Le « fils du Hamas » rejoint la campagne de diplomatie publique israélienne

Le « fils du Hamas » rejoint la campagne de diplomatie publique israélienne

Mosab Hassan Yousef, également connu sous le nom de « Prince vert », est le fils d’un cofondateur du Hamas.

Mosab Hassan Yousef, également connu sous le nom de « Prince Vert », le fils du cofondateur du Hamas, Cheikh Hassan Yousef, a rejoint la campagne de diplomatie publique d’Israël au milieu de la guerre menée par Israël contre le groupe terroriste. Yousef, qui a rejeté le terrorisme et s’est mis au travail pour lutter contre celui-ci, est arrivé en Israël et a visité les zones du massacre du 7 octobre dans le Néguev occidental.

Faisant référence à la Charte du Hamas appelant au génocide des Juifs, il a déclaré : « Les gens qui ont écrit le Pacte du Hamas sont une bande de fous », ajoutant : « Le monde arabe doit prêter attention aux dangers qui y sont présents ». Le Hamas, a-t-il dit, « ne se soucie pas des gens. En fait, ils sacrifient la vie d’enfants et de non-combattants pour atteindre des objectifs politiques bon marché. Le concept de jihad doit être arrêté, et il doit être arrêté maintenant ».

Yousef a vivement critiqué toute négociation avec le Hamas et a appelé depuis le 7 octobre Israël à détruire le groupe terroriste.

Yousef, 45 ans, est né à Ramallah et s’est impliqué dans les activités du Hamas dans sa jeunesse. Il était considéré comme un éventuel successeur de son père au sein de l’organisation terroriste. Mais alors qu’il était dans la prison israélienne de Megiddo, au début de l’âge adulte, Yousef a commencé à remettre en question l’idéologie et les tactiques du Hamas et a été déçu par l’organisation. Il a accepté une offre de l’Agence de sécurité israélienne de devenir informateur à condition qu’Israël tente d’arrêter, et non de tuer, les cibles de ses services de renseignement. En tant que fils du Cheikh Yousef, il était au courant de nombreux projets du Hamas. Pendant environ une décennie, les renseignements qu’il a fournis à l’ISA ont déjoué de nombreux attentats-suicides et tentatives d’assassinat, et révélé des cellules terroristes. Au sein de l’ISA, il était surnommé « Le Prince Vert ».

En 2010, Yousef a publié son autobiographie, « Fils du Hamas ». Il s’est converti au christianisme et vit actuellement aux États-Unis. Cheikh Yousef entre et sort des prisons israéliennes depuis des années. Israël l’a arrêté à Ramallah le 19 octobre lors d’une opération de répression contre le Hamas à la suite des attentats du 7 octobre. En novembre, Mosab Hassan Yousef a appelé Israël à fixer un délai au Hamas pour libérer les 136 otages israéliens restants et à tuer son père et les autres dirigeants du Hamas s’ils ne le faisaient pas.

« Le Hamas doit disposer d’un délai – un mois, deux ou six mois – pour restituer les otages, et s’il ne rend pas les otages dans le délai imparti, Israël doit exécuter les principaux dirigeants du Hamas en prison, en particulier les meurtriers de masse », a déclaré Yousef dans un message vidéo mis en ligne. « Quand je parle d’exécuter les principaux dirigeants du Hamas, je ne veux pas dire d’exception. Cela inclut mon propre père, co-fondateur du mouvement Hamas. Dans cette guerre, il n’y a pas d’exceptions », a ajouté Yousef. « J’ai commis une erreur, il y a 10 ou 15 ans, lorsque je lui ai sauvé la vie à plusieurs reprises… Il était censé mourir pour ses actes. Je lui ai sauvé la vie. Les choses n’ont pas changé, elles ont empiré », a-t-il ajouté.

Il a averti que le Hamas traînait intentionnellement les négociations visant à prolonger le cessez-le-feu avec Israël: « Le Hamas ne va nulle part, et si nous continuons à négocier avec eux, ils continueront à étirer ces négociations, nous entraînant dans un terrier qui ne finira jamais. Et tel est leur objectif : échapper à leurs crimes. Nous ne pouvons pas permettre que cela se produise », a-t-il souligné.

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