En ces temps si particuliers, en cette époque si sombre pour Israël, les juifs du monde et les juifs de France, le CRIF, nous devons tristement le dire, n’est pas à la hauteur.
Quoi? S’indigner de ci, de là, via un tweet ou lors d’une invitation sur une chaine de télévision, suffirait?
Quoi? Être exactement « comme avant le 7 octobre » et prétendre nous représenter?
Le CRIF doit ré-évaluer son mode d’action.
Le CRIF doit ré-évaluer sa proximité avec les pouvoirs en place.
Le CRIF doit se défaire de ces liens qui l’assujettissent. Il doit être courtisé, recherché, respecté, et plus jamais courtisan. TJ n’a pas oublié que le CRIF n’a même pas eu le « courage » de publier sur son site le dossier « Le Monde-Israël: un lynchage sans fin ».
Le CRIF doit, comme nous, « taper » puisqu’aujourd’hui il le faut.
Le CRIF n’est pas audible.
Ces tweets de peu ne servent de rien.
Le CRIF doit cesser de nous faire accroire qu’il « travaille à la situation » et « avance »: C’est faux.
Cela ne nous intéresse pas et ne nous suffit pas.
Finira-t-on par donner raison à ceux, très nombreux, qui viennent nous dire leur solitude, qui viennent nous dire « le CRIF ne nous représente en rien ».
Le CRIF est venu il y a peu nous dire combien il « prenait les coups » pour nous tous: cette déclaration était indécente. Nous attendons du CRIF du courage, de l’audace, de la force.
Comme Anne dans le conte de Perrault, Nous ne voyons rien venir.
Yonathan Arfi (président du CRIF), sur la polémique à Sciences Po: "Ce qu'on a vu à Sciences Po (…) c'est une assignation des Juifs à répondre de ce qu'il se passe au Proche-Orient" pic.twitter.com/ypfO0bYnCl
— BFMTV (@BFMTV) March 14, 2024
Le Crif demande qu'une commission d'enquête parlementaire sur l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur soit mise en place au plus vite pour auditionner ls acteurs concernés.
— CRIF (@Le_CRIF) March 14, 2024
Le dévoiement du soutien à la cause palestinienne ne peut justifer la stigmatisation d'étudiants…
Sarah Cattan
Juste une atmosphère ? Là, je ne peux m’empêcher de penser à la célèbre réplique d’Arletty dans le film l’Hôtel du Nord de Marcel Carné.
Quand elle devient délétère, l’atmosphère ne mérite plus ce nom.
Bien dit Chère Sarah !!
Louis Chedid l’avait vue venir dans sa chanson « Anne ma soeur Anne ».