À la suite de la publication dudit Rapport, Gilad Erdan demande à Guterres une réunion urgente du Conseil de sécurité
Rédigé par la mission du Secrétaire général de l’ONU sur les violences sexuelles dans les conflits et présenté ce lundi, ledit Rapport recense les preuves principalement circonstancielles des agressions commises par les terroristes le 7 octobre mais aussi à Gaza après la capture des otages.
Menée par Pramila Patten, qui s’est rendue en Israël avec son équipe un mois durant, la mission en charge du rapport fait état des cas de viols, viols collectifs, viols de cadavres, mutilations d’organes génitaux, nudité et ligotage des cadavres, etc.
Lors de son déplacement sur les lieux des attaques, la secrétaire générale adjointe de l’ONU avait pour mandat de recueillir des faits et des informations sur les agressions sexuelles perpétrées par le mouvement terroristes.
Accompagnée d’une dizaine d’experts dans le domaine de la médecine et du droit, elle avait déclaré après avoir visionné les images des atrocités du 7 octobre compilées par Tsahal qu’elle « avait compris, après avoir vu cette vidéo, des choses qu’elle n’avait pas saisies auparavant quant à l’ampleur de la catastrophe. »
Ledit Rapport de Pramila Patten et de son équipe confirme qu’il existe des preuves que les violences sexuelles ont été utilisées comme une arme lors de l’attaque du 7 octobre.
Il confirme également que les personnes enlevées et retenues captives par le Hamas à Gaza ont été soumises à des violences sexuelles, et le sont sans doute encore: « Nous avons de bonnes raisons de croire que de telles violences sont toujours en cours ».
En menant des entretiens avec certains des otages libérés, l’équipe dit avoir récolté « des informations claires et convaincantes que certains ont subi diverses formes de violences sexuelles liées aux conflits, y compris viol et torture sexualisée, ainsi que des traitements cruels, inhumains et dégradants sexualisés ».
Une inconnue: tous les actes commis dans le sud d’Israël sont-ils à attribuer au seul Hamas? « Il est possible que certains d’entre eux aient été perpétrés par des membres du groupe terroriste Jihad islamique ou même par des civils palestiniens ».
Pour rappel: l’équipe de Pramila Patten a mené 36 entretiens approfondis, parcouru 5 000 photos et 50 heures de vidéo.
Le rapport sera transmis à Israël pour examen et validation.
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