Le mouvement terroriste aurait tort de se gêner et n’est plus à une exigence près alors même que s’accumulent les preuves à son encontre, encore “assuré” qu’il fait mine d’être devant ces états qui guettent ses réactions, ses refus ou ses demandes surréalistes.
Le voilà qui, via un communiqué publié hier mardi, “rejette” et … “déplore” le rapport publié par l’ONU sur les violences sexuelles commises lors de l’attaque du 7 octobre en Israël et parle d'”allégations” concernant des viols et violences sexuelles commises par ses membres, lesquelles “allégations” sont “fausses” et “infondées”: pour preuve donnée par le mouvement terroriste, le rapport de l’Onu “ne cite aucun témoignage de victimes”: “En dépit des fausses accusations de Mme Patten, son rapport ne fournit aucun témoignage de ce qu’elle présente comme des victimes” de viols et de violences sexuelles. […] Elle s’est appuyée sur des institutions, des soldats et des témoins israéliens, choisis par les autorités d’occupation pour tenter de prouver cette fausse accusation, qui a été réfutée par toutes les enquêtes”, poursuit le groupe terroriste, évoquant ce rapport de 24 pages basé sur plus de deux semaines de rencontres sur le terrain et concluant “qu’il est raisonnable de penser” que les hommes du Hamas se sont livrés à des viols et à des violences sexuelles pendant leur périple meurtrier, le 7 octobre.
Ledit rapport évoque “des viols et des viols en réunion, dans au moins trois lieux” situés “à la périphérie de Gaza”, le 7 octobre, notamment le site du festival Nova.
Il précise encore que des éléments de preuve encore plus sûrs indiquent que les otages kidnappés par les terroristes, ce jour-là, ont subi des violences sexuelles pendant leur captivité.
Pramila Patten, envoyée spéciale chargée des violences sexuelles pratiquées en période de guerre, a rencontré “en Israël et en Cisjordanie pendant plus de deux semaines des représentants de 33 institutions israéliennes en plus de 34 personnes – notamment des survivants du massacre, des témoins, des otages qui ont été libérés, des membres des services de secours”.
À noter: elle ne s’était pas entretenue avec des survivantes de violences sexuelles, ces dernières étant soumises à un “traitement post-traumatique spécialisé” et n’étant pas en capacité de témoigner.
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