L’UNRWA affirme que certains de ses employés auraient dit sous la torture que l’agence était liée au Hamas

Les douze membres du personnel de l’UNRWA accusés d’avoir participé aux attaques terroristes du 7 octobre 2023. Capture d’écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d’auteur

Selon l’adage qui dit que « plus c’est gros, Plus ça pass », l’UNRWA publie un document – sans preuves – de 11 pages, selon lequel « des employés de l’agence auraient été torturés par Tsahal pour faire un faux témoignage »

Ainsi, selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens , certains de ses employés de Gaza remis en liberté après une détention en Israël auraient été forcés de déclarer que l’agence avait des liens avec le Hamas et que son personnel avait pris part au massacre du 7 octobre.

Ce sont en effet les affirmations qui se trouvent dans un rapport de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient daté de février 2024, lequel rapport contient des accusations de mauvais traitements en prison en Israël de la part de Palestiniens non identifiés, dont plusieurs travaillent pour l’UNRWA.

Reuters, qui a consulté ledit rapport, n’a pas pu confirmer de manière indépendante les informations faisant état de « coercition à l’encontre de membres du personnel de l’UNRWA » ou de « mauvais traitements infligés à des détenus », même si les accusations de mauvais traitements concordent avec des descriptions faites par des Palestiniens libérés en décembre, février et mars, rapportées par Reuters et d’autres médias.

L’UNRWA a en effet refusé de communiquer à Reuters les transcriptions de ses entretiens contenant les accusations d’extorsion d’aveux.

Selon le rapport de l’UNRWA, au-delà des abus présumés subis par des membres du personnel de l’UNRWA, les détenus palestiniens parlent d’abus – coups, humiliations, menaces, attaques de chiens, violences sexuelles et même mort de détenus privés de soins.

Dans un précédent rapport sur les accusations de l’UNRWA, l’armée israélienne avait nié toute forme de mauvais traitement et tout abus sexuel, et avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur les plaintes faisant état de comportement inapproprié.

Pour rappel: l’UNRWA fait actuellement l’objet d’une enquête suite aux accusations portées par Israël envers plusieurs de ses membres, qu’il accuse d’avoir pris part à l’attaque du Hamas du 7 octobre.

Cette semaine, l’armée israélienne a pour sa part publié des enregistrements audio qui incrimineraient deux employés de l’UNRWA qui auraient participé à l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre – ce qui porte à 14 le nombre total de travailleurs intérimaires qui, selon Jérusalem, ont activement participé aux attaques: « Je suis à l’intérieur, je suis à l’intérieur avec les Juifs », entend-on dire dans un de ces enregistrements Mamdouh al-Qali, terroriste du Jihad islamique qui, selon l’armée israélienne, était enseignant dans une école de l’UNRWA.

Dans un autre enregistrement, on entend un enseignant de l’UNRWA se vanter d’avoir kidnappé des Israéliens: « Nous avons des femmes otages, j’en ai capturé une ! », dit Yousef al-Hawajara, terroriste du Hamas qui travaillait comme enseignant dans une école de l’UNRWA à Deir al-Balah.

L’armée israélienne affirme que les renseignements dont elle dispose montrent que près de 450 terroristes à Gaza, pour la plupart membres du Hamas, sont également employés par l’UNRWA.

Certains ex-otages libérés à la faveur du cessez-le-feu d’une semaine en novembre ont dit avoir été détenus chez des membres de l’UNRWA.

Par ailleurs, , Tsahal a découvert des cas dans lesquels l’organisation avait servi de couverture pour le Hamas: en février, Tsahal a révélé que le Hamas cachait un grand centre de données souterrain directement sous le bâtiment du siège de l’UNRWA dans la ville de Gaza. L’entrée de la forteresse a été découverte sous une école de l’UNRWA toute proche. L’agence onusienne a affirmé « ne pas être au courant ».

Le comble du comble est que la directrice de la communication de l’UNRWA, Juliette Touma, a déclaré que « l’agence allait transmettre les informations contenues dans le rapport de 11 pages encore non publié à des agences – à l’intérieur et à l’extérieur de l’ONU – spécialisées dans les atteintes aux droits de l’homme »: « À la fin de la guerre, il faudra des enquêtes pour examiner toutes les atteintes aux droits de l’homme », a-t-elle osé déclarer, évoquant les « mauvais traitements et autres graves passages à tabac, simulacres de noyade et menaces à l’encontre de membres des familles de plusieurs membres du personnel palestinien de l’UNRWA arrêtés par l’armée israélienne.

Pour info: La Norvège, qui continue de financer l’agence, a déclaré le 6 mars dernier que « nombre de pays ayant suspendu leur financement avaient des doutes et que les paiements reprendraient sous peu ». Le Canada et la Suède ont depuis annoncé la reprise des paiements.

Les plaintes déposées pour comportement inapproprié sont transmises aux autorités compétentes, qui les examinent, et une enquête est systématiquement diligentée en cas de décès d’un détenu aux mains de la police militaire, a expliqué le porte-parole de l’armée, ajoutant qu’Israël niait les accusations infondées d’abus sexuels sur des détenus.

Le même porte-parole a ajouté que les ex-détenus, soumis au contrôle du Hamas, pouvaient avoir été forcés de porter des accusations contre Israël sous peine de « problèmes ».

A noter: La copie du rapport consultée par Reuters ne contenait aucune photographie et ne donnait le nom d’aucun de ces détenus.

Pour rappel encore: suite aux accusations portées par Israël, plusieurs pays, parmi lesquels les États-Unis, le Royaume-Uni ou l’Allemagne, ont interrompu le versement de fonds à l’organisation. Les conclusions de l’enquête devraient être publiées fin avril.

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1 Comment

  1. je ne pense pas que STAHAL ai besoin de torturer les terroristes qui travaillent pour l’UNRWA afin qu’ils se dénoncent
    il y a des vidéos et depuis plus de 10 ans des rapports écrient par des organismes indépendants l’avaient révélé à L’ONU qui se bouchait les oreilles car la plupart des pays qui forme l’ONU sont des pays qui oppriment leur peuple et se permettent de critiquer Israël et de censurer ses actions

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