complètement oubliés. Les discours haineux et sanguinaires des leaders du Hamas sont glorifiés. Les médias rapportent et diffusent les faits mais comme de coutume les « intellectuels », et les « observateurs privilégiés » justifient la colère sans condamner fermement les slogans anti-israéliens, clairement antisémites.
Discuter, débattre d’un sujet dans un campus est tout à fait naturel, légitime. Nous devrions entendre les différentes opinions, organiser des événements et manifestations, mais le faire avec respect, par un dialogue sincère dirigé par des enseignants honnêtes. Les professeurs dans les écoles et les universités devraient enseigner à réfléchir avec créativité, et toujours avec enthousiasme mais sans violence ni haine.
Les universités sont des centres de savoir et d’apprentissage. Les étudiants d’aujourd’hui seront demain des dirigeants, des chefs de grandes entreprises, des intellectuels et des leaders d’opinion. Leur devoir sera de faire avancer les sociétés, changer le monde, éradiquer le terrorisme et agir pour la paix et la prospérité de l’Humanité.
Malheureusement, la désinformation sur la réalité en Israël et le conflit israélo-arabe domine les débats. Dans certaines écoles et universités, un travail de mémoire, une thèse, qui ne correspond pas à la ligne de pensée des professeurs ou d’un jury académique risque de ne pas passer l’épreuve. Pour obtenir une bonne note, des étudiants se trouvent dans l’obligation de s’aligner sur les convictions de leurs enseignants.
Durant l’occupation jordanienne de la Cisjordanie et celle de l’Egypte à Gaza (1949-1967) les universités n’existaient guère. Les valeurs démocratiques ont été obtenues grâce aux Israéliens. Ils ont permis aux étudiants arabes d’étudier chez eux, dans leur propre campus. Depuis, l’administration israélienne a permis l’ouverture de huit universités dans les territoires. Le savoir acquis a été manipulé et tronqué. Ils ne l’ont pas utilisé pour aboutir à la paix et à la coexistence mais à des fins militaires et terroristes, simplement pour se venger. Un fléau qui existe en Europe et particulièrement en France.
Les responsables de la haine contre Israël sont les éducateurs et les imams mais surtout les gouvernements en Europe et en Amérique qui ont permis par négligence et insouciance, les activités du BDS et la liberté religieuse des Islamistes. Ils ont refusé d’agir avec fermeté contre les vagues de violence sous le prétexte de la libre expression…
En réalité, la crainte, la peur de la menace terroriste planent sur toutes les chancelleries. Les raisons purement politiques et les intérêts électoraux demeurent prioritaires pour tous les leaders en campagne …
Demain, les « fous d’Allah » menaceront et boycotteront les grandes entreprises, le sport, la culture, et après, ils envahiront les classes des écoles primaires et secondaires…
Les universités allemandes ont joué un rôle majeur dans la propagation de l’idéologie nazie et l’édification du 3eme Reich.
Les universités anglo-saxonnes et françaises ont joué un rôle majeur dans la propagation de la nouvelle Idéologie nazie et l’édification du 4eme Reich.
La suite logique, et d’ailleurs prévisible, de l’alliance entre Hitler et le grand mufti palestinien alors en fonction à Jérusalem.