Romuald Serra. « LFI est un marqueur, une frontière : celle de la civilisation. Lorsqu’on la franchit, on entre dans un univers barbare, anarchique, dégueu, qui pue la pisse, le vomi, la dégénérescence et la bêtise crasse »

J’emmène Eliott à l’école ; c’est l’un des deux meilleurs moments de la journée. L’autre, c’est lorsque je vais le rechercher.

A l’entrée de l’établissement se tient une grande dame blonde, très élégante mais d’allure assez austère.

Eliott marque un arrêt avant de rentrer, ponctué par un « Bonjour madame la directrice! », auquel la dame répond par un « Bonjour Eliott! »

Eliott fait quelques mètres, se retourne, et me fait un petit coucou de la main.

Entretemps, une petite fille arrive, vêtue d’une petite blouse bleue ciel à carreau (la blouse des petites, moyennes et grandes sections).

– Bonjour madame la directrice!

– Bonjour Jeanne.

Et un autre, blouse bleue marine (tenue des CP et des CE)

– Bonjour madame la directrice!

– Bonjour Romain.

Un troisième, distrait, entre sans rien dire. C’est la directrice qui le réveille, d’un ton qui ne donne pas envie de discuter.

– Bonjour Stéphane!

– Ah… Pardon!! Bonjour madame la directrice!!!!, bredouille-t-il.

Etc.

J’ai trouvé ça à la foi touchant, émouvant et respectable, au sens noble et profond. Touchant, parce que tout le monde adhère. Emouvant parce que cela me rappelle une école que j’ai moi-même connu. Respectable, parce qu’en ces temps où il est à la mode de tout remettre en cause, on apprécie qu’il reste encore des endroits où les traditions survivent, en dépit des assauts destructeurs des tempêtes progressistes.

Tous les enfants saluent ainsi la directrice, et elle leur répond individuellement en les citant par leur prénom… alors qu’il doit y avoir 450 élèves dans cette école. Elle semble les connaître tous. Le respect n’est donc pas à sens unique : au « bonjour » révérencieux des élèves, répond systématiquement celui, personnalisé, de la dame.

L’apprentissage de l’autorité, du respect, de la politesse, ça commence tôt et ici.

Eliott adore son école. C’est sa communauté. C’est aussi un exemple.

Alors quand je lis et entends les réactions des députés LFI qui jugent comme une régression inacceptable le fait d’exiger des élèves de se lever en classe lorsqu’y pénètre un professeur, ça me paraît complètement surréaliste. L’enseignement privé est la cible de l’extrême gauche. C’est un combat idéologique. Et on sait pourquoi : c’est un lieu d’apprentissage du savoir vivre, de la rigueur et du travail. LFI est l’ennemi acharné de ces notions.

LFI est un marqueur, une frontière : celle de la civilisation. Lorsqu’on la franchit, on entre dans un univers barbare, anarchique, dégueu, qui pue la pisse, le vomis, la dégénérescence et la bêtise crasse. C’est précisément ce que m’inspire ce parti.

© Romuald Serra

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5 Comments

  1. LFI est en réalité un parti d’extrême droite (Jean-Marie Le Pen et Dieudonné puissance 10) : ce parti néo-nazi incarne à lui seul tout ce qui existe de pire dans l’humanité. Le pouvoir collaborationniste ne vaut guère mieux. Il s’agit effectivement d’un marqueur et d’une frontière : une société ayant des Mélenchon, des Obono et des Soudais a déjà atteint le stadr ultime de la barbarie.

    • Je trouve qu’il y a de la retenue dans les qualificatifs que vous utilisez. Cette fiante puante, lie de l’inhumanité doit être rapidement détruite, réduite à néant par les moyens les plus efficaces les plus extremes, les plus douloureux. Avant de disparaître ils doivent payer le prix du malheur incommensurable qu’il provoquent. Le Merluchon en tête de liste.

  2. Je pense qu’à l’exception des supporters de Mélenchon, France Inter, Polony et Macron, on est tous d’accord ici pour reconnaître que la FI représente le pire de ce qui existe dans la société et l’humanité. Or il faut être conscient qu’une grande partie du monde «  » »culturel » » » en fait partie. La première chose qu’on voit dans la principale librairie de ma ville, ce sont…des affiches d’Annie Ernaux et Édouard Louis. Quand je marche dans la rue, je me dis souvent qu’au moins un quart des passants qui m’entourent sont des sympathisants de la FI et du Hamas…Nous assistons depuis dix ans au basculement de nos sociétés soit-disant civilisées dans les bas-fonds de l’obscurantisme et de l’inhumanité.

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