Frédéric Sroussi. Le monde arabe et son utilisation cynique des enfants en zones de guerres 

InfoEquitable: De très jeunes enfants, âgées entre 10 et 12 ans, envoyés par le Hamas devant la barrière.https://www.tribunejuive.info/2021/05/18/com

Les pays et mouvements terroristes arabo-musulmans utilisent depuis des décennies comme boucliers humains ou comme combattants des enfants. Cet état de fait, considéré pourtant comme un crime de guerre, n’a pas l’air d’intéresser cet Occident qui se targue d’être si attaché aux « »droits humains ». Il est vrai que la critique des pays arabo-musulmans – et des organisations terroristes qu’ils soutiennent – ne font guère partie des priorités des chancelleries occidentales toujours plus promptes à s’abaisser devant leurs maîtres orientaux. 

Notre but ici est de rendre compte de quelques exemples (par définition non exhaustifs) prouvant que l’utilisation cynique des enfants à des fins terroristes et militaires est une tradition vieille d’au moins soixante ans dans le monde arabo-musulman.

Pour commencer, parlons de la guerre d’indépendance que les Tunisiens menèrent contre la France entre 1951 et 1956 (1956 étant la date officielle de l’indépendance du pays dont Habib Bourguiba devint le maitre). Rappelons que la France garda le contrôle de la ville de Bizerte et d’une partie du sud du pays à des fins stratégiques avant d’en être totalement chassée en 1963. Comme l’explique l’historienne Agnès Bensimon, ce fut l’extension en 1961 de la base aérienne de Sidi Ahmed – à l’arrière de la rade de Bizerte – qui fut « l’élément déclencheur de l’épreuve de force à venir ». C’est entre le 19 et le 23 juillet 1961 que se déroula « une guerre éclair sanglante » entre l’armée française et des bataillons tunisiens d’infanterie, un groupe d’artillerie, des gardes nationaux et des milliers de volontaires civils tunisiens qui s’approchèrent de la base militaire française. Comme le narre encore Agnès Bensimon : « Les premiers tirs se produisent du côté de Sidi-Ahmed, théâtre des combats des premières vingt-quatre heures au terme desquelles les 2ème et 3ème RPIMA prennent l’avantage, avec une violence inouïe. Il faut dire que les Tunisiens ont fait feu sur les paras envoyés en renforts sur la base. Les volontaires civils tunisiens mettent en avant les femmes et les enfants – tactique des boucliers humains qui a fait école depuis […]  » ( Agnès Bensimon, « Fuir Bizerte, quitter la Tunisie » , in K., 3/11/21)

Nous pouvons lire ensuite, une note en bas de page, et il nous faut être très attentifs à cette dernière: Dans La guerre de Bizerte : le choc de deux Stratégies de Noureddine Dougui, on peut lire: « […] au moment où les avions mitraillent les concentrations de troupes, ordre est donné à des foules nombreuses composées d’adolescents, de femmes, d’enfants et de cadres du parti de marcher sur les installations françaises de Bizerte et de Menzel Bourguiba. Mais la tactique des boucliers humains échoue lamentablement. La riposte française ne fera pas de distinction entre civils et militaires ».  Voir aussi un télégramme du ministre de la Défense à l’Amiral Amman : « Le procédé des Tunisiens qui consiste à mêler systématiquement des femmes et des enfants aux éléments combattants pose un problème. Chaque fois que la chose sera possible, vous tenterez de la résoudre en exigeant le retrait des non-combattants, par des mises en demeure adressées aux autorités civiles et aux chefs militaires. Mais quel que soit le résultat de ces démarches, c’est en dernière analyse, l’exécution de votre mission qui prime sur toute autre considération ».

Vous avez bien lu ! L’armée française fut donc confrontée en 1961 au même dilemme que l’armée israélienne en 2023-2024, et ce, parce que les responsables politico-militaires arabes n’accordent aucune valeur à la vie humaine y compris celle de leur propre peuple. 

En 1957, lors de la Guerre de Suez, les autorités militaires du dictateur antisémite, Gamal Abdel Nasser, envoyèrent des enfants ramasser les armes des mains des soldats égyptiens tués lors des combats, et ce, alors que les troupes britanniques se tenaient devant eux (le soldat britannique, Freddie Crompton, s’en émut dans un documentaire portant sur ce conflit). 

Avant l’Opération israélienne Paix en Galilée (1982) , des enfants arabes servaient dans les rangs d’une faction pro-syrienne de l’OLP appelée Ashbal (le Club des lions) , Kalashnikovs en bandoulière. Et devinez quoi ? Le quartier général de cette jeunesse terroriste se situait à Sidon dans une école dirigée par l’ UNRWA, donc par l’ONU (cette même UNRWA dont de nombreux membres participèrent aux massacres génocidaires du 7 octobre ! ) ! 

Il y eut aussi pendant la Guerre du Liban des enfants soldats qui se battaient contre l’armée israélienne et que l’on surnommait les « RPG kids », du nom de l’acronyme donné à la redoutable arme qu’ils portaient alors (un lance-roquettes individuel). 

Muhammad Aliwat, 13 ans, qui a mené une attaque contre des Juifs samedi à Jérusalem.
From Twitter acount of Muhammad Aliwat

De la Seconde Intifada (ou « Intifada Al-Aqsa ») – qui dura de 2000 à 2005 – aux post-attentats du 7 octobre, des enfants arabes prirent une part active à des attentats antijuifs comme, par exemple, celui qui vit Muhammad Aliwat, 13 ans, tirer à Jérusalem sur un père et son fils israéliens (tuant le fils et blessant le père). Cet assassin d’à peine 13 ans laissa une note à sa mère où il lui expliquait qu’elle serait « fière de lui » , ajoutant « Allah, ou la victoire ou le martyre ». (I24news , 30/01/23)

Le monde arabo-musulman devrait se cacher la tête dans le sable (il n’en manque pas) de honte d’avoir – depuis de nombreuses décennies – élevé ses enfants à devenir de prétendus martyrs en tuant le plus de Juifs et d’Occidentaux possibles au nom de la « Cause »…

Le fait que les terroristes ou soldats arabes tirent depuis les endroits où ils ont placé sciemment des enfants (et/ou des femmes) afin que les troupes adverses ne répliquent pas ou qu’elles soient forcées de répliquer pour ne pas être elles-mêmes tuées, est la démonstration de la lâcheté et du mépris total de la vie qu’ont ces combattants-terroristes arabo-musulmans tant vénérés par la gauche occidentale et la quasi-totalité des chancelleries du monde entier.  

C’est le moment de citer la célèbre phrase de Golda Meir qui déclara en 1969 : « La paix s’installera le jour où les Arabes aimeront leurs enfants plus qu’ils nous haïssent ». 

© Frédéric Sroussi 

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2 Comments

  1. Très bonne analyse de l’´emploi des enfants arabes dans les conflits par les barbares arabes ou musulmans comme le Hamas Hezbollah l’Iran les tchétchènes….
    Un oubli important: le rôle des médias type libération avec ces titres mensongers de30000 victimes ou les organisations type unicef qui écrit et propage que plus de 13000enfants arabes sont morts à Gaza
    Et tous les médias reprennent ces mensonges sans vérifier ces chiffres
    Honte à libération et toute la. clique de gauche complètement pourrie jusqu’ à la moelle par la haine déversée sur Israël et les juifs pardon sur le sionisme
    Honte à l’UNICEF qui ment sans scrupules dans le but de ramasser encore plus d’argent car cette organisation n’est intéressée que par l’argent distribuant une partie toujours aux arabes comme l’ONU dont 80% du budget des refuhies va à l’unwra pour les arabes
    Les mensonges dans ce conflit déclenché par ces criminels barbares du Hamas ont permis avr l’aide d’associations
    des médias et des dictatures du POde l’Asie de l’Europe et de l’Amérique latine et de la sénilité de Biden manipulé par les loirs musulmans type Obama Harris d’inverser les rôles de bourreaux du Hamas en victime faisant oublier le massacre des 1400 victimes et 234 otages du 7 octobre 2023
    Malgré la dénonciation permanente d’israël sur le rôle de boucliers humains par le Hamaset en plus de civils , aucun média ou pays ne dénonce cette infamie

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