Le Conseil des sages confirmé dans ses missions
« La laïcité est un principe fondamental de la République française. Depuis de longues décennies, elle contribue à sa stabilité et à la cohésion de la nation. L’école constitue un lieu d’expression particulier de la laïcité. Elle permet en effet la transmission des savoirs et des valeurs, et ainsi la formation de citoyens libres et éclairés. La responsabilité de l’institution scolaire est de garantir la liberté de penser et de respecter les convictions des élèves en veillant de les protéger de tout prosélytisme et de toute emprise religieuse ou idéologique » (1).
C’est ainsi que le Ministre Jean-Michel Blanquer, définissait dans la lettre de mission adressée à sa présidente, les objectifs du Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République qu’il venait de mettre en place.
Composé, à l’origine, de membres reconnus pour leur engagement à défendre nos lois laïques, dont celle du 15 mars 2004, ce Conseil avait vu son effectif évoluer à l’initiative de Mr Pap Ndiaye, nouveau ministre de l’EN. Parmi les nouveaux membres figurait Alain Policar un sociologue qui avait critiqué, dans une tribune en 2019, ceux qui font « de la laïcité une arme contre la religion ».
Le Comité laïcité République avait alors manifesté son étonnement, exprimant la crainte d’un dévoiement des missions assignées à cette instance.
Les événements nous ont, hélas, donné raison. En déclarant sur les ondes de RFI que le voile était « un vecteur d’émancipation pour les jeunes filles par rapport à leur milieu », Alain Policar a clairement exprimé une position contraire aux orientations du Conseil des sages telles qu’elles figurent dans le Vademecum publié par cette instance. Il s’excluait, ainsi, des orientations philosophiques et politiques voulues par les fondateurs, faisant porter aux travaux du Conseil le risque de l’insincérité.
Nous apprenons, ce jour, par la presse, que le terme de la mission d’Alain Policar a été fixé au 1er juillet prochain. Le Comité Laïcité République salue cette décision, la seule qui permettra de conserver au Conseil des sages la rigueur de ses analyses et la cohérence de ses propositions.
(1) Lettre de Mission à Madame la Présidente du Conseil des sages de la laïcité et des valeurs républicaines
Le fait que des déchets de la pensée humaine comme Policar (un parmi beaucoup d’autres) puissent enseigner et exercer des responsabilités importantes serait impossible dans une société cultivée et éclairée.
Comment pouvez-vous le déclarer comme un déchet de la pensée humaine ? Pouvez vous étayer vos propos? comme vous devriez le faire si vous êtes « cultivés, civilisés et éclairés » et en plus montrer plus de respect à l’égard d’un thesard qui trime des années de sa vie en tant que chercheur sachant le sous investissement chronique de la recherche en France…
@Lièvre
Les universités françaises et anglo-saxonnes sont devenues des Temples de la Haine et l’ignorance. Qualifier des déchets de la pensée humaine (et j’emploie une formule polie afin que mon commentaire ne soit pas censuré) de « chercheurs » ou des obscurantistes talibaneques (ex Judith Burler) de « philosophes » illustre parfaitement le naufrage intellectuel absolu, peut-être irréversible, du monde occidental.